Semaine d’essai apprenti palefrenier

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Asiaaa

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Semaine d’essai apprenti palefrenier
Posté le 10/04/2018 à 18h00

Hello tout le monde,

Lundi je commence 1 semaine d’essai dans un CE, il me font un essai en tant qu’apprenti avant de me signer le contrat pour septembre.
Auriez-vous des conseils à me donner pour faire la différence ? Je veux être au top ! Car je ne suis pas là seul à faire l’essai, je prend tout les conseils !

Bisous à tous

Feerine

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Semaine d’essai apprenti palefrenier
Posté le 18/04/2018 à 19h04

Je ne vais pas m'aventurer sur les aspects légaux que je ne maîtrise pas. Il me semblerait en tout cas indispensable que les stagiaires soient assurés en cas d'accident.

C'est peut-être différent en France, mais en Suisse, c'est courant ce genre de stage. Car sur un jour, c'est difficile de juger un jeune, ses aptitudes, sa résistance, sa motivation. Sur quelques jours, il va se révéler plus, en bien ou en mal. C'est d'autant plus important que casser un contrat d'apprentissage est difficile et souvent douloureux (pour les deux parties).

En tous cas, le jour où un stagiaire d'une semaine vient réclamer un salaire, il peut repartir de suite. Certes, il fournit un travail, mais bien plus lentement que quelqu'un d'autre et dans ma branche ce seront des tâches non-urgentes et pas très importantes. Un jeune ne connaît pas forcément le monde du travail, il faut donc lui expliquer autant les tâches que le comportement à adopter ou éviter. Et préparer son stage en amont. Au final, un stagiaire "rapporte" bien moins qu'il ne "coûte" et pendant le temps d'encadrement, le pro ne fait pas son boulot. Donc il doit faire plus pour rattraper son retard.
Comme quelqu'un l'a dit plus haut, ce genre de choses c'est donnant-donnant, découverte et encadrement d'un côté, accomplissement de tâches basiques de l'autre.

Si de tels stages devaient être rémunérés, je accepterais plus de stagiaires car ce serait la double peine.

Je regrette que l'auteur du post ait eu une telle expérience, car stage rémunéré ou non, le comportement de la pro et de l'apprenti étaient inadéquats. Mais malheureusement c'est souvent comme ça dans le monde du cheval, avec plein de gens aigris et amers. C'est d'ailleurs en bonne partie à cause de cela que j'ai renoncé à en faire mon métier.

Ender

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Semaine d’essai apprenti palefrenier
Posté le 18/04/2018 à 19h48

Mais là, on ne parle même pas de stage ! Là, on a un futur employeur qui demande à un futur employé (même plusieurs) de venir travailler pendant une semaine pour voir ses capacités. Sauf que le cadre légal, il est où dans cette histoire ?

La période d'essai se fait pendant le contrat et certainement pas bien avant.

Bien entendu que ça existe des stages d'une semaine mais c'est encadré et ne t'inquiète pas, il n'y a pas de rémunération.

Édité par ender le 18-04-2018 à 20h00



Myriamm

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Semaine d’essai apprenti palefrenier
Posté le 18/04/2018 à 20h19

Enfin c'est pas pour rien qu'il y a une période d'essai dans le cadre d'un contrat de travail! On parle pas d'un stagiaire sous convention avec une école là, mais d'une potentielle apprentie qui sera rémunérée

Édité par myriamm le 18-04-2018 à 20h19



Feerine

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Posté le 18/04/2018 à 23h32

J'ai dit plus haut que je ne m'avançais pas sur le cadre légal...

Pour moi un stage de sélection n'est pas une période d'essai. Dans ce cas, une semaine contre trois mois (en Suisse du moins).

Mais si on poursuit ton raisonnement, on engage un apprenti après un entretien, il commence sa période d'essai et si ça ne va pas on le vire et on recommence? J'ai de la peine à comprendre la logique, ça me semble être une sacrée perte de temps et d'énergie.

Autres lieux autres moeurs sans doute, ça me semble plus logique de sélectionner le meilleur candidat par un stage, de l'engager, avec les premiers mois à l'essai. Mais peut-être que l'apprentissage ne désigne pas la même chose fans nos deux pays?

Domipac19

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Semaine d’essai apprenti palefrenier
Posté le 19/04/2018 à 00h11

Bon après, on ne va pas se mentir, la façon de faire est très courante, dans les chevaux en tous cas. ON a X réponses à une annonce, on fait venir chacun pour un petit essai d'une semaine, on choisit l'heureux élu dans le lot, on lui fait un contrat et dans ce contrat est incluse une période d'essai légale. Je pense que je ne suis pas la seule à avoir déjà eu à faire ainsi pour trouver un patron.
On est d'accord que côté assurance et légalité, c'est plus que limite mais bon, si le gars doit déclarer et rémunérer les 15 candidats qui ont répondu à son annonce pour 5 jours d'essai, il y bouffe sa chemise, sans compter ceux qui se barrent au bout de 2 jours, ceux qui ne branlent rien(oui, ça existe même pour un essai parce que chassez le naturel, il revient au galop et si en plus, l'essai est payé, Ô Byzance), etc....,etc.....
Quand on lit certaines, on a l'impression qu'elles sont arrivées avec le dernier nuage et qu'elles découvrent certaines pratiques pratiques, justement. Ok, c'est discutable mais il faut aussi parfois se mettre à la place des recruteurs.

