brei_zh a écrit le 25/09/2018 à 17h15:
@altaiir
C'est bien de savoir ce qui nous arrive, ça aide à accepter. Et le spécialiste sera peut-être bienveillant et à l'écoute, pour le côté psy, c'est un plus aussi.
Les pros de santé compétents, il y en a, il faut juste avoir accès à eux.
Une de mes amies avait des douleurs partout, une perte musculaire impressionnante et elle n'avait rien aux examens. Elle a failli finir internée parce qu'elle a vraiment pété un boulon et qu'on lui disait que ses douleurs étaient "dans sa tête" ("dans ta tête" à un moment ça finit par devenir synonyme de cinglée...). Elle a vu des médecins généralistes et spécialistes, des naturopathes, des ostéos, des nutritionnistes, des rebouteux... chacun y allait de son explication.... c'est le stress/le gluten/ le lait de vache/ une carence en chais pas quoi/ vos yeux qui ne sont pas symétriques... Bref, une longue errance...
C'est un médecin spécialisé dans "les maladies qui n'existent pas" qui lui a trouvé 3 problèmes bien réels, dont la maladie le Lyme, qui l'a sortie de là.
Il est déconventionné, donc pas du tout remboursé et lui a fait promettre de ne le recommander à personne parce qu'il est débordé...
Ah oui punaise, je compati pour ton ami... c'est tellement dur de trouver des pros de la santé compétente (enfin, je dis ça, pour la sécurité pareil, j'ai des soucis avec la police etc... donc c'est dans tous les domaines).
Des mauvaises expériences, j'avoue que j'en ai à la pelle. Et encore, ça a début à une époque où je n'allais jamais à l'hôpital donc on ne pouvait pas me dire que j'abusais. En ce moment, j'ose même plus aller à l'hôpital tellement j'y suis allée en peu de temps. J'ai peur qu'on me dise que j'exagère, que je suis folle... sauf que chaque fois que j'y vais, on me découvre un truc plus ou moins grave.
Idem, le coup de : c'est dans votre tête. On me l'a faite aussi. Pour finir par me diagnostiquer quelque chose trois jours plus tard.
J'avoue que c'est pas dans mes habitudes, à la base, de ne pas faire confiance aux médecins... mais là j'avoue que c'est devenu le cas, clairement.
D'ailleurs il faut que je réclame mon dossier médical qui va être décortiqué pour des fautes. Parce qu'au bout d'un moment, moi je me dis qu'une erreur, ça arrive. Mais à chaque fois et systématiquement, suis pas sur que ce soit normal quoi... Fin voilà.
Après, pour le côté psy... je leur demande pas tant dans la mesure où c'est hopital. Là où je disais que on m'avait dit : c'est vous qui avez pris ces médicaments, assumé... C'était... en hôpital psy ! Donc là ça me fait un peu peur et j'apprécie pas.
Après, quand je vais consulter pour des douleurs, au dos, au foie.. je m'attarde pas franchement sur le côté psy. Je demande juste des réponses aux problèmes.
Mais en hôpital psy, se faire traiter comme de la merde... j'avoue que c'est moyen...
en plus, dans mon cas, je suis notée suicidaire, donc j'ai plus aucune crédibilité et comme on m'a expliqué, ce que je comprends au premier abord mais... c'est tout. C'est qu'ils ne veulent pas soigner quelqu'un qui cherche à mourir. Car c'est du temps investi pour rien et qu'ils sont là pour sauver les gens.
Euh... oui mais non quoi. Du coup, moi je sais que si les médecins ont accès à mon dossier médical, c'est mort.
enfin voilà...
pour la petite histoire, je me souviens qu'à l'hôpital psy. la troisième nuit sans boire, manger, dormir et en crevant de mal. L'infirmier à la con (désolée mais elle, c'était une spécialiste...) de nuit m'avait dit que je n'avais rien. J'avais répondu que j'allais commencé à me taper la tête dans le mur. Elle me répond : mais vous avez des idées suicidaires ? C'est grave.
J'avais répondu : non mais j'ai MAL !
Genre mal... très mal. Archi mal. A me taper la tête dans le mur quoi... mais non, là, la compréhension, on oublie. La même infirmière de nuit qui, ce soir là, m'avait dit à 22h qu'elle allait appeler le médecin de garde, sur ma demande, car beaucoup trop de douleur. Et qui revient à 23h en me disant : vous ne dormez pas ?
Ben non, j'ai mal.
- ah oui, j'ai oublié d'appeler le médecin de garde.
Il n'empêche que j'avais été diagnostiquée le lendemain et j'avais bien raison d'avoir mal...
Enfin voilà... après, j'insiste clairement qu'on trouve des bons médecins et ceux là... faut les garder !
Moi j'ai une psychiatre juste magique... et rien que pour son suivi... je vais pas changer de région en déménageant car je sais que j'en retrouverai pas une comme elle.
Sauf qu'on tombe pas si souvent sur des personnes top..