Que voudriez vous changer après la crise du covid?

Et c'est là que je parlerai de cet aspect de la vie, des relations animales et du bien être animal. Parce que pour être bien dans leurs baskets, le facteur cheval peut bénéficier de nombreuses choses. J'ai bossé avec un large panel de situations d'hébergement. Du centre équestre parisien monté sur une décharge, multipliant les logements des chevaux voir plusieurs par boxes, aux utilisateurs de stalles, à ceux n'ayant pas 1cm² de construction (ni mobilier) et aux champs immenses, ...
A tous ces chevaux ,l'environnement du bien être pour moi n'est pas tant lié au heures de boulot où à l'intensité qu'à l'esprit qui y reigne. Alors je ne puis préter aux amateurs mon expérience mais juste leur demander de voir leur propre expérience de relation au sein du monde professionnel. (ça peut être dur, on peut faire des heures vivre dans du petit, du vieux) ,le primordiale reste l'ambiance au travail.

ça commence par les murs pour les chevaux et par leurs accompagnants premiers, grooms, palefreniers.

En France on considère le premier comme primordiale au second. Pourtant nous mêmes ,animaux on sait bien que le lieux ne fait pas le plaisir , le bonheur ,le bien être.

Digression? Comment assurer de nos jours financièrement la disposition de l'équitation au plus grand nombre lorsque l'on rêve les conditions d'hébergement et d'activité des animaux?

A l'heure actuelle je pense cela ,juste irréaliste.

Je rejoins celles d'entre vous qui aimeraient voir une équitation plus respectueuse des chevaux, ce qui passerait par de meilleures installations, plus d'espace pour les chevaux, et peut être, une hausse des prix je n'en sais rien. Je suis tout à fait d'accord avec la personne qui disait que pour faire du ski on va à la montagne, pour voir la mer on va à la mer,... Pour moi l'équitation est un sport d'extérieur et de nature, qui est donc incompatible avec sa pratique en plein centre ville.

J'aimerais bien aussi que les clubs gèrent mieux leurs retraités. Je connais plusieurs clubs qui assurent à leurs cavaliers que pompom est parti dans un pré en Normandie, sauf que pas de chance je connais un boucher chevalin à qui ils ont proposé ledit pompom... (je vous "rassure" il ne prend que des chevaux élevés pour la viande, il n'accepte pas les réformes). Pour moi ça devrait faire parti du lot, un club avec des chevaux bien entretenus, du matériel adapté, un mode de vie sain et une retraite assurée. Forcément ça a un prix et ça ne tirera pas les prix vers le bas.

La pratique de ce sport fait que les prix sont élevés, les installations, l'entretien des chevaux, le matériel, etc, tout ça à un prix. Dans les clubs de campagne où j'ai pu monter (à côté de Lamotte) on était loin des "filles gâtée de parents friqués" (je ne sais pas vraiment ce que ça signifie d'ailleurs). Je pense aussi que tout est une question de priorité, j'ai rencontré des personnes dont les parents auraient eu largement les moyens d'assumer une DP, voire même une pension, mais les parents ne le souhaitaient pas, et c'est leur choix. Au contraire j'ai vu des familles qui avaient vraiment peu de moyens mais qui mettaient tout leur argent dans le poney pour les enfants, les DP, le matériel,... J'ai même connu une famille qui avait 3 très bons poneys pour ses enfants qui sortaient dans de très bonnes épreuves, franchement je pensais qu'ils étaient pleins aux as et en fait j'ai appris plus tard qu'ils étaient endettés comme pas possible. Donc bon, les apparences parfois, il faut se méfier.

Enfin je suis désolée ça peut paraître dur mais oui quand on a pas les moyens bah on fait pas. On ne peut pas dire que l'équitation est accessible à tous car c'est impossible, surtout dans les grandes villes. En campagne une heure de cours par semaine c'est quand même loin d'être réservé à une élite...

lakchmi

Pour la question de l'accès au foncier de la concurrence aux agriculteurs,



Pour moi,
--> le monde agricole ne crève pas la dalle, c'est une généralité bien discutable (mais un autre débat),
--> il ne s'agit pas d'enlever des terres aux agriculteurs pour les donner aux chevaux. Les chevaux peuvent vivre dans des espaces de déprise agricole (collines, landes, espaces difficiles à cultiver pour les agriculteurs mais qui permettraient aux chevaux d'avoir accès à une vie en troupeau & dans des espaces dignes de ce nom).
--> Pour moi c'est tout le système d'installation dans la filière équine qui est à revoir, si on s'installe sur une petite surface on ne peut faire que du paddock et la terre n'est donc plus agricole. Par contre en s'installant sur des vraies surfaces (comme dit plus haut, terres en déprise agricole), on devient agriculteur et cela donne justement accès aux aides de la Politique Agricole Commune. Donc 1) on offre de la surface aux chevaux & du bien être 2) c'est tout le métier qui change, au lieu de faire des boxes on fait des clôtures et de la surveillance (perso je préfère mais bon). Par contre ça demande aussi de la compétence de gérer des chevaux en extérieur, donc la base pour moi serait une meilleure formation des détenteurs d'équidés qui en club sont souvent moniteurs d'équitation - ils savent donc monter à cheval; et pas forcément lui offrir un cadre de vie adapté.

Oui, je ne sais pas si les nouveau moniteurs connaissent les chevaux ou même savent monter, un an maxi pour embrasser la globalité de l'équitation autre que les cours de club qu'il ont reçus, quand bien même le programme serait exclusivement basé sur du perfectionnement.
L'idée que j'ai eut de l'équitation quand j'ai débuté y'à 40ans c'était un type chef d'orchestre gérait les chevaux la compta et le publique ,seul.

Pas sur que les animateurs soient nombreux à l'heure actuelle à posséder les trois choses.

Mais je pense qu'avec le baguage qu'ils avaient avant d'entrer en formation ,les moyens et le diplôme qu'ils passaient alors ,ils étaient plus préparés à gérer à moindre coût ,se rapprochant d'une certaine autarcie.