Tartine88

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Semaine d’essai apprenti palefrenier
Posté le 19/04/2018 à 07h11

Ce post me montre vraiment la raison de ma coupure avec les structures équestres ! Crois moi à asiaaa dans le monde du cheval, petite ou grande structure, c'est pareil partout. Peut être que dans ton club ça te parait plus cool, justement parce que tu y vas comme cliente et que tu n'es pas présente aux heures "de pointe". Mais dans l'idée, la pression est la même partout, les gérants sont souvent agressifs... Et faut pas oublier que l'équitation est un monde de pouvoir, de prestige, de concurrence. Donc s'il y en a qui font valoir leur pouvoir, leur prestige, leurs exigences, il y en a forcément qui en pâtissent. Les palefreniers les premiers.

Quand j'ai vu ce qu'était le monde du cheval, je me suis vite barrée de là. A 11 ans j'ai commencé dans un petit club dit "familial". SAUF que j'avais déjà réalisé la pauvre vie des chevaux peu sorti au parc, les horaires de dingue, les conditions d'hygiènes douteuses dû au mauvais travail des palefreniers. Et quand j'ai voulu faire une semaine de bénévolat pour m'occuper des chevaux, j'ai été sidérée de voir à quel point on m'avait super mal traité alors que clairement, toute modestie gardée, pour faire les choses correctement, de façon précise et rigoureuse, faire "des heures sup" et surtout vérifier l'état des loulous, on pouvait pas trouver beaucoup mieux à mon âge. Et bien on m'a traité comme de la merde... Alors qu'en tant que cliente et médiocre cavalière, on faisait semblant de bien m'aimer. LE MONDE DU CHEVAL !

On croit qu'être Palefrenier c'est le rêve mais en fait, tu fais simplement la Cendrillon des cavaliers. Et si tu a la possibilité/capacité d'ouvrir les yeux, tu comprends vite que les chevaux ne sont pas heureux, qu'ils sont fatigués ou parfois blessés et tu les vois malgré tout enfermés ou partir dans le manège accompagné de cravache et d'éperons... Non vraiment, ce n'était pas pour moi. Mais je suis contente de voir que certains sont à ce point passionner qu'ils tiennent le coup et avancent malgré tout.

A 12 ans j'ai rencontré un proprio, deux juments à un âge avancé, j'ai TOUT APPRIS et bien ! Je les ai racheté symboliquement parlant (mais elles sont à moi sur le papier quand même, juste elles sont resté sur place!) et aujourd'hui elles ont 31 et 32 ans et aucun palefrenier de n'importe quel centre serait mieux formé que moi aux soins, à l'entretien, aux techniques pour gagner du temps et de l'efficacité.

La pédagogie c'est vraiment ce qui manque des les structures ! Et j'ai l'impression que c'est de pire en pire

Ender

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Posté le 19/04/2018 à 07h17

Normal que c'est de pire en pire, suffit de voir que ça cautionne ces pratiques. Faut pas s'étonner qu'il n'y ait aucunes évolutions.

Myriamm

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Semaine d’essai apprenti palefrenier
Posté le 19/04/2018 à 07h36

Ce n'est pas parce que c'est courant que c'est normal. Et c'est certainement pas en cherchant des excuses à ces pratiques que les choses vont évoluer.
C'est pas demain la veille qu'on arrêtera d'entendre parler d'écuries qui enchaînent les essais gratos plutôt que de recruter réellement quelqu'un vu les réactions.


tartine88
Faut pas non plus taper sur tout le monde, non toutes les structures équestres ne se résument pas à des chevaux h23 au boxe, agressifs et qui bossent blessés. Et tous les patrons ne sont pas des monstres non plus, même s'il y en a beaucoup qui abusent

Tartine88

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Posté le 19/04/2018 à 07h44

Sur 100 structures, au moins 95 sont des structures uniquement box. C'est pas moi qui l'invente, c'est le livre de l'IFCE qui le dit Il suffit aussi de le constater. Et si tous les patrons ne sont pas des monstres (je n'ai jamais dit qu'ils étaient des monstres), c'est toujours une ambiance sous pression et "faut que ça tourne, faut que ça tourne !!". . . Là encore je ne l'invente pas Il ne faut pas se leurrer, le monde du cheval est ce qu'il est. Pour l'avoir vu sous beaucoup d'angles, je suis personnellement (et cela ne tient qu'à moi) d'être parti de là.

