Méthode blondeau

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Zaza56

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Méthode blondeau
Posté le 06/06/2018 à 20h56

Bonsoir.

Je viens vers vous pour vous demander vos avis. Depuis un moment je vois fleurir des stages pour se familiariser avec la méthode Blondeau voire passer des diplômes. Cette méthode ressort de plus en plus j'ai été faite un peu ma curieuse et je vois que dans cette méthode il y a une partie où le cheval est débourré-monté par un cavalier dans son box. Je trouve cela limite.. bon ok ok ce ne sont pas des débutants qui s'y frottent mais débutant ou non face à un cheval apeuré les réactions peuvent être très imprévisibles. Déjà que je ne me vois pas monter un cheval dressé dans son box alors un jeune.. outchhh.

Quelqu'un peut m'expliquer l'intérêt j'ai un peu du mal à saisir mais en même temps ce n'est pas mon rayon je suis cavaliere de loisir.

J'aimerai avoir un panel d'avis voir de retours pour ceux qui ont utilisé cette méthode

Couagga

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Méthode blondeau
Posté le 12/06/2018 à 16h57

Et voici un lien vers un article bref et bien expliqué sur la représentation territoriale des équidés. Les différences entre la nature et la domestication qui impose des restrictions territoriales à un animal qui normalement n'en a pas.
Le dernier paragraphe met en lumière pourquoi, dans un territoire dénaturé imposé par l'homme, le cheval fixe des lieux de repos.

Et donc, pourquoi, en toute logique de bienveillance, il faut rendre à cet animal un espace de "liberté" où il n'a pas à subir la contrainte ou l'inquiétude de la contrainte pour pouvoir s'y reposer sereinement. Le cheval a besoin de lieux sécurisants à défaut d'avoir un espace de liberté infini.

http://infocheval.blogspot.com/2009/01/la-notion-de-territoire.html

Édité par couagga le 12-06-2018 à 16h58



Silasol

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 09h39

couagga intéressant cet article ....juste un bémol, pour les chats pour lesquels la territorialité s'exprime de manière bcp plus complexe que celle décrite ds l'article. Je m'étais intéressé à cette question il y a un quelque temps déjà. Un même terroire se partage en réalité entre pls individus de façon harmonieuse à condition que chacun respecte les règles de passage et d'appropriation sur ce territoire. Cela ressemble un peu au découpage de l'espace aérien realisé par l'homme, avec des couloirs et codes de passage/chasse réservés selon le moment, qu'à un territoire délimité appartenant à l'un ou à l'autre. Même si cela ne concerne pas directement les chevaux, je le précise tout de même.

Couagga

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 09h56

silasol

Oui l'article simplifie, c'est sûr. Il se concentre sur ânes et chevaux et fait une comparaison généraliste avec d'autres espèces. Ce qui est une approche véritablement éthologique des choses. Et ça me plait bien
tout le travail d'étude d'une espèce s'appuie aussi sur ses comparatifs inter-espèces. Par exemple, c'est parce qu'on connait les spécificités communes entre les animaux carnivores, qu'on peut mettre en lumière celles des animaux herbivores... Les modes alimentaires, l'organisation territoriale ou/et sociale, la morphologie, la niche écologique d'une espèce va déterminer, entre autres, ses comportements. Il faut donc prendre en compte toutes ces informations pour commencer à avoir une lecture à peu près objective d'un comportement et des besoins d'une espèce.

Effectivement le chat est par nature un animal solitaire et territorial mais comme tu le soulignes, et grâce à la plasticité comportementale de l'espèce, lié probablement aux effets de la domestication, il est tout à fait capable de développer des capacités sociales avec ses congénères, en cohabitant plus ou moins harmonieusement : partageant le territoire, la nourriture, et manifestant même des comportements d'attachements avec d'autres chats.

Khady

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 10h49

meli2902 Ce qui me dérange dans ce que tu décris, c'est que tout se fait dans un espace hyper confiné. De base, un box ou un van n'est absolument pas rassurant pour un cheval, c'est même tout à fait contre-nature de le faire entrer dans un espace fermé où il n'a aucune visibilité sur l'extérieur. Certains vont même à en faire un "espace de vie", là encore ça me choque pour du H24, c'est totalement contraire aux besoins métaboliques du cheval et à ses instincts naturels. L'argument de considérer cela une solution de "confort" pour le cheval ne tient pas du tout pour moi.
A la limite, si c'était fait dans un pré, j'aurais pu considérer la chose (ignorant tout de ce Couagga a expliqué ici). Mais la méthode Blondeau n'utilise QUE des espaces confinés........ le côté "rassurant" n'est là que pour la communication, et n'a aucune réalité! Ne travailler que dans ces espaces confinés où le cheval ne peut mettre en œuvre aucun de ses instincts de survie, c'est bien là le problème de la méthode! Le fait que le box ou le van soient ouverts lorsqu'on y travaille ne change rien, son champ de vision est réduit à l'extrême et le met de toute façon dans une position de renoncement...

