Les chasseurs et le boycott

Biensûr qu'il faudrait revoir certains codes alimentaires, de vie, mais cela commence par le consommateur.

Merci Gobi pour ta vision altruiste. Quel autre métier que le corps agricole est le plus décortiqué par les citoyens? AUCUN

Mais toutes les personnes lambda ont un avis sur leur monde, savent mieux qu'eux comment gérer leur gagne-pain.
Mais on occulte le fait que certains crève la faim et qu'à force de les diriger, ils ne peuvent tout simplement pas s'en sortir.
La 1ère cause de mortalité de ce milieu est le suicide. Peut-être que si tout le monde arrêtait d'harceler les agris, ils se sentiraient moins sous pression.

Pour s'en sortir ils doivent toujours produire plus, cela a un impact sur le bien-être des animaux, sur les terres. Pouvoir vivre de son labeur et non ne faire que de survivre.
Si le consommateur était prêt à payer les produits à leur juste prix et que les distributeurs arrêtaient de payer une misère pour se dégager plus de marges, peut-être aurait-on un vrai dialogue.

marlin

Je ne comprends pas comment je dois prendre cette partie : ironie ?

Complétement d'accord

100% d'accord avec ce que tu as écrit
Tout le monde doit prendre sa part de responsabilité et modifier profondément ses pratiques. Tout le monde, en arrêtant de minimiser son impact, ses dérives et rejeter la faute sur les autres aveuglément.

ardennesacheval





Des abattages massifs créent aussi des conditions de déséquilibre brutal. La protection des parcelels me parait indispensable au moins le temps que les équilibres se modifient, peut-être même durablement pour permettre une cohabitation.




Je n'exclue pas l'homme des espaces naturels. comme dit au-dessus, l'homme est naturel donc son impact fait partie de al construction des environnements, des écosystèmes. ce qui me parait incontournable et urgent c'est de réfléchir nos actes et nos interventions (prélèvement, modification, ajout ...) en terme de bénéfice/risque ou impact négatif/positif. Revenir à un mode de vie/de consommation plus simple, plus sobre, plus lent aussi pour limiter nso impacts destructeurs. la cohabitation de l'homme avec le reste du vivant fait aussi de très belles choses !
En excluant l'homme de ces équilibres, on tronque je pense le problème.


Des fois je me dis qu'il devrait y avoir des chartes de bonne cohabitation, construites avec les gens qui vivent sur place et qui connaissent leurs milieux de vie et que personne ne devrait avoir accès à un lieu sans en avoir pris connaissance. La ville est un espace construit par et pour l'homme.

couagga

tellement !

gobi alors il n'y a plus de quotas mais des grilles tarifaire, tu vends ton lait soit en A,B ou C , les 3/4 du temps tu vends en B.

En A, c'est que ton lait est le top du top du top et qu'il y a beaucoup de demande mais peu d'offres et que tu ne dépasse pas un certain nombre de litre de lait par jour, bref c'est un cahier des charges très contraignant ( taux de matières grasses, taux de leucocytes etc etc), c'est souvent au printemps qu'on a le prix A car les compteurs sont remis à zéros et que les vaches sortent manger la bonne herbe donc ça joue sur la qualité du lait

En B, le prix a baissé par rapport au A, tu as le droit de produire un peu plus de lait (tu as un quotas mis en place par la laiterie par rapport a la grille) ton lait n'est pas forcément de moins bonne qualité mais il est peut être un peu plus pauvre en matière grasse.

Et en C, t'as explosé ton quotas en B, tu es déficitaire par rapport à ce que tu produit, il vaudrait presque mieux jeter ton lait que de le vendre à ce prix là

entièrement d'accord mais malheureusement le pilier "économique" est le plus prégnant... pas le pilier "durabilité"...
replanter des ha entiers d'une seule essence ça ne rime à rien question "écologie" non plus...

ici ds la réserve naturelle ils chassent...

et récemment ils ont abattu une parcelle de pins contaminée par la maladie, avec des méga-engins donc fait une "autoroute" pour accéder à la parcelle, rien pas un buisson n'y est resté debout (adieu mes sureaux, j'ai rien récolté cette année)

la parcelle, conifères "éparpillés" avec d'autres essences qui poussaient entre les rangs.


et l'accès de 5m de large en broyant tout ! là c'était les essences particulières de la réserve avec épines-noires, recouverts de lichen, en buisson dense bref une vraie "réserve" de biodiversité...

le "truc" qu'il y a aussi mnt c'est que tout le bois qui ne "sert à rien" va aller à la fabrication de pellets, donc on prend les arbres "de valeur" et tout le reste est broyé sur place...
après ces endroits deviennent des champs de ronces... tt ce qui est "mis à blanc" met bcp de temps à se repeupler, que ce soit en animaux ou végétaux.

