avec plaisir, je ne comprends pas les gens qui ecrivent qu ils ne sont aps traumatisés par leurs baffes et leurs fessées recues, sauf que malheureusement leur plus grande blessure est qu'ils auront beaucoup de mal a se remettre en cause face à leur enfant, et que si tu leur parle d eduquer sans fessée ils ne sont pas capable de l imaginer, car la violence est devenue une methode éducative en elle meme
Euh...
S'il y a bien quelque chose que je n'apprécie pas dans une discussion - qui est ici assez personnelle - c'est qu'on me prête des névroses, des traumatismes, des actes, des pensées...que je n'ai pas.
Quand je lis les interventions qu'il y a eu ici sur l'éducation bienveillante, et que je repense à la mienne, je pense qu'on a eu un très bon mix. Beaucoup d'explications, de discussions, de confiance entre eux et nous. Et de temps en temps, quand on dépassait les bornes, une remise au clair: au coin, dans la chambre, une petite tape si besoin est.
Mon frère s'est pris un jour une douche froide: il avait fait une crise de nerfs. Une vraie. Incontrôlable, ingérable. Mes parents auront du faire quoi? Le laisser hurler, ce que je trouve presque dangereux et très mauvais pour l'enfant ? Essayer de discuter alors que les hurlements couvraient les voix? Le prendre dans ses bras alors qu'il fait une crise de nerfs?
Mes parents ont peut-être fait une erreur, mais ma mère l'a collé sous la douche pour le calmer.
Mon frère lui en a voulu, ils en ont discuté plus tard quand il est devenu adulte, et elle lui a expliqué que sur le coup, sur le moment, elle ne voyait rien d'autre; mais malgré tout, elle s'est excusée...
Mon frère refuse de recourir à ces méthodes extrêmes, mais il a déjà puni mes neveux: aller au coin, mettre dans la chambre par exemple.
S'être pris une douche froide, en être très marqué ne l'a pas empêché de se remettre en question et de refuser des fessées tant que c'est possible.
Quand j'avais 19-20ans, ma mère m'a demandé si elle et mon père nous avait bien éduqués. Elle avait peur d'avoir fait des erreurs, d'avoir loupé des trucs, qu'on soit marqués par des choses, etc.
Pour dire ça à sa fille de 20ans, qu'on a collé au coin et déjà privé de dessert, il faut avoir une sérieuse envie de se remettre en question...
Je ne comprends pas cette idée de vouloir absolument dire qu'une personne qui s'est pris trois fessées et a été mise au coin, va être incapable de se remettre en question et va fesser son enfant à tour de bras.
EDIT: par contre on est d'accord sur le coup du sommeil et de confisquer un jeu, etc.
Le jeu de la confiance est énorme entre parents-enfants!