aleax J'ai un peu l'impression que c'est un cheval dont on a jamais tenter d'écouter les besoin, les alertes.
Citation :
mais il est arrivé en club car il avait la fâcheuse tendance de s'enfuir tout le temps de son pré en arrachant les barrières
Tu émet un fait, mais pas son explication (ce n'est pas un reproche que je te fais, tu n'a sans doute pas de possibilité d'action à ce niveau). Ce qu'il aurait été intéressant de savoir, c'est pourquoi il faisait ça? Il était tout seul et ne supportait pas la solitude? Ou au contraire en groupe, et se faisait chasser? Ou sans herbe dans son pré, et avec de l'herbe dehors? Je ne connais aucun cheval qui s'amuse à fracasser des barrière (donc à se faire un peu mal au passage) par plaisir sans aucune raison. Si il a à manger, à boire, des copains, et suffisamment d'espace pour se détendre, aucune raison qu'il défonce quoi que ce soit. Il devait lui manquer quelque chose. Ce qui est souvent le cas de presque tous les chevaux à un moment donné: en début de printemps, selon les régions, ils sont souvent encore confinés dans leurs parcs d'hiver alors que la belle herbe verte commence à pousser

. Selon le tempérament du cheval, il décide ou pas de se faire mal dans les clôtures pour sortir. Ce cheval choisit plutôt de passer outre un inconfort passager pour un autre confort. C'est sans doute un défaut pour les clôtures, mais peut-être une qualité quand vous lui demandez de sauter: il accepte l'inconfort de l'effort, voir le risque de toucher une barre et c'est ce qui le rend performant en concours. Mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Donc ce cheval qui casse les barrière, on le met en box, on contourne le problème. Puis il ne tiens pas en main, encore une fois, on contourne le problème sans en chercher l'origine, et on le monte en box. Mais le cheval n'obtiens toujours pas d'amélioration en face de ses demandes, et à force de contourner le pb, il n'y aura plus de solutions. Et ce cheval qui de son point de vu aussi aura essayé plein de chemin, va en chercher encore un autre, et chaque fois qu'il passe outre un inconfort passager, il escalade un peu plus dans ce qu'il accepte. Un jour, il va accepter de mettre sa vie en danger (et donc à plus forte raison celle de son cavalier).