ça dépend de la configuration et de la manière dont est rédigé l'acte (le compromis de vente). Si l'hectare n'est pas collé à la maison, c'est mort (la SAFER peut désormais préempter plus facilement si pas d'unité foncière).
Si le terrain comprend la maison, le compromis doit mentionné le tout comme indivisible et soumettre l'acquisition de la maison à l'acquisition du terrain en même temps (condition essentielle de 'achat).
Après reste le problème du bail agricole... là... c'est quasi mission impossible, le locataire jouissant d'un droit au renouvellement du bail quasi sans limite.
http://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/reglementation-social-juridique-fiscal/article/donner-conge-de-son-bail-rural-dans-les-regles-de-l-art-220-123002.html
Il faut parvenir à un accord avec le locataire avant la vente et préciser dans le compromis que vous n'achetez que si le bien est libre de toute location. Au proprio de trouver un accord avec son locataire, souvent contre indemnisation (ou contre la vente d'autres terrains qui intéresserait l'agri). Parfois ça se passe bien, généralement, ça se passe mal.
Bon courage. Si vous oubliez les mentions ci-dessus vous risquez de vous retrouvez avec une maison et un terrain non utilisable pour vous puisque toujours l'agri dessus.