frederique3560
L'herbe rase ou haute produit de la même façon des sucres et amidon par photosynthèse avec la lumière du soleil la journée et utilise ces sucress pour pousser la nuit si les températures sont douces au dessus de 5-6 degrés et si ces températures sont inférieures, les sucres sont stockés de la même façon dans l'herbe haute ou rase. L'herbe rase ne stockera pas plus de sucres que l'herbe plus haute et ne sera pas plus riche en sucres que l'herbe haute.
De l'herbe à l'ombre des arbres sera moins riche en sucres.
De même, les jours pluvieux et couverts.
Tout réside dans la possibilité de produire des sucres la journée avec le soleil par photosynthèse et à utiliser ces sucres la nuit lorsque les températures sont douces par la respiration.
Voir l'article "factors affecting NSC in grass"
http://www.safergrass.org/articles.html
L'herbe courte en hiver, oui , est riche en sucres car durant les journées ensoleillées, l'herbe produit des sucres par photosynthèse et ses sucres s'accumulent et sont stockés parce qu'ils ne sont pas utilisés la nuit ( températures basses, gel). C'est pourquoi, l'herbe en hiver reste dangereuse pour les chevaux qui ont /ont eu un SME/dérèglement de l'insuline et fourbure endocrinienne.
Ce n'est pas la hauteur de l'herbe qui fait sa richesse en sucres mais le fait qu'elle puisse ou non les produire par photosynthèse et les utiliser ou non par la respiration.
NB: petite remarque, lors de l'epiaison avant floraison, les épis sont riches en amidon.
L'essentiel est de savoir lorsque l'herbe est la plus pauvre en sucres+amidon (En dehors du fait que les épis des graminés avant floraison sont riches en amidon xe même que le trèfle.
Donc qu'une herbe soit haute ou rase, lors de journées ensoleillées et de nuits douces, l'herbe est la plus pauvre en sucres en fin de nuit/début de matinée et la plus riche en sucres en fin de journée.
Donc pour les chevaux à risque de faire ou ayant fait ou ayant un dérèglement de l'insuline (SME ou SME+DPIP) et donc risque/historique fourbure endocrinienne, la période où l'on peut les mettre à l'herbe est , tôt le matin jusqu'à 10h du matin, et les journées couvertes et pluvieuses avec des températures douces.
NB: retour à l'herbe dans ces horaires pour les chevaux ayant fait un dérèglement de l'insuline et fourbure, uniquement bien sûr si tout est rentré dans l'ordre, c'est à dire retour à une sensibilité à l'insuline ( avec perte de poids si nécessaire) et rétablissement par rapport à la fourbure ( rotation P3 corrigée par parage de réalignement et donc pieds parfaitement réalignés...)
Autre remarque : les sucres sont glucose, fructose et saccharose. Seuls les sucres et amidon sont impliqués comme déclencheurs d'un dérèglement de l'insuline, puisque le glucose issu de la digestion enzymatique de ces sucres dans l'intestin, va susciter une synthèse d'insuline par le pancréas, l'insuline permettant l'entrée du glucose dans les cellules cibles.
Les fructanes dans l'herbe, forme de stockage des sucres, ne sont pas préoccupants dans la mesure où ce sont des fructoligosaccharides .Ils sont transformés en acides gras volatils par fermentation dans le gros intestin et le caecum.
Ils ne sont pas des déclencheurs de dérèglement de l'insuline ( puisque non digeres en glucose)et de fourbure endocrinienne ( toutes les fourbures liées au pâturage et 90% des fourbures..)
L'ingestion massive de fructanes qui n'est possible que expérimentalement *( l'inuline est utilisée) et non pas pour un cheval au pré, peut déclencher une fourbure de type fourbure liée à une sepis, cas rare de fourbure qui est secondaire à une maladie primaire (colite, metrite, endotoxemie, ingestion massive de grains..) avec Syndrome inflammatoire systémique et cheval en clinique .
* je veux dire que la quantité de fructanes nécessaire pour déclencher une fourbure SRL, ne peut pas être ingérée naturellement par un cheval à l'herbe au vu de la teneur en fructanes de l'herbe et de la quantité dhsrbe ingérée en moyenne par un cheval.
http://www.thelaminitissite.org/do-fructans-cause-laminitis.html