(Je vous assure que le suspens n'était pas voulut, mon débt internet a chuté hier soir donc impossible de poster quoique ce soit !)
... Le Maréchal était venu dans la matinée, sous un soleil radieux, pedro était en forme, j'avais prévu de le shampouiner comme il se doit l'après midi après le cours de longe, en attendant je le faisais brouter près de la carrière afin de regarder un cours de saut. J'avais attaché le loustic à une ficelle d'attache et gardait en même temps un oeil sur lui, tandis qu'il était d'un calme olympien.
Les minutes passent, je reste pas très loin de lui mais ne m'inquiète pas trop. Je pars m'asseoir, toujours en veillant à être près de mon petit cheval.
Jusqu'au moment, où, plongée dans le cours d'équitation de mon amie, j'entend un souffle saccadé, de gros ronflements de peur; je me retourne et voit un pedro complètement affolé, un postérieur en l'air, l'encolure tordue, et la longe tendue à bloc passé entre ses jambes ...
La ficelle d'attache s'était abaissée, la longe avait du se détendre lorsque pedro tirait, ce dernier s'est ensuite retrouvé avec la longe entre les antérieur et postérieurs. En tirant, elle s'était tendue et bloqué, emmenant avec elle le postérieur droit qui était
pris au piège.
Et pedro tirait, et le postérieur se levait de plus en plus, c'était un vrai cauchemar ! J'ai foncé vers lui, et me suis posté devant, en lui maintenant la tête. Pedro en me voyant se stoppa net, il tremblait, il ronflait, mais ne tirait plus et n'attendait qu'une chose:
qu'on le sorte de ce fichu pétrin !
Je détournais la tête de son postérieur complètement en l'air, de sa tête coincé dans son poitrail tandis que ma coach me hurlait de détacher la longe de la ficelle:
peine perdue car il avait tellement tirée qu'il était impossible de l'enlever; au même moment une autre proprio se joignit à moi et tenta de décrocher la longe au licol,
impossible aussi, il y avait trop de tension!
Il fallait absolument que pedro recule, mais il avait tellement peur et était sur trois pattes, que le simple faux pas risquait de l'affoler encore plus, et c'était bien la dernière des choses qui devait arriver. Mais mon petit pur sang avait décidé de me faire confiance, il me fixait, tétanisé, et répondit à ma légère pression afin de reculer d'un pas. Directement l'autre proprio enleva le licol en entier, pedro trébucha,
puis se releva, tremblant autant que moi, transpirant comme moi j'étais blanche, j'avais cru le perdre pendant quelque centièmes de secondes ...
Un examen rapide révéla une large brûlure plutôt superficielle au niveau du poitrail, cependant le
paturon du postérieur pris au piège avait été brûlé plus sérieusement, ça n'était pas beau à voir. Il était gonflé, de ce fait pedro boitait à cause de la gêne. Néanmoins il boite aussi un peu au niveau de l'antérieur droit.
Je suis en train de ramener le loustic' à l'écurie
lorsque je m'effondre, en larme, j'ai fait la plus belle connerie de ma vie, je me repasse en boucle l'image de pedro le postérieur de plus en plus en l'air, des proprios me le ramène pendant que je me remet de cet accident.
Le jour suivant pedro boitille encore, je soigne les plaies et pose de l'argile, mais si pas d'amélioration le lendemain je décide d'appeler le véto, j'ai prévenu au préalable la propriétaire de l'incident, et lui assure que je prendrai en charge chacun des frais étant donné que j'en étais responsable à ce moment-là.
Le lendemain il va mieux, ne boîte quasiment plus de l'antérieur, je suis rassurée.
Mais la chance ne semble n'être définitivement pas avec nous, pedro prend peur sur le chemin du retour face au dos d'âne, qu'il emprunte pourtant tous les jours dans le plus grand des calmes. Mais le mal est fait, il fait un écart, et l'instant d'après boîte sérieusement au pas et au trot, je suis dépitée.
La boiterie finit par diminuer, je réitère consciencieusement les soins, mais le temps no plus 'est pas avec nous, il a beau faire grand soleil depuis plusieurs jours, la pluie revient en même temps que l'accident de pedro et les brûlures peine à cicatriser.
Comme on dit: jamais deux sans trois! Après son accident en longe, son écart face au dos d'âne qui amplifie sa boiterie, pedro chute quelque jours après sur les genoux. J'étais avec pedro dans l'écurie, affairée à le soigner, lorsqu'il a pris peur à l'arrivée d'une cavlière avec son cheval et a bêtement glissé sur les genoux
Nous décidons de le laisser en box la journée et la nuit vu la plaie et la boiterie.
Le lendemain
j'appelle le véto, il boîte encore plus, au niveau du postérieur blessé surtout.
La véto passe, aucune lésion interne à déplorer heureusement; elle m'explique que la boiterie est dû à la blessure qui a crée des crevasses pile dans le pli du paturon, de ce fait poser le pied, le tendre et détendre lui fait un mal de chien. Elle met pedro sous antibio', me dit d'être très patiente, de soigner quotidiennement, interdit le pré/les paddocks avec copains, mais déconseille de le laisser h24 au box... Je suis embêtée pour le coup, heureusement le gérant me rassure et me dit qu'il va arranger un petit paddock pour mon grand blessé !
Je passe donc
matin et soir pour le soigner, le sortir au paddock, m'occuper de lui. J'achète aussi un sac de luzerne pour lui donner en plus de l'orge et du maïs, et prévoit une cure de fenugrec.
Mais c'est compliqué, mes allers-retours en vélo empirent ma sciatique.
Heureusement la blessure n'empire pas, pedro n'engorge pas beaucoup et boite beaucoup moins.
Septembre fait son entrée, j'arrive maintenant en terminale, je sais que j'aurai de e fait moins de temps pour lui. Je continus les soins, j'arrête les lavage à la douche qui enlève la croûte, et fait en sorte que pedro sorte plus souvent dnas son petit paddock, que j'entretiens régulièrement pour éviter l'invasion de crottins !
Pedro garde le moral et c'est le principale; mon petit prince est d'un calme olympien et accepte les soins sans rechigner, je suis très fière de lui:
Bonjour petit cheval de ma vie
