Bonjour à tous et déjà merci beaucoup pour toutes vos réponses, qui sont toutes bienveillantes ( et croyez-moi que ce n'est pas toujours le cas !
).
Pour essayer de répondre à tout le monde ... ostéo ok, voyant que c'était compliqué déjà l'année passée, je l'avais appelée et il y avait effectivement un blocage qui a été résolu. Dentiste, ok. Mors ok également. Selle aussi, même si je n'exclus pas d'en tester d'autres.
J'avais arrêté le galop monté un moment, en me disant qu'elle n'avait pas la muscu ni l'équilibre car au fond, même au pré, c'est une jument qui galope peu, qui trotte et qui rue beaucoup plus pour s'exprimer. On a fait surtout des départs au galop en longe, un tour de pas, un tour de trot, un tour de galop etc ... pour la muscler et l'équilibrer d'elle-même. C'était compliqué dans notre carrière en herbe mais dès qu'on est passée sur du sable, elle le faisait. Par contre, pour être à juste, c'est parfois encore compliqué.
Elle a "appris" le galop monté dehors, sur des petits chemins corrects et en légère montée mais je n'ai jamais eu l'impression qu'elle y prenait un grand plaisir. J'ai sans doute aussi accepté ses retours au trot spontanés sans le vouloir car dès que le sol devenait bof, je tolérais qu'elle repasse au trot ( comme un cheval d'extérieur dont le boulot au fond est de rester sur ses 4 pieds !). A-t-elle compris que du coup quand elle a galopé 10 foulées si elle veut, elle rétrograde ? J'avais tenté le "galop dans les champs tayo tayo", me disant l'été dernier que ça serait un kiff pour elle ... mais non en fait. Elle trottait allongé, prenait le galop mais sans forcément se déplier et repassait au trot à la moindre demande l'air de dire " c'est bon, c'est fini ?". Par contre, je suis seule dehors ... pas de copain à courser, mais c'est sans doute pas plus mal.
La question était aussi quand on a commencé en piste ou dans le rond : est-ce qu'on se focalise sur le bon pied ou est-ce qu'on laisse à faux dans un premier temps et qu'on tente de corriger ça ensuite ? certains jours, tous les départs sont bons, d'autres c'est plus dur. Car quand la bonne volonté y est, et qu'elle part franchement, je trouve ça dommage de l'arrêter et de lui redemander.
Galop du pas ? Franchement, jamais tenté avec elle, je me suis toujours dit que c'était un exo compliqué pour des chevaux bien dressés mais pourquoi ne pas tenter après tout.
J'y ai beaucoup beaucoup réfléchi depuis deux jours. Ce n'est pas une juments molle et fainéante ( franchement, c'est une fjord réactive !), la leçon de jambes, je ne sais pas trop ... quand elle bloque au galop, elle me dit zut clairement. C'est le genre de caractère qui a besoin de comprendre pourquoi et d'avoir donné son accord, sinon ça sera la guerre. Je pense que je vais travailler autrement en selle, même si je vais avoir l'air d'une extraterrestre ( pas grave!
).
Le truc des cônes fonctionnait bien, écartés de 15 ou 20 foulées. Si elle ne part pas, qu'elle se tortille, se traverse, se défend ... plutôt que de mettre des jambes et des jambes et un coup de stick ( qui la fera ruer et au plus elle rue, au plus elle comprendra que moi je ne suis pas certaine d'encaisser et j'ai peur que ce soit l'inciter à prendre cette option pour m'envoyer au tapis et ne pas galoper au final, comme dit dans les réponses. Pour le moment, j'ai tenu aux coups de culs, mais je me rends bien compte que ce genre de truc ne m'amuse plus du tout et m'impressionne. Je monte seule, souvent dehors, si elle prend cette habitude et qu'elle me vire au milieu de nulle part ... et comme dit plus haut, moi aussi je me rends bien compte qu'elle pourrait me virer trèèèèès facilement !) et bien, volte au trot. Du genre, tu veux trotter, ok, trotte mais en petit cercle. Je redemande au retour sur la piste, etc .... Si elle n'est pas décidée, je vais volter un moment
mais pas grave, elle choisira d'elle-même et verra que partir droit au galop est plus confortable. Et en rond, c'est compliqué de lever les fesses. Je m'amuserai à déplacer mes cônes un peu partout, même devant l'entrée.
Une manière sans doute d'être plus fine qu'elle et d'appliquer monté les principes qu'on utilise à pied.
Une fois de beaux départs acquis, j'allonge l'écart jusqu'à pouvoir faire un tour ... elle ralentit, bloque devant ( ou ailleurs), je mets des jambes, la voix pour relancer, elle repart, je l'arrête et félicite. Si elle repasse au trot quand même, ok pour le trot mais en volte et rebelotte jusqu'à ce qu'elle reprenne le galop au moins qqs foulées ...
En parallèle, je continuerai à la faire monter par une très bonne cavalière qui a des jambes plus efficaces et franches que moi certainement.