Maintenant chacun fait ce qu'il veut mais je comprend le fait qu'elle refuse d'être traitée comme une chienne sans raison... Ou alors, avant de faire une semaine de stage, le patron demande un niveau minimum de connaissances pour éviter les problèmes d'autonomie en marge

Myriamm

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Posté le 19/04/2018 à 07h44

feerine
Tu ne veux pas t'avancer sur le cadre légal, mais à partir du moment où un stage doit être soumis à une convention, il n'y a normalement pas la possibilité de faire venir quelqu'un en prétendant faire un stage sans passer par une structure qui fournit une convention. Tu peux pas dire à quelqu'un "viens lundi" sans avoir fait de démarches.
Dans les autres branches, ils arrivent bien à faire autrement, faudrait plutôt se demander comment améliorer ça plutôt que prendre exemple sur ce qui se fait de pire (=le boulot gratos et sans assurance). Et quand on voit le turn over dans le milieu du cheval, je crois pas que la façon de recruter actuelle garantisse du personnel efficace sur le long terme.

Myriamm

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Posté le 19/04/2018 à 07h48

tartine88
C'est marrant parce que dans ce que je vois autour de moi, on est quand même loin des 95% de boxes uniquement. Il reste certains gros CE qui ne sortent pas les chevaux au paddock à l'année, mais il y a énormément de structures plus orientées loisir avec des paddocks et prés.

Et non, c'est pas toujours une ambiance sous pression. Il y a beaucoup de taf, mais tous ne sont pas derrière ton dos si ça prend du retard. Et il y en a même qui prennent la fourche pour t'aider, si si.

Tartine88

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Posté le 19/04/2018 à 07h52

myriamm
Attention, je n'ai pas dit que ça n'existait pas
Heureusement qu'il y a encore des gérants qui prennent la fourche et HEUREUSEMENT que des infrastructures ont des terrains. Quoi que, entre des paddock de 20m carré et des hectares de terrain il y a encore un monde mais bon, on peut pas trop en demander...

Heureusement qu'il y a des structures aujourd'hui qui s'orientent vers la pédagogie, le respect du cheval et des besoin, malheureusement c'est encore en marge...

Tartine88

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Posté le 19/04/2018 à 07h55

et malheureusement les mauvaises expériences de stagiaires sont récurrentes.... C'est bien qu'il y a un soucis quelque part !

Myriamm

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Posté le 19/04/2018 à 08h01

Ce n'est absolument pas en marge par ici en tout cas. Là où ca coince en général, c'est pour concilier objectif sportif et vie dehors. Mais même ça on le trouve.

Pour avoir été dans des classes équines, je dirais qu'il y a entre autre un gros souci d'admission dans ces classes. Au moins la moitié des élèves est impossible à recruter en sortie de bac pro. Ça + les structures qui abusent, ca fait du dégât

Spiritdancer

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Posté le 19/04/2018 à 09h18


tartine88 a écrit le 19/04/2018 à 07h11:
Et faut pas oublier que l'équitation est un monde de pouvoir, de prestige, de concurrence. Donc s'il y en a qui font valoir leur pouvoir, leur prestige, leurs exigences, il y en a forcément qui en pâtissent. Les palefreniers les premiers.


C'est surtout un monde rude dans lequel boire le bouillon est une facilité déconcertante. Il faut que cela tourne parce qu'il faut bien faire bouffer les chevaux et que l'on bouffe nous mêmes. Et rembourser les emprunts en plus des charges.
On peut finir aigri, effectivement, vu ce que cela coûte de faire tourner un CE ou un élevage. Et on tire souvent le diable par la queue alors qu'on se tape des journées à rallonge, toute l'année, quel que soit le temps qu'il fait dehors pour fort modestement gagner sa vie (si on arrive à se tirer un salaire ou des revenus !)
J'ai la chance d'avoir un boulot à côté qui me permet de faire de l'élevage en mode tranquille (mais grave tranquille, première naissance cette année après les derniers-nés qui viennent de prendre 6 ans!!). Mais, tous mes amis et toutes mes connaissances sont des éleveurs ou des CE (du gros au petit dans les deux cas) et franchement, ils ne sont pas dans "Amour, Gloire et Beauté" à rivaliser sur des questions de prestige ou d'autorité.
Ma structure est trop petite pour que j'accueille des stagiaires, mais je comprends un peu mes potes quand ils sélectionnent les leurs. Il leur faut des gens efficaces un minimum. Pour les éleveurs comme pour les CE, ils pensent aussi à leurs chevaux, mais aussi aux stagiaires, contrairement à ce que l'on croit. Parce qu'ils ont parfois eu des expériences malheureuses. Je me souviens d'une copine (qui a un gros CE) qui s'est retrouvée avec une stagiaire non seulement inefficace et absolument cruche. Ma copine vivait dans la terreur de la connerie qu'elle pourrait faire. Vous l'envoyez chercher un des shet pour une promenade en main, elle trouvez le moyen de faire sortir tous les shet qui viennent galoper sur le parking et dans les écuries au milieu des mômes. Vous l'envoyez ramener une jument au pré après le passage du maréchal, elle se goure de pré et la lâche dans celui de l'entier. Le tout après plusieurs semaines de présence dans le club.
Toutes les structures ont au moins eu une fois ce genre de stagiaire. Alors, oui, cela n'excuse en rien des comportements déplacés, mais c'est un facteur d'explication à des comportements parfois bourrus et rudes.
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