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Pourquoi être contre les associations ?
Posté le 04/12/2016 à 00h57
Bien sûr qu'il ne faut pas généraliser, il y a certainement des associations très bien, mais trop nombreuses sont celles où les responsables sont à côté de la plaque avec des idéaux qui font plus de tort que de bien (mais on le sait, l'enfer est pavé de bonnes intentions), et qui en font non seulement aux pauvres bêtes sous leur responsabilité, mais aussi à l'image globale des associations, ce qui est plus grave. Parce que finalement, ce sont encore les animaux qui en pâtissent.
Quant à la non vaccination/identification/stérilisation des chats, que dire si ce n'est encore et toujours que c'est irresponsable et très égoïste. A ceux à qui on dit de le faire, ce n'est pas pour leur petit confort à eux, ni le bien de LEUR chat (cas particulier, qui peut très bien se porter sans ça, le problème n'est pas là)) mais pour celui de toute la population féline. C'est comme les vaccins, on pourra enfin progresser quand tout le monde se mettra en tête qu'on ne se vaccine pas pour soi (si on est jeune, sans faiblesse immunitaire, les risques restent relativement modérés... encore qu'ils le sont parce qu'assez d'autres personnes se vaccinent, faisant barrage aux épidémies de grande envergure), on se vaccine d'abord pour les autres, pour la société (pour le nouveau né qu'on va croiser dans la rue, pour les personnes âgées du la mason de retraite où on va voir sa grand-mère, pour la personne immuno-déficiente qui travaille avec nous, pour éviter que puisse être atteint le seuil critique qui fait une épidémie). Ben les chats, c'est pareil. On les identifie pour leur protection propre, d'accord, mais on les stérilisent pour éviter de participe à la propagation incontrôlée, on les vaccine pour éviter qu'ils soient vecteur de maladie au sein de leur population.
Quant au chat qui se débrouille seul... si on veut. Sauf qu'un chat domestique, même bon chasseur, est incapable de se nourrir uniquement du produit de sa chasse (qui lui prend trop de temps pour être "rentable"). En réalité, il survit simplement en se nourrissant chez les nombreux humains qui mettent à manger dehors pour les chats, ou en squattant la gamelle d'un congénère (et c'est aussi pour ça qu'ils disparaissent, parfois ils sont aussir bien dans ce nouveau "restaurant" et n'ont pas de raison de retourner dans l'ancien).