cristalmarie
J'accepte sans problème les choix de chacun. Ce que j'accepte moins c'est le refus des conséquences de ces choix, les argumentations bancales, les comparaisons fumeuses (pour rester gentille), le colportage des on-dit sans prendre la peine de vérification ou même la seule prudence de rester dans l'hypothèse, le conditionnel.
Et cela, j'insiste, quelle que soit l'opinion défendue.
La liberté absolue est une utopie. Un chouette sujet de débat philosophique, comme l'intelligence et la beauté d'ailleurs. Dans la réalité, la liberté est toujours relative (comme l'intelligence et la beauté), donc chaque choix engendre un redimensionnement de l'espace de liberté. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le luc du crémier
La liberté s'exerce toujours dans un cadre contraint, et c'est une liberté de choix qui engendre des conséquences. C'est donc à ce moment du choix qu'il faut prendre ses responsabilités, puis assumer les conséquences. C'est le principe même de la vie. D'où la nécessité de se questionner avant pour réfléchir en se basant sur des informations les plus justes possibles, au moins ça permet de savoir où on met les pieds, chercher des informations justes aussi bien pour abonder son intuition que pour la soumettre à contradiction, ça permet de consolider son choix, le modifier ou l'adapter. Plus le sujet est périlleux plus on devrait se nourrir de sources d'informations fiables et défendant différentes postures.
C'est bien de savoir objectivement pourquoi on fait tel choix. Objectivement. Pour justement savoir du mieux possible ce à quoi on renonce et ce pour quoi on signe.
Et surtout, une culture qui n'est pas dans l'air du temps : accepter de se tromper, être capable de faire machine arrière, de reconsidérer sa posture et son choix, sans y voir un renoncement à sa personnalité, son égo ou son intelligence. Et là, y'a aussi du boulot
