Les clubs n'apprennent pas à monter

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Heylouve

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Les clubs n'apprennent pas à monter
Posté le 01/12/2021 à 10h03

Bonjour,

Grosse remise en question pour moi. Ça fait des années que je monte à cheval, je suis cavalière de club. J'ai mon brevet ? l'équivalent d'un galop 3 ou 4 pour vous. J'aime beaucoup les bêtes et je croyais bien les connaître. Comme j'ai un peu de temps je me profile sur DP sur un cheval de sport.

J'arrive chez le propriétaire et je suis toute étonnée de voir que cest une pointure dans le domaine de l'équitation dans la région ? Je savais que cette personne vivait dans ma région mais pas à dix minutes de chez moi ?Je l'avais vu une fois de loin car il donnait un cours de saut privé à un propriétaire de mon ancien club. BREF je fais l'essaie et voilà paraît-il que " je ne sais pas du tout monter à cheval " et que je n'ai même pas le niveau de mon brevet.

Alors oui c'est clair qu'un type peu bien me dire ce qu'il veut. Je n'en ai rien à faire, par contre les réactions de son cheval ne mentaient pas? j'étais complètement à l'ouest dessus et je pouvais rien en faire.

Et pourtant des clubs j'en ai fait deux, des fois quand je suis en vacances et qu'il y a des écuries à proximité je prends 1 ou 2 cours pour avoir des avis différents sur ma manière de monter, toujours des critiques bien sûr mais dans l'ensemble ça va ?

Alors imaginez ma tête au moment du debriefing. Je faisais semblant que ça allait bien mais à l'intérieur je hurlais?. Je suis ce genre de jeune qui quand elle à commencé l'équitation, un peu plus tard que les autres tout lui réussissait? Donc booste de confiance et puis étant donné que tout allait bien c'est vite devenu une belle partie de ma vie les chevaux?

Bon le mec m'a dit que je pouvais rentrer chez moi? mais il fait froid alors je dois attendre mon copain ( genre pendant 1h parce que monsieur est encore en pneu d'été). Du coup il m'offre un café et de fil en aiguille on parle. Surtout je l'écoute me raconter sa vie, son accident? Sa frustration quand il a compris que il resterait toujours au cran en dessous des Grands prix , sa REfrustration quand il commence à former de jeunes chevaux et que ces Cheveaux partent en Grand Prix ? Sa collection de selles?

Puis finalement je lui explique mon désarroi.
Je sais pas si je lui fait de la peine mais il essaie de me rassurer? Il me dit que je dois pas être si mal, qu'il est sûr que je monte bien en club, que il y aura toujours un bon cheval pour moi .. que je pourrais même faire des concours à 75 cm avec un bon cheval de club ou même avoir mon propre cheval- car je lui ai émis cette envie que j'aurais dans quelques années- enfin bref il me rassure que mon équitation et mon plaisir serait intacte après cette expérience.
Mais non, je n'arriverai jamais à digérer ça et je lui dit ?

Finalement il me dit " ok, je te prends en cours deux fois par semaine pendant deux mois, on commence jeudi et pendant un mois on fera uniquement du travail à la longe et si dans deux mois je ne vois pas de VRAIS progrès on arrête? "

Évidement que je ne perds rien alors c'est un grand OUI. Mais mi figue mi raisin ? Je n'ose pas en parler aux cavaliers de mon club ou à ma monitrice ? En fait je l'ai dit à personne mais je remets en cause toute mon équitation et je broie du noir, même si à la fin c'est positif.

ALORS voilà, je voulais savoir si vous aussi vous avez vécu de grandes remises en question dans votre équitation ?
Qu'est-ce que vous pensez finalement de l'apprentissage des clubs ?

Vraiment désolé? pour ce roman et ce coup de gueule mais j'avais besoin d'en parler à quelqu'un.

Aalex_69

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Les clubs n'apprennent pas à monter
Posté le 02/12/2021 à 08h25

heylouve

Ça fait 10 ans que j ai mon cheval, les 4 1ere années je montais aussi en club.
Ma monitrice avec qui je prenais des cours avec mon cheval m avais dit que j avais le niveau G6.

