Outre le prix de l'entretien, il y a aussi le coût de la vie!
Avant de te lancer dans l'aventure, il faut que tu sois déjà installé dans ta vie. Parce que c'est facile de sortir 300€ quand on est logé mais quand on a un chez sois, c'est pas la même.
Et ce que je vais dire ne va pas plaire a certains mais ne compte que sur toi pour vivre et faire vivre ton cheval. Il faut que le jour où tu te retrouves toute seule (volontairement ou pas), tu puisses faire face.
J'ai des situations terribles autour de moi donc c'est pas un conseil dans le vent.
Quand au coût du dit cheval, certes, c'est moins cher de les avoir "a la maison" ou de loué un pré. Mais c'est aussi un tas d'em*rdes. C'est pas tout rose du tout.
_ Il faut y être tout les jours, été comme hiver. Avec l'eau qui gèle ou les clôtures a refaire par 40°.
_ Il faut pouvoir s'organiser pour les passages des différents pros (et quand tu travailles, c'est tout de suite plus compliqué).
_ Il faut être sur d'avoir le pré a long terme, c'est jamais drôle de devoir trouver une solution en urgence.
_ Il faut avoir de quoi les mettre en pension si blessure ou gros soin.
_ Il faut entretenir! Et c'est long ... Et chiant ... J'ai encore eu deux arbres de tomber sur mes clôtures cet hiver par exemple. Et j'ai du faire nettoyer un bocage aussi. Et ça coûte de l'argent, forcement.
_ Faut dire en revoir a une partie de sa vie sociale. Parce qu'il faut passer au pré mettre le foin au lieu d'aller au ciné.
_ Et faut aussi dire adieu aux weekends évasion et aux vacances. Parce que Pompon, il reste pas seul (d'ailleurs, il ne vit pas seul ...).
_ Et faut nettoyer. Franchement, quand tu as sortie 20 ou 30 brouettes de fumier en pleine hiver, dans la boue, tu revois tes choix de vie
J'oublie un tas de truc mais vraiment, c'est pas tout beau d'avoir ses chevaux "chez sois". Oui, c'est moins cher qu'en pension mais c'est beaucoup de contrariété. Et il faut en être conscient.
J'ai l'air cynique mais c'est une réalité que beaucoup oublie. C'est bien pour ça qu'on voit des tas de chevaux dans un état lamentable ou dans des terrains pourries.