Et en effet, la démocratisation n'a peut-être pas aidée. On pouvait s'attendre à une économie d'échelle, mais finalement le gentil Pompon s'arrache à prix d'or.
Je pense que le niveau global des cavaliers ne permet pas d'exploiter une partie des chevaux, beaucoup trop techniques. Du coup, le cheval gentil et sans histoire, que ce soit pour la balade, le CSO ou le pony games, s'arrache à prix nettement supérieur aux autres, qu'il soit de très bas ou de très haut niveau.
Il n'y a pas que le super cheval de CSO qui vaut cher. Toutes proportions gardées, le pompon qui saute trois cavalettis par semaine avec un sac sur lui, il vaut lui aussi très cher par rapport à ce qu'il sait faire.
Ceux qui ne valent pas cher par rapport à leur capacité, c'est les difficiles. Celui qui plante au bout du deuxième saut ou tu ne l'as pas accompagné, celui qui passera jamais la barrière bleue, celui qui chauffe tellement qu'il faut rester au pas au bout du deuxième exo et celui qui t'allume à pied.
C'est peut-être un effet du rajeunissement des pratiquants de l'équitation. Forcément, quand on est petit on a pas les capacités ni l'expérience et il faut des braves poneys. Mais c'est peut-être aussi parce que finalement "l'abandon" en cours de route est lui aussi hyper fréquent et en moyenne les cavaliers n'ont pas trop de bouteille, au final. Sur toutes celle qui ont débutées, il reste combien de personnes quand on commence à arriver au galop 5/6 ? Non pas que le galop 5 soit un niveau de ouf, en plus.
Pour la plupart d'entre nous, nous n'aurons pas les moyens de gérer un cheval vraiment technique. Tous ces chevaux là ne pourront pas être montés à la mesure de leur capacité. Et finalement, on veut tous le même. Donc les prix flambent pour le gentil pompon