frederique3560 A aucun moment je n'ai parlé de mon "sacrifice"
en tout cas il est clair que je n'en fait pas et qu'il est hors de question que j'en fasse de toute façon. Je n'ai pas demandé à naître (mais ne tiens pas non plus à mettre fin à mes jours rassurez vous), il est hors de question que je me saigne à la tâche.
D'autre part critiquer le travail saisonnier montre une réelle méconnaissance de l'économie de certains territoires.
Sans saisonnier, M. et Mme tout le monde et leur marmaille risquent d'être bien perturbés : plus de camping, plus d'hôtels, plus de colonies de vacances, plus de prestations sportives (rafting, accrobranche, canyoning, chiens de traineau et j'en passe), plus de locations de ski et de remontées mécaniques, plus de surveillants de baignades... et la liste est très longue !
Or dans ces territoires, à l'intersaison, des jobs qui tiennent pile poile entre les deux autres... Bah il n'y en a juste pas. L'oisiveté n'est pas un choix.
Si demain tu interdits aux saisonniers d'être dépannés par pole emploi - où rien qu'en diminuant fortement leurs aides comme ça va être bientôt le cas - , et bien ces derniers, soit ils vont aller se positionner sur des contrats longs, prenant la place de personnes qui elles avaient véritablement besoin de stabilité, soit ils vont aller bosser au black.
Quant aux jeunes, entre mettre l'accent sur l'orientation et les débouchés au collège puis lycée, et leur cracher qu'ils ne sont que des faignasses idéalistes, il y a un monde !