bluedu22
Je discute avec les chasseurs
. Et j'ai la chance que ça se passe très bien dans les rapports humains dans mon coin. Dans d'autres endroits où j'ai pu vivre, ce n'était pas toujours le cas.
Enfin je discute avec ceux qui ont vraiment envie de discuter, avec les autres, ceux qui me tiennent des discours comme Tonya, je ferme ma gueule et j'attends que ça passe, c'est impossible de donner un avis contradictoire, d'essayer d'argumenter, même en nuances et gentiment. Ils ont raison et si on n'accepte pas on est des cons ignorants. Donc, bon... ça limite les échanges. Et puis comme ils ont des armes, chassent tout autour de chez moi et que je ne suis pas joueuse, jamais je ne tenterai quoique ce soit.
Mais le reste, ce que j'ai listé, c'est ce que j'observe chaque année, ce sont juste des faits permanents. Pas juste de temps en temps parfois... C'est comme ça que ça fonctionne.
Et je ne vois pas à quel moment, avec ce genre d'agissements on peut revendiquer le moindre sens écologique, d'amour de la nature, ect... C'est jute incohérent.
D'ailleurs les chasseurs qui aiment traquer, avec leur chien, dresser le chien à suivre les pistes, ces chasseurs là j'en ai déjà rencontré quelques uns, ils tirent rarement, ne gueulent pas dans les bois, ils sont passionnants à écouter et ils fuient la majorité des autres chasseurs car ils sont loin d'être en nombre.
J'ai déjà aussi côtoyé des lieux où en plus, les chasseurs, sont agressifs, braconnent, c'est l'enfer mais... comme ils sont armés, les gens ferment leurs bouches
Logique.
Les deux camps ne sont pas les mêmes, je ne suis pas d'accord. Mais comme toujours c'est plus simple d'opposer deux caricatures pleine de préjugés que de discuter vraiment et surtout d'admette ses erreurs et de faire des compromis. Donc les extrêmes accaparent le débat avec des arguments caricaturaux et de l'agressivité.
Pour arrêter les proliférations faudrait commencer par arrêter de nourrir (agrainage et nourrissoirs) et laisser la nature faire. Ensuite on aura une vraie vision du déséquilibre des populations et alors on pourra parler de régulation intelligente. Les chasseurs nourrissent pour fixer les populations chassées sur leurs périmètres. Une espèce qui trouve abondance se reproduit, sans surprise... Donc oui entre l'éradication des prédateurs naturels et le nourrissage, ça pulule... Et avec la réduction des territoires naturels le phénomène s'amplifie.
Pour réintroiduire une espèce autant éviter de lui tirer dessus. Je cherche encore la logique des lâchés de Faisans. Pour l'instant personne n'a su me l'expliquer, même pas les bons et raisonnables chasseurs avec qui je discute puisqu'eux mêmes sont contre.
Parce que réintroduire des faisans qui sont incapables de s'éloigner des humains et de la route et ont à peine parcouru 100 mètres entre le moment où les chasseurs les déposent et où ils leur tirent dessus... comment dire
ça aussi c'est de l'écologie qui m'échappe
Pour le coup, question réintroduction d'espèces sauvages, les associations de protection de la faune sauvage et les scientifiques spécialisés sont quand même mieux placés que les chasseurs. Au moins eux, ils lâchent uniquement des animaux possédant toutes les capacités de survie avec le vrai souhait qu'ils se reproduisent. Pas celui de les ranger dans le congél à la fin de la journée...
Les chasseurs ont le droit de boycoter qui ils veulent, par contre, comme souvent pour une partie d'entre eux, ils accompagnent ça d'agressivité, de violences, de menaces. Ils ne valent pas mieux que les vegans hystériques qui dégomment les boucheries.
Le monde n'est pas scindé en deux : d'un côté des chasseurs débiles et agressifs qui se prennent pour des dieux de l'écologie et de l'autre des vegan nés dans le 92 suceurs de caillou vandaliseurs de boucherie.