Pour moi
couagga à tout dit, c'est scientifiquement prouvé, à partir de là faut s'y faire si je puis dire ^^
(d'ailleurs l'idée de
lillieblue est super car il est vrai que chacune de tes interventions m'apprends quelque chose de nouveau mais que je ne sais jamais où les retrouver plus tard

)
Sinon je pense surtout que le "problème" se situe du côté de l'humain et de la conception sociétale (français ?) et culturelle que nous faisons de ce sentiment.
Pour nous, le sentiment d'amour est un sentiment privilégié auquel on donne une valeur d'exclusivité, en conséquent pour nous le cheval (ou l'animal en général) ne peut nous aimer QUE s'il ne répond qu'à nous seul. Et en ça la personne de la vidéo n'a pas tord, si l'on s'en réfère au monde de la fiction, un cheval ne peut nous aimer que s'il est complètement sauvage avec les autres mais fait tout ce que l'on veut avec nous. Seulement là il n'est pas tellement question d'amour mais plutôt de notre part d'égoïsme et d'égocentrisme.
Un cheval semble plus "pure" dans ses relations si bien qu'il peut très bien aimer son propriétaire, tout comme il peut aussi aimer cette personne totalement inconnue qui passe tout les jours devant son pré pour lui faire une caresse sur le museau.
Je pense que c'est notre notion de l'amour qui fait douter que les animaux le ressente aussi puisqu'ils ne sont pas forcément exclusif.
Après pour moi, sans notion de respect et de confiance il ne peut pas y avoir de relation épanouie, et je trouve que bien souvent on parle de respect de la part du cheval mais on oublie de mentionner que l'humain aussi doit montrer du respect, ils ont énormément de chose à nous apprendre pour peu qu'on veuille bien leurs laisser la parole et les écouter.
Le gros + de là vidéo par contre pour moi c'est la notion de travail qu'elle appuie fortement car oui pour dérouler une saint georges faut bosser, tout comme pour faire un spectacle de liberté, et aussi pour construire une relation harmonieuse avec l'animal et plus généralement comme pour toutes relations.
Ensuite pour ce qui est de mon point de vue dans ma relation avec mon cheval, je le considère comme un ami, notre relation est basé sur le respect de l'autre : il ne doit pas me marcher dessus mais en échange "j'écoute ce qu'il a à me dire", ce qui amène qu'il me "demande mon avis".
J'ai un exemple qui illustre bien ça, hier je suis partie faire une balade en main, de temps en temps j'enlève la longe et le laisse me suivre en liberté. On passe à un moment devant le nouveau pré d'un petit poney qu'on croise souvent et que Baroudeur adore, il avait l'air intéressé mais est resté à côté de moi, et dans sa gestuelle la question s'était "je peux aller le voir ?", je lui ai fait un signe de tête et le voilà parti pleine balle galop avec la queue sur le dos en direction du champs pour s'arrêter devant le poney. Au bout d'un moment je vais le récupérer, et il m'a suivi de bon coeur. On arrive dans une forte pente et comme je ne vais pas assez vite je le laisse partir devant moi, arriver 2m avant la fin il s'arrête et m'attends l'air de me demander si on va a gauche ou à droite alors qu'il connait très bien le chemin et sait parfaitement que si on va à gauche on rentre à la maison, au copain et au foin !
Bref tout ça pour dire que pour moi là liberté c'est important surtout la liberté hors cadre "travail de bac à sable" car on a pas d'autres choix que de demander poliment et comme il le faut, tout en écoutant ce qu'ils nous disent.
Voilà j'ai vraiment une vision de l'animal comme ça :
- respect de son caractère, on ne changera pas un indépendant en toutou à sa maman
- respect de sa part, on ne pousse pas, on fait attention
- et beaucoup d'écoute.
Et puis qu'en bien même dans quelques années on démontre que les scientifiques prouvant l'existence de sentiment chez l'animal avait bu ce jour là, moi je les aime mes animaux, et pour moi aimer ce n'est pas être aimer en retour.
Je ne sais plus qui avait dit ça mais je trouve cette phrase très juste "moi je l'aime et en soit c'est suffisant".