Khady

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 10h57

couagga Très intéressant cet article, merci pour le partage :)
Cependant le fait que le cheval soit non-territorial, même au pré, n'explique pas pourquoi il sépare le lieu de vie du lieu de travail ^^ (j'imagine que les bouquins que tu as cité en disent plus là-dessus!)

Tidesigual

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 11h20

Même si les 2 espèces ne sont pas comparables... le pré du cheval est un peu le panier du chien... même si on peut entrer dans cet espace et que les règles de bienséance sont présentes, on ne vient pas titiller un animal dans son espace de repos et de quiétude ( à mon sens)

Il y a des temps pour tout et des espaces pour tout ...

Parfois les frontières sont floues oui mais tu ne déroules quand même pas une reprise là où le cheval se roule et dort ...

L'article est bien fait... dans mes différentes configuration de vie avec mes chevaux, je retrouve exactement les mêmes données.... des lieux de roulage toujours identiques et les mêmes pour tous les chevaux, des lieux de crottins chez moi très identifiés, des lieux de jeux, des lieux de repos .... beaucoup d'amitié que ce soit entre hongre ou hongre/jument ( à tel point qu'ils s'appellent quand on les sépare les filous !) mais quelques embrouilles au moment du nourrissage.

Mes chevaux savent que le pré c'est le pré et on n'y travaille pas. Ils viennent te voir pour se faire gratouiller, te fouiller les poches éventuellement car ils sont mal éduqués lol mais je ne crois pas pouvoir les faire travailler dans cet espace et à vrai dire je n'en n'ai pas envie.
Je respecte ce lieux comme étant le leur même si j'entends qu'il y respecte ma présence ... en général ils me suivent quand je ramasse les crottins ( et parfois me basculent ma brouette les chameaux !)

Je crois que les animaux n'aiment pas qu'on mélange tout .... ils sont ritualistes et ritualisés à mon sens et il faut les respecter comme tel

Silasol

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 11h37

couagga Concernant les chevaux, il y a une chose qui m'intrigue de plus en plus ou du moins qu'il me semble observer depuis longtemps/tjrs en fait, (je dis "semble" car on ne sait jamais quand on déforme ou pas la réalité par des interprétations ou ressenti perso totalement erroné) c'est une capacité télépathique très importante . J'ai tjrs cette sensation qu'ils perçoivent bcp de choses au delà des distances d'ailleurs. Certains, plus doués que d'autres. On voit des différences entre eux
As tu des éléments d'information sur ces capacités de perception qui me paraissent aller parfois bien au delà de ce que l'on pourrait logiquement concevoir ?

NB : je ne parle pas ici de comm animale.

Couagga

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 15h59

Attention, roman
je ne sais pas faire autrement


khady

Pour essayer de te répondre. Le cheval ne sépare pas le lieu en deux. C'est à nous de le faire, en le matérialisant, pour ne pas polluer son espace vital.

Reprenons. Le cheval est censé vagabonder tout le temps et lorsqu'il se sent en danger, agressé, inquiété de quelque chose, pour retrouver de la sérénité et se sentir à nouveau en sécurité il met de la distance. Donc il s’éloigne jusqu'à retrouver un endroit paisible.
Comme il est sensé avoir des hectares et des hectares à sa disposition (normalement l’aire de déambulation d’un groupe couvre près de 500 hectares !), il lui est donc toujours possible de faire cette mise à distance. Le simple fait d'avoir un grand espace tout autour de lui en permanence participe à l'apaiser, puisqu'il a conscience de toute cette possibilité de fuir. Il n’a donc pas besoin d’organiser cet espace.

Dès lors qu'il est confiné dans un espace clos, la possibilité de fuir disparait ou devient très limité. On lui supprime donc l'option de sauvegarde. Plus l'espace est petit, plus cela le prive de moyens de soustraction à ce qui peut l'effrayer, l'inquiéter, l'agresser. Se soustraire à la contrainte c’est dans ses gènes. Tout son corps est compétent pour être performant dans la fuite.

Dans son box, il est contraint à concentrer toutes ses activités dans 12m2. Dans une carrière c’est dans les 800m2. Dans un pré ou un paddock il va disposer de 5 000 m2 à quelques hectares…. Donc tant qu’il n’a pas au moins une bonne poignée d’hectares à sa disposition, il est contraint ! On est loin, loin, loin du compte pour être dans les clous de la nature. L'essentiel étant de s'en rapprocher et ensuite de pouvoir lui offrir des "compensations" pour rétablir l'équilibre.

c'est pourquoi, afin de lui permettre de retrouver ce sentiment apaisant de sécurité malgré la restriction d’espace, il faut donc s’obliger à ne pas associer certain lieu à une pression sans issue.