Mais sur les chevaux de club j étais clairement nulle.

Mon cheval assez "spécial" dans le genre, petit, plutôt trottinette, peu de rebond, speed.

Ça fait donc 6 ans que je monte exclusivement mon cheval, tu me mets sur un autre qui ne lui ressemble pas je suis une vraie bille je ne peux rien en faire.

Je suis de Suisse aussi et j aurais bien aimé savoir de quelle écurie tu parles, simple curiosité....

Même si cette personne n a pas été tendre dans ses paroles, je pense que c est une superbe occasion. Prend sur toi, relativise, mais vazy quoi.

Édité par aalex_69 le 02-12-2021 à 08h26



Cavaliere94

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Les clubs n'apprennent pas à monter
Posté le 02/12/2021 à 11h23

Je dirais qu'en club il y a plusieurs types de cavaliers:

- ceux qui font de la compèt, qui veulent progresser coûte que coûte quitte à mettre le bien-être du cheval de côté, et ce souvent avec l'aval des moniteurs : en général on leur donne de chevaux qui permettent de progresser rapidement en niveau de compétition
- ceux qui montent pour le plaisir, sans trop se poser de question : en général stagnent à un niveau 4-5
- ceux qui montent pour le plaisir, en se posant des questions : finissent par se rendre compte du mal-être des chevaux de club et partent prendre une dp ou deviennent propriétaires, ou arrêtent
- ceux qui montent pour progresser, en se posant des questions : idem que juste au dessus, soit restent frustrés de la non-progression et que les chevaux n'aient pas tout ce qu'ils devraient avoir, soit partent monter ailleurs où il y a un vrai enseignement et des notions en bien-être animal

Personnellement j'ai ramé en club des années, j'ai monté certaines années 3 à 4 fois par semaine avec une progression proche de 0, car étant qq un qui lisait beaucoup et regardait ce qui se faisait ailleurs, arrivée à un niveau 4-5 non seulement je savais que ce qu'on tentait de m'enseigner en dressage n'était pas correct et je n'avais donc aucune envie de l'appliquer, mais aussi en saut les chevaux "faits pour ça" étaient souvent pris et je me coltinais des chevaux qui pour des raisons x ou y n'avaient aucune envie de sauter et/ou d'avancer et/ou essayaient de virer leur cavalier, et ayant horreur de forcer un cheval à cela et craignant en plus pour ma sécurité : ça ne donnait rien. Tout comme j'avais horreur de ne pas pouvoir prendre le temps de mener mes détentes comme il l'aurait fallu, et qu'on me reproche de pas avoir un cheval "rond" comme ils disent au bout de 5mn de détente parce que les autres montaient avec les mains dans leurs cuisses et que ca donnait une illusion de rondeur même si quiconque possédant un diplôme d'enseignement devrait faire la différence entre un cheval posé sur la main et un cheval qui se bat avec ou qui passe en dessous.

Donc voilà je me suis forcée à tenir jusqu'au g5 (car pr avoir une dp ou aller monter avec un instructeur c'est en général le strict minimum), pis encore une année histoire de continuer à monter différents chevaux (j'avais en tête que c'était une bonne idée, ça l'est mais après un certain niveau) et aussi parce que j'étais quand même attachée à mon club, que pour une raison x j'ai ensuite dû quitter. Sans regret : j'en ai profité pour prendre une dp et à côté de ça aller monter chez une cavalière pro: je montais beaucoup moins (2x contre 4 avant) mais je progressais beaucoup plus, et j'ai arrêté de perdre du temps et de financer ce qui est proche de la maltraitance pour un simple loisir.

C'est un réel problème, qu'il n'y ait pas d'alternative au club avant de pouvoir aller ailleurs, et je n'y connais pas de solution hormis quelques privilégiés qui commencent directement avec des cours particuliers et leurs montures (qui changent souvent au fil de leur croissance et de leur progression).

