rinkui
Il faut que ton bassin soit droit.
Sur ta première photo tu étais trop sur l’arrière, sur la seconde tu es à peine trop sur le devant. La seconde reste plus juste que la première, plus proche de l’idéal.
Citation :
Si en laissant filer légèrement mes rênes pour qu'elle avance le bout du nez, et qu'elle s'ouvre. Je raccourcis tout de suite pour la remettre dans cette attitude là ?
Si elle accélère ce n'est pas grave ?
Si c’est grave !
Il faut qu’elle s’ouvre.
C’est le but. Mais la délicatesse de cette correction d’attitude, c’est qu’elle doit réussir à s’ouvrir et remonter sa nuque sans rompre le contact avec ta main, ni casser sa cadence (donc ni accélérer, ni ralentir).
La première étape c’est donc bien de mettre en place une bonne relation main/bouche, un vrai fil de dialogue où ta jument ne lâche pas le contact, ni toi, mais où vous ne devez pas non plus tirer l’une vers l’autre ou peser. Lorsque cette connexion est ok (il peut bien sûr y avoir des approximations, des petites erreurs, ça arrive, pas besoin d ‘avoir la perfection
) alors tu dois pouvoir guider la tête de ta jument en lui indiquant l’ouverture la fermeture de l’angle tête/encolure et la hauteur de la nuque. Si la connexion est ok, lorsque tu avances doucement et un peu tes mains la bouche suit (ou lorsque tu allonges à peine tes rêne, la bouche doit avancer sans aucune autre changement), lorsque tu remontes ou baisse doucement et un peu tes mains la nuque suit… C’est ce que tu dois chercher : que la bouche suivent tes mains lorsque tu modifies la longueur de rênes octroyée ou la hauteur du port de tête et cela sans aucune variation de vitesse ou de qualité de connexion entre main et bouche.
C’est ainsi que tu vas pouvoir régler le placer. Sachant que, ce placer, quel qu’il soit, mauvais ou bon, est juste le résultat de la poussée des postérieurs dans l’axe de la colonne vertébrale reçu dans la main.
Si on schématise, tu as un point de départ de l’énergie (la poussée), une voie de circulation de cette énergie (la colonne vertébrale qui va de la croupe à la nuque), et un point d’arrivée de l’énergie (ce que tu sens dans ta main via les rênes et exprimé par la bouche du cheval).
Le point 1 = la nécessité d’impulsion, de désir d’aller en avant et de mobiliser sa force.
Le point 2 = une bonne transmission de l’énergie, tout au long de l’axe, dans un sens ascendant –vers l’avant et le haut-.
Le point 3 = une bonne connexion, la liberté d’expression, de l’écoute mutuelle.
Si 1 et 2 ne fonctionnent pas à minima, même si 3 est au point, il ne se passera rien.
Si 1 et 2 sont au point mais que 3 n’est pas possible, ce sera le conflit, les débordements, les rétivités, l’escalades des outils et des actions coercitives.
L’attitude du bout du devant, de la tête, la disponibilité ou non de la bouche sont uniquement le reflet de la qualité des points 1, 2 et 3. Plus ça merdouille devant plus un ou tous ces points sont à améliorer. Pas de mystère, c'est l'histoire de l’Équitation toute entière !
Citation :
Particulièrement quand je lui demande du 2 pistes, elle se remonte (je suppose que c'est difficile pour elle ?), ouvre la bouche se creuse complètement et durcie sa bouche.
Attention à ne pas trop demander d’angle. Le cheval doit toujours plus avancer que croiser, surtout au début du travail. Attention aussi aux aides contradictoires dans le 2 pistes. Pour que le mouvement se produise et soit bénéfique le cavalier doit absolument être cohérent, même s’il est approximatif dans son réglage. L’incohérence des aides dans le 2 pistes tord les chevaux et les met dans une impasse au niveau locomoteur.
Et tant que le 2 pistes n’est pas acquis sereinement au pas, inutile de l’aborder au trot. Une séance studieuse intégralement au pas sera toujours plus bénéfique qu’une séance aux 3 allures pleine de problème.
Il faut aborder tout ça dans la lenteur et la décomposition, que le cheval ait le temps d’organiser sa posture, son déplacement et de développer intégralement son geste. Aller du simple au compliqué puis aux combinaisons. Ne jamais augmenter la difficulté tant que le simple n’est pas acquis. Revenir au simple dès que ça se détériore dans le compliqué.
D’autant plus qu’avec cette posture naturelle des postérieurs très écartés, venir les ramener fort sous elle latéralement ne doit pas l’enchanter !
Citation :
Ah regarder sa tête ... l'histoire de ma vie
Ça ne me dérange pas les cavaliers qui regardent leur chevaux, du moment que leurs épaules ne suivent pas
Citation :
C'est une vraie gentille et je trouve que ça se voit sur sa tête
C’est une trotteuse, c’est normal !
powlet
pardon pour le méga squat de ton sujet !