C’est nous qui devons délimiter des zones travail/repos. Le cheval ayant un bonne mémoire associative, le respect de cette organisation va favoriser les apprentissages. Le cheval va vite assimiler qu’en tel lieu il doit mobiliser son attention sur l’homme et ne pas chercher à assouvir ses activités habituelles (manger, dormir, groomer) et qu’en tel autre, il peut manger, dormir et groomer en toute sérénité.
Dans l'éthogramme du cheval, la sécurité est prioritaire. Avec l'interaction sociale. Ces 2 éléments conditionnent le bon fonctionnement de tout le reste.

Si la contrainte exercée par l’homme vient envahir l’espace sécurisant de façon réitérée, avec des pressions fortes (incompréhension, inquiétude, peur, douleurs) ce n’est donc plus un espace sécurisant ! Le cheval restera dans un état de veille permanent / latent, sa capacité à l’abandon vers un repos total ne sera pas possible.
Le sommeil de qualité étant en plus un vecteur déterminant dans l’apprentissage, on peut aussi imaginer l’impact que cela peut avoir sur le comportement de cet animal proie qui n’aura aucun lieu de retrait ou assimilé comme tel.

Plus grave et pas forcément visible. Un animal dont la réponse au stress (quel que soit l’intensité de celui-ci) est la seule fuite et qui est maintenu dans une situation rendant impossible celle-ci va développer des réponses dérivantes qui ne relève plus de sa capacité cognitive mais de ses fonctions de sauvegarde.
L’organisme va mettre en œuvre des processus plus ou moins préjudiciables physiquement et psychologiquement, et plus ou moins difficilement réversibles.
Pour les herbivores/proies il s’agit d’inhibition de l’action. Ce comportement de passivité apparente est observable chez de très nombreuses espèces prédatées. Selon le niveau de stress subit, les signes ne sautent pas aux yeux. Un herbivore sans réaction ou avec peu de réaction alors qu’il est confronté à une situation inhabituelle devrait déjà interpeler le manipulateur.

Le cheval est un animal de nature curieuse, émotive, sensible, social… en état de décontraction, d’apaisement, il interagit obligatoirement et il interagit sans agressivité ou défense. Il est actif, réactif, soit par l'approche, soit par le retrait mais il agit, répond.

Pour être efficace et respectueux, les apprentissages doivent toujours se faire en interaction positive. Sinon, on ne fait que construire des systèmes d’inhibition, de défenses et d’agressivité.
Il faut donc respecter les besoins du cheval en lui permettant d’identifier des espaces sécurisants où il pourra se reposer et se soustraire à toutes pressions. Des espaces où l’interaction avec l’homme devient sa priorité sur toutes ses autres activités.
Tout comme on aménage une séance de travail avec des temps d'actions et des temps de repos, on associe les espaces de vie aux activités ou inactivités.

Comme le souligne très justement tidesigual, le cheval est un animal routinier. Ça participe aussi à sa sérénité. Il est capable d’intégrer la nouveauté s’il a un socle de routines solides pour se rassurer. Il a une mémoire associative performante et donc tous les éléments d’une situation sont liés : lieu, personne, odeur, son, moment, contexte émotionnel, etc, etc, etc…
Donc, toujours dans la situation dénaturée de le faire vivre dans des espaces qui sont loin des dimensions nécessaires à son espèce, associer lieu/activité en respectant le lieu repos à tout prix permet de répondre à ses besoins fondamentaux.


silasol

Le cheval est une éponge émotionnelle. De par les caractéristiques de son espèce herbivore/proie/animal de plaine/sociable, il capte énormément d’informations pour anticiper.

Les chevaux entendent des sons émis à plusieurs kilomètres. Donc inaudibles pour nous. Par exemple un cheval peut répondre à un autre alors que 2 ou 3 km les séparent…. Nous on entend rien, eux, ils discutent ! la distance mais aussi des fréquences qui nous échappent complétement. Comparés à eux nous sommes des malentendants.

Ils perçoivent aussi bien mieux les odeurs que nous. Là aussi, des odeurs que nous ne captons pas sur le lieu même ou distantes de plusieurs centaines de mètres… Comparés à eux, encore une fois, on a un odorat défaillant !

Rien qu’avec ces 2 sens plus sa mémoire associative bien plus développés que nous, son monde est porteur de bien plus d’informations que le nôtre. Nous ne voyons, n’entendons, ne sentons pas bien plus loin que nous-même, sauf si le vent nous aide parfois un peu ! tout ce qui nous échappe et que le cheval manifeste peut nous apparaitre comme des sens divinatoires, alors qu’il compile les infos et anticipe en fonction.