Argamelle

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Posté le 02/12/2021 à 11h50

Je suis assez impressionnée par ceux qui ont réussi à monter chez des cavaliers professionnels. Sérieux, on dirait que ceux ci n'ont que ça à faire, se coltiner des semi débutants ? Faudrait que j'essaye, histoire de voir comment je me fais recevoir (non)

Shiho

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Posté le 02/12/2021 à 12h28

argamelle : je connais plusieurs instructeurs ou cavaliers pros qui ne voient pas d’inconvénients à former des débutants purs.
Et clairement, quand je vois la progression qu’ils ont, je regrette d’avoir perdu autant de temps en clubs.

Edit : un big up à mon enseignant qui parvient à faire bosser sur le même exercice une fille qui gagnante en Am Elite et son petit frère qui sort en Club 2.

Édité par shiho le 02-12-2021 à 12h31



Heylouve

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Posté le 02/12/2021 à 12h36

argamelle
J'ai lu un message qui pour moi fait sens dans cette conversation. Peut-être que certains sont plus enclin à accepter un cavalier débutant ( appelons un chat un chat) d'un certain âge que quelqu'un qui tire 15 ans d'équitation avec g7 avec des mécanismes déjà acquis ? Peut-être que c'est plus évident pour cette personne d'apprendre à quelqu'un qui sait peu? En tout cas si je fais peu d'introspection c'est sûrement mon cas. Car il avait quand même beaucoup de questions qui allait dans ce sens et après il me disait "  mais on t'as pas appris ?? " bah non en réalité vu que j'arrivais à diriger mon cheval plus ou moins comme je voulais ce n'est malheureusement pas sur moi que le moniteur passait son temps dans les cours collectif

Et j'ai l'impression que c'est aussi beaucoup de chance. Dans mon cas uns de ses cavalier à décidé de partir au Canada faire du chien de traîneau, no joke. Un blessé, encore 4 semaine? et les cavaliers qu'il avait auditionné la semaine bah ça c'était pas bien passé? je pense que je suis aussi sa solution de sécurité car je vais pas casser le cheval vu que je vais être à la longe ? Enfin bref. Aujourd'hui 14h ?

Irka

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Posté le 02/12/2021 à 12h43

argamelle ma gamine de tout juste 13ans prend des cours chez des cavaliers pro.

Faut pas se leurrer, je paie plus cher que si elle prenait ses cours au centre équestre mais ça n’a rien à voir en terme de progression.

Et ma fille n’a que son brevet (nous sommes en Suisse).

Les cavaliers pro sont souvent très content de partager leur savoir et leur passion. Ils sont des fois même bien plus pédagogues que les moniteurs de centre équestre. Il faut juste oser aller à leur rencontre.

Mais attention je ne crache pas sur les centres équestre. Ma deuxième fille y monte une fois par semaine et elle se sent a sa place et progresse aussi (elle a 8ans et son diplôme d’équitation qui vaut le galop 3-4).

Mais c’est clair que les CE ne peuvent pas tous se permettre d’avoir 20 chevaux et 20poneys d’école… donc à un certain moment les chevaux sont presque « trop facile » par rapport à n’importe quel cheval de propriétaire (qui lui a gardé sa sensibilité et n’est pas blasé).

Heylouve

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Posté le 02/12/2021 à 12h49

irka

En suisse romande? :)

Là je suis sur ZH pour 5 ans .. mais après j'aimerais bien retourner en suisse romande . Ça me manque.. Est-ce que tu pourrais me donner les noms des professeurs de ta fille en privé, pour plus tard si on se croise plus sur le forum? :D

Irka

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Posté le 02/12/2021 à 12h51

heylouve oui suisse romande. Je t’écris en MP.

