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Montant engagement clubffe non visible?
Posté le 19/02/2019 à 15h15
Les équipes compétition c'est très répandu, c'est même le système très majoritairement mis en place dans les gros centres-équestres, ou ceux qui veulent développer de la compétition.
La mise en place de cours compétition permet essentiellement aux enseignant d'y associer systématiquement le même cavalier au même cheval, pour construire sur la saison un couple. Dans certains centre équestres, en début d'année (scolaire) les enseignants peuvent repérer un couple qui fonctionne bien et proposer d'intégrer une équipe compétition.
Je peux citer un gros club alsacien qui fonctionnait ainsi il y a une quinzaine d'années, avec des équipes compétition de dressage, CSO et TREC, la construction d'un couple sur toute la saison, un stage de préparation intensif aux open et en fin de saison, la participation. Ca donnait de sacrées progressions et ça avait pas mal de sens. Ca n'empêchait pas l'existence d'autres cours, dont un, de deux heures (une une des deux au choix) le samedi, qui ciblait des adultes axés loisirs, qui avait beaucoup de succès.
Je t'accorde par contre que cela filtrait l'accès à la compétition, pas forcément sur la saison mais sur l'accès au "championnat", très clairement. Maintenant si on y réfléchit, que l'accès à la compétition soit soumis à l'avis de l'enseignant ce n'est pas tant un problème, si? Le problème de ces dix dernières années, qui se répercute directement sur le niveau des cavaliers sur les concours club des régions à l'open, c'est surtout que les cavaliers eux-mêmes décident qu'ils sont aptes à aller en compétition, en se passant d'investissement technique ("ce qui compte c'est que je me fais plaisir") et de lecture du règlement.
On aurait pu éviter d'en arriver là de plein de manières différentes, mais c'est trop tard.
Faut pas se tromper: personne ne fait d'injonction au boycott ou au changement de circuit, les gens évoquent des alternatives, ils ne les ont pas inventées, ils en ont l'expérience. Après chacun en fait ce qu'il peut/veut.