Ceci étant dit, notre capacité à nous décentrer, interpréter, questionner, projeter notre pensée peut être aussi bénéfique qu’handicapante. Le cheval en fait les frais car nous lui attribuons des intentions qu’il n’a pas.

Par exemple, lorsque le cheval accueille d’un roucoulement de naseaux son propriétaire celui-ci va interpréter cela en fonction de son désir. Il est heureux de me voir. Il manifeste son amour pour moi. Il s’ennuyait donc il est content que j’arrive pour m’occuper de lui. J’étais triste, il l’a vu et a voulu me réconforter. J’ai caressé le cheval à l’entrée, donc il est jaloux et m’appelle. Il réclame déjà ses carottes parce qu’il est gourmand… etc etc etc …. Finalement, d'une personne à l'autre on peut tout lui faire dire à ce cheval expressif.

Mais en vrai… ce cheval… Il roucoule peut-être dès que quelque chose se passe dans l’écurie, dès que quelqu’un entre dans l’écurie… parce que l’heure de la bouffe approche (c’est dans une heure ou 2 mais lui n’a pas la notion d’heure juste de l’enchainement des activités de son quotidien), parce que ça lui gratte le ventre et que « son propriétaire qui arrive à l’instant » le brosse habituellement sous le ventre (demande de grooming), parce que la présence de son propriétaire est agréable (association personne/activité intéressante)....

Ce que je veux dire par là, c’est qu’il y a obligatoirement une projection subjective de notre part en fonction de ce que nous avons en tête, de notre état d’esprit et de nos attentes inconscientes. C’est extrêmement difficile de se défaire de ça. Nous faisons cela sur notre entourage, sur les personnes avec qui nous interagissons quotidiennement, en permanence. C’est ce qui rend déjà les relations humaines et la communication entre nous si délicates et sujets de nombreux malentendus. Et pourtant, nous partageons le même langage corporel et oral !

On a beau bien connaitre l’éthogramme du cheval, nous restons des humains dans un référentiel humain.
Toi tu supposes qu’ils lisent peut-être dans tes pensées mais ils lisent surtout dans ton langage corporel, dans tes émotions qui transpirent bien au-delà de ce dont tu as conscience, dans tes intentions que ton corps hurlent sans même lorsque tu crois les maitriser. Plus les phéromones, autoroutes de l’information … Plus l'association des événements et de leur déroulement dans son quotidien, et donc tout ce qui va sortir des habitudes et qui va susciter en lui des réponses particulières... Plus... PLus... Tout ce que sa perception riche du monde lui permet d'apprendre et de comprendre...
Oui, d’un individu à l’autre, les compétences sont de niveaux différents, comme pour nous.

Je pense que si on prend conscience de la réalité de toutes ces capacités dont le cheval est dotée et que nous n’avons absolument pas, on réalise qu’il n’y a pas grand-chose de « télépatique » la dedans. Juste un animal impressionnant et finalement méconnu, même par ceux qui se renseignent à fond sur le sujet

Khady

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 16h10

couagga Ok je vois bien le lien maintenant! Merci pour ces explications très précises et pour ta pédagogie :D

Silasol

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 16h40

couagga Merci pour ton " pavé " dont la lecture est fort intéressante (comme tjrs ).
Leur capacité de perception me surprend tous les jours davantage, difficile de savoir où elle s'arrête. Par moment, j'en reste incrédule...mais comment a t il capté le truc ?!

Couagga

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 21h35

silasol

moi ça me fascine
Je reste toujours admirative

Il paraîtrait même qu'ils perçoivent les failles souterraines comme des "vides" sous leurs pieds ce qui les inciteraient à parfois refuser avec insistance de passer à des endroits précis. Evidemment, comme l'humain ne sent rien, ne voit rien, n'entend rien, ne mémorise rien... il va dire "qu'il est bête", "il fait semblant", "il se fiche de moi", etc etc etc.....
Honnêtement, je ne sais pas si c'est vrai... mais ça ne m'étonnerait pas

Shiho

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 21h37

couagga : merci pour les explications, je vais aller potasser tes liens.

Rinkui

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 21h41

couagga Si c'est vrai c'est vraiment vraiment impressionnant

Couagga

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 22h06

rinkui

N'est-ce pas en y réfléchissant c'est tout à fait crédible.
On sait par exemple que les animaux perçoivent les tremblements de terre, les tsunami et autres irruptions volcaniques bien avant qu'ils ne se produisent, en sentant les vibrations souterraines, les changements de pressions atmosphériques et je ne sais quoi d'autres. Donc les vides souterrains ont peut-être une résonnance particulières, modifient les échanges magnétiques entre terre et air... que sais-je

Couagga

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Méthode blondeau
Posté le 13/06/2018 à 22h09

tiens, ça me fait penser....
En parlant de la notion d'espace et de fuite....

Comment percevez-vous le rond de longe à présent ?
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Méthode blondeau
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