Uneraell

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Posté le 02/12/2021 à 12h57

argamelle J'avais une DP dans l'écurie d'un marchand de chevaux assez réputé. Un mois après mon arrivée, sa cavalière maison l'a planté et il s'est retrouvé avec 15 chevaux à sortir (vie majoritairement au box) en plein mois de janvier, et lui n'était plus capable de monter. Moi j'étais étudiante, je venais de finir mes exams, j'avais une tonne de temps à dispo et je suis travailleuse et rigoureuse. Je devais avoir un bon niveau G6 à l'époque, de quoi sortir les chevaux sans les abimer, même si c'est pas moi qui les aurait fait progresser.
Ben il m'a mis dessus et m'a donné cours le temps qu'il trouve un autre cavalier. Et comme je bossais, que quand il me demandait le vendredi à 20h de venir le samedi à 7h pour partir présenter des chevaux, je disais pas non, que j'étais toujours ok pour monter, longer, aller en balade selon ce qu'il voulait... Je suis restée. Il avait pas à me payer, moi je montais gratos de super chevaux et au fil du temps, forcément j'ai progressé et j'ai commencé à travailler les chevaux et plus juste "les sortir". Ça arrangeait tout le monde.

Parfois c'est juste une question de bonnes coïncidences et de bonnes rencontres. Je connais beaucoup de gens qui ont monté chez des pro grâce à ça, juste parce qu'ils étaient là pour donner un coup de main quand il fallait.

Cavaliere94

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Posté le 02/12/2021 à 13h02


argamelle a écrit le 02/12/2021 à 11h50:
Je suis assez impressionnée par ceux qui ont réussi à monter chez des cavaliers professionnels. Sérieux, on dirait que ceux ci n'ont que ça à faire, se coltiner des semi débutants ?


Alors si tu parles de moi, je n'entends pas "monter chez un pro" par monter pour un pro (en étant rémunéré ou en rendant service) mais par, comme dit pourtant sans ambiguïté: monter chez : soit payer pour des cours sur ses chevaux d'école ou de propriétaire, de plus ça n'est pas toujours le cavalier pro gérant d'écurie qui coach mais parfois son élève /son employé. Quoi qu'il en soit ça n'a rien à voir avec l'enseignement en club, ni avec la cavalerie (qui elle, n'y est pour rien). Juste faut fouiller un peu plus loin que ce qu'on connaît et qui est à notre porte pour trouver. Je rappelle aussi que cavalier pro, c'est pas forcément le mec qui vit de concours et de valorisation, c'est parfois "juste" des cavaliers pro qui ont ouvert leur écurie afin de transmettre leur savoir, notamment aux propriétaires des chevaux qu'ils accueillent et à leur dp, et ils demandent pas tous un niveau de fou, juste souvent un g5.

Ensuite g5, c'est un petit niveau mais selon tes connaissances et expériences, ca ne rime pas forcément avec "semi-débutant", enfin tout est relatif, et fonction de avec quoi on le compare.

Lakchmi

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Posté le 02/12/2021 à 13h26

cavaliere94 Heureusement, il y a aussi aujourd'hui des centres équestres pour qui le bien-être des chevaux a pris une place prépondérante (vie en groupe en extérieur, respect dans le travail, matériel adapté, quantité de travail, ratio débutants/confirmés/cours "difficiles", ostéo etc...). Et donc des cavaliers qui y montent et y progressent sans être dégoûtés . J'en connais deux dans ma "zone étendue".


Et d'ailleurs, dans les deux auxquels je pense, ce sont des cours en petit groupe, sur des chevaux du coup assez bien dans leur tête pour pouvoir apprendre dans de bonnes conditions, avec des enseignants qui prêtent une grande attention à la position du cavalier = progrès plus rapide que quand on est 10 à tourner en rond sur des chevaux très raides et mal dans leur peau.



Là où je te rejoins c'est que, mon premier réel gros pallier de progression, je l'ai eu lorsque j'ai pris une demi-pension, et que j'ai pris des cours particuliers.


argamelle Mais moi aussi ! J'ai jamais eu droit à ça moi . Aucune critique envers ces cavaliers, mais où trouvent-ils le temps ?

Je me dis aussi que certains doivent être très intéressés par ces niveaux-là un peu "débutants-intermédiaires". Je comprends l'intérêt qu'il y a à enseigner à des galops 4-5. Ils sont assez à l'aise aux trois allures pour qu'on puisse commencer à faire des trucs sympa, et tu commences tout juste à aborder les trucs sympa justement, donc tu t'occupes de l'introduction de la vraie équitation. C'est une grande étape dans la carrière d'un cavalier, il y a quelque chose de chouette à être l'instigateur de ça.