Oui mais pour ça il faudrait augmenter les salaires, les retraites, l'AAH, et le RSA. Nous en France, on est pas tous avec des salaires mirobolant de banquiers Suisses (rhhhoooo le gros clichés sur les Suisses )

Tiredaile: oui mais en Suisse on paie de GROSSES assurances obligatoires, de GROS loyers, sans compter la bouffe OH le cliché qui tombe


2ème cliché: en vente directe viande ou légumes ne sont pas plus chers qu'en grande surface.
Pour ex: à ma petite boucherie du coin je trouve les côtes de boeuf (attention c'est pas la viande de tous les jours) à 40 Euros le kg. En grande surface 65 Euros... il suffit que le consommateur ouvre les mirettes

3ème cliché: on est pas tous banquiers et on a pas tous un compte caché, nos maisons sont à 90% toutes hypothéquées, ah le rêve qui s'envole

Enfin nos chasseurs sont civilisés, ne confondent pas un cheval avec un sanglier, disent bonjour, laissent propre les endroits qu'ils fréquentent, rappellent leur chien lorsqu'ils croisent du monde. Cliché or not cliché?

Je crois qu'il n'est pas uniquement question d'augmenter les salaires. Si bien sûr, pour les gens qui sont vraiment tout en bas de l'échelle des revenus mais il faut aussi et surtout éduquer les gens à choisir et à moins consommer. Non on ne peut pas tout avoir et ça devrait être normal !Les revenus qui te dispensent de choisir me posent de grosses questions sur la viabilité de notre système (voire de la survie de l'humain sur notre planète).

Enfin comme le dit marlin (qui ne m'a toujours pas expliqué comment je dois recevoir son message ), il s'agit aussi d'être acteur de sa consommation. Beaucoup de gens pensent que faire ses courses en supermarché coute moins cher. En vrai pas sur tout, je consomme bio et local beaucoup de choses, beaucoup en vente directe et pas pour plus cher je pense. Des carottes anciennes non bio à inter en produit d'appel étaient au même prix que les carottes d ecouleurs variées chez ma maraichère ! Y'a des produits d'appel qui font leur job mais si on prend le ticket moyen, pas sûre que je dépense plus dans mon épicerie bio de petit village parce que j'achète moins de merd***lles et pas ( ouq uasi pas) de plats préparés, je suis pas tentée par des tonnes de trucs inutiles (ou presque).
Et puis en vrai les bons produits agricoles ça a un cout de production... Je ne trouve pas normal de ne pas payer un prix juste. Si le prix des produits englobait leur cout environnemental et en matière de santé (et de transport), aps sûre que les produits locaux et bio seraient encore plus chers...

gobi

encore faut il que les produits achetés soient bons.

Je fais partie des gens qui n'ont pas un gros salaire et qui achètent au moins cher, même si c'est compliqué parce que je n'aime rien ...

J'ai 2 exemple en tête, 500g de fraise française au même prix que le cageot de 3 kg espagnole, je me dis allé pour une fois j'achète français et pas le moins cher, elles étaient sans aucun gout ... les espagnoles moins cher elles elles étaient bonnes ...

Et la viande, j'aime pas grand chose mais la viande oui, donc je me dis allé je vais acheté un bon morceau de viande chez le boucher, je paye ça une fortune, surement le vrai prix comme tu le dis, la viande était dégueulasse, dure comme pas possible, on galérait même à la couper, et à chaque fois que je vais chez le boucher c'est la même je me retrouve toujours avec des viandes pas bonnes, en tout cas qui ne valent absolument le prix qu'on la paye.
Chez lidl, les bavettes coutent 5 euros les 2 et sont clairement délicieuses, un régal, les faux filet pareil, alors honnêtement consommer local ok mais encore faut il que ça en vaille le coup.

Pareil que Gobi, la vente locale en direct ne vaut pas forcément plus cher qu'en grand surface.
"du producteur au consommateur" en vente directe ils économisent des intermédiaires !

marlin Bah vous payer des GROSSES assurances pour vos GROSSES bagnoles, que vous vous payer avec vos GROS salaires

marlin Merde t'as tué le mythe Suisse, tu l'as enterré même LOL