(perso, dans le même genre, j'adore mettre à cheval des débutants, pour les mêmes raison = j'aime être "l'instigateur des nouvelles sensations", avec le sentiment de travail bien fait qui va avec, la satisfaction qu'on a "bien appris").






heylouve a écrit le 02/12/2021 à 12h36:
cavalier débutant ( appelons un chat un chat) d'un certain âge que quelqu'un qui tire 15 ans d'équitation avec g7 avec des mécanismes déjà acquis ? Peut-être que c'est plus évident pour cette personne d'apprendre à quelqu'un qui sait peu?

C'est plus facile de construire de 0 plutôt que de déconstruire !

Comme on a été plusieurs à le dire (mais pas avec les mêmes mots), effectivement, le galop 7 de 15 ans d'expérience (ou même moins) est déjà forgé sur beaucoup d'aspects, il a déjà (normalement !) pas mal réfléchi à la question, et va donc être moins malléable. S'il n'est pas dans le même esprit, pas dans la même méthode que toi, il peut beaucoup "discuter" sur la façon de faire.

Pour un enseignant, ça peut être très enrichissant d'être remis en cause (pas pour tous, ça dépend de l'ego du prof en question), par contre, si c'est pour monter ses chevaux, je comprends qu'il se dise qu'il n'a pas envie de ça. Parce que même si le cavalier te dit "oui oui" en face, il a quand même + de 20 ans d'équitation dans le corps qui vont appliquer "naturellement" ses habitudes, sans arrière-pensée mais juste parce qu'on ne rééduque pas un corps aussi facilement qu'on l'a éduqué pour la première fois.

Ce type de raison (pas envie de discuter et d'argumenter 100 000 ans sur chaque point, pas envie que le cavalier ne change le travail des chevaux en débarquant avec sa façon de faire propre à lui) font que certains préfèrent avoir un cavalier de demi-pension un peu plus novice, qui va être dans la découverte totale, donc plus "page blanche" et malléable.




heylouve a écrit le 02/12/2021 à 12h36:
Et j'ai l'impression que c'est aussi beaucoup de chance. [...]je pense que je suis aussi sa solution de sécurité car je vais pas casser le cheval vu que je vais être à la longe ? Enfin bref. Aujourd'hui 14h ?

C'est de la chance, mais c'est aussi ta personne qui lui a convenu .
Tant que ça se passe bien avec ce monsieur, que ça te fait progresser, profites-en.


Tu nous raconteras ! C'est génial de bosser en longe, tu vas pouvoir te concentrer sur tes sensations et ta position.

Expar

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Posté le 02/12/2021 à 13h52

argamelle

Honnêtement, souvent les pros font aussi pension, donc donnent des cours à leurs proprios et leurs DP.

C'est quand on n'est pas proprio, ni DP dans le bon endroit que ça devient plus compliqué d'avoir un bon enseignement. Mais ça se trouve, il faut trouver le bon CE.
De mon côté, je sais que j'ai de la chance d'avoir trouvé chaussure à mon pied.

heylouve
Côté claque, tu n'en es qu'au début.
Hier, j'ai eu cours avec le nouvel instructeur du CE, claque nr 9492314235551 : je ne sais pas faire une rêne d'ouverture.

N'empêche, j'ai adoré son cours.

Shiho

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Posté le 02/12/2021 à 15h19

expar : il y a deux ans, j’ai passé mon pire cours depuis longtemps. Il s’agissait de faire un cercle au pas. Y avait même pas de notion de diamètre, ni d’attention spécifique portée au tracé. Je monte à cheval depuis 15 ans, j’ai monté en course, j’ai toujours été abonnée aux remuants, ça m’a pris 45min.

Badmonster

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Posté le 02/12/2021 à 15h45

Figure la plus dure pour mon entraîneur : le doubler au pas !

Shiho

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Posté le 02/12/2021 à 15h49

badmonster : 2 angles droits et rectitude entre deux Avec l’anguille qui me sert de cheval, je préfère largement les cessions voire les appuyés
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