Balade en main du 11/10/2025 avec ma maman : 2,5 petits km
Bonsoir tout le monde,
Je vous fais un petit retour.
Aujourd'hui, le poilu est sorti 15 min en balade montée ce matin (une amie de la propriétaire est venue faire un essai pour le prendre à son tour en DP une fois le week-end). Sa propriétaire m’a dit qu’il avait eu de petites réactions, mais pas autant que ce que j’avais eu lundi et elle mercredi. Bah oui, il n’a pas été sollicité depuis 3 jours, donc ça peut expliquer cela aussi. (Sauf que ce n’est évidemment pas viable sur le long terme…). Elle pense à une contracture à droite (mardi, elle pensait à gauche.

).
J’avais prévu de retenter une balade en main. Bon, je ne me faisais pas d’illusions, mais tentons.
Je suis donc venue cet après-midi avec ma mère, grand soleil donc ça c'est chouette.
Je pars chercher le bonhomme. Je tente, de toute manière il faut qu’il bouge.
Aucun problème pour sortir, même si on sent que le dynamisme ne sera pas de la partie.
J’observe encore un crottin : pas diarrhéique, mais légèrement mou et d’une couleur un peu verdâtre. Herbe trop riche ?
Toujours des rondelles de carottes pour renforcer le positif à la sortie du pré et à l’arrivée à l’attache, pour qu’il n'associe pas ça de manière négative, enfin on essaye (comme j’ai l’impression que les manifestations sont surtout à l’attache, bien que ce soit un état général je dirais…).
On arrive à l’aire de pansage et je commence par l’arrière-main, l’endroit où je ne remarque aucune sensibilité particulière. Crins de la queue ok, et je m’attelle aux postérieurs : ok aussi. J'avais oublié mon anti-mouche à la maison, zut, y en avait pleins aujourd'hui, décidemment, quand ça veut, ça veut pas.
Et là, il a tenté de chiquer ma mère, qui le caressait à l’encolure, au moment où elle s’est retournée. Pas violemment, mais assez pour que je le remarque, en mode bouge de là !. Évidemment, je me suis fâchée tout rouge !
À savoir que ma mère n’est pas cavalière, mais elle côtoie les chevaux depuis plus de 10 ans grâce à moi.
Bon, là j’avoue que ça ne fait plus de doute. Ça lui est déjà arrivé de vouloir chaparder des rondelles de carottes : il va souvent étendre son encolure comme une girafe et bouger les lèvres vers notre direction pour quémander. Là, on n’est pas du tout là-dessus. Il va falloir qu’elle fasse quelque chose. Là, c’était clairement pour manifester 1) son mécontentement, 2) sa frustration ou 3) nous alerter une nouvelle fois sur “ça ne va pas”. C’est assez clair.
Alors certes, il n’a pas essayé de se retourner violemment quand je m’approchais, on n’en est pas au stade de lundi, bien que je l'ai senti toujours tendu. Je l’ai surtout trouvé agacé par moment et “brut” dans ses mouvements. Assez difficile à décrire. Puis bon, on sent, je pense, quand ce n'est pas un état normal... même si ça peut paraitre minime de prime abord.
Je décide de le reprendre en main et de finir le pansage en semi-liberté : lui qui broute, moi qui le tiens en main. J’ai retiré quelques tics et fini le pansage. J’ai pu le toucher absolument partout pendant qu’il broutait, il n’a rien dit.
Ok.
On part en balade en main, en essayant de brouter le moins possible. Ça peut paraître frustrant, mais il faut qu’il bouge, et comme je pense que la nourriture n’y est pas pour rien, on évite les herbes bien grasses et tentantes. Malgré divers blocages et moultes négociations (j'en ai même une cloque à la main !), on a réussi à faire le petit tour de la plaine. C’était inespéré, il m’a fallu pas mal d’énergie.
Ceci dit, c’était cata à certains moments : il tirait pour brouter (grand gourmand qu'il est, on doit encore bosser dessus, ce n’est pas nouveau pour le coup), et quand c’est non, c’est non. À d’autres moments, il bloquait tous les deux mètres. Ce n’est même pas normal. Il n’a pas eu de réactions violentes à mon égard, pas du tout, mais il tirait la tronche. Il n’avait aucune envie.
Après être passée au niveau supérieur au niveau du ton de la voix, il m’a fait quelques bons tronçons en marchant, mais bon… ce n’est pas ma manière de fonctionner.
Après, il a commencé à s’agacer et à me passer devant pour choper de l’herbe. Évidemment, je l’ai repris.
Mais bon, ce n’est pas serein ni plaisant pour personne.
Effectivement, les blocages peuvent être dus à un manque de motivation, mais je pense aussi que les pieds, ça n’aide pas. S’il avait des chaussures, je pense que ça nous aiderait grandement...
J’ai tenu bon et on a pu finir notre tour.
On progressait, et là, on régresse, j'ai l'impression, même si à pied ça a toujours été plus compliqué ou en tout cas, il nous fallait plus de temps.
Retour ensuite au pré avec quelques rondelles de carottes.
Pas facile facile la sortie d’aujourd’hui...
Bon, à voir demain, je vais retenter une balade, mais je n’y crois pas trop, on va voir…
Je dois avouer, que ça fait une semaine que ça me prend littéralement la tête. Ça peut arriver, un petit coup de moins bien : ce sont des êtres vivants, tout ne peut pas être linéaire, c’est tout à fait normal. Mais là, c’est super frustrant, et ce n’est pas faute d'observer, passer du temps (je suis au pré 4 fois ou plus par semaine !), analyser, suggérer... Je me décarcasse, mais ce n'est pas simple, j'essaye de faire au mieux mais il faut que je prenne un peu de recul, mais quand ça influence directement ce que je peux faire, à savoir monter ou pas, c’est tout de suite plus complexe…
Allez, on croise les doigts pour que ça s'arrange.
Et voici, la terreur des bacs à sable ! Il s'est roulé quand je l'ai ramené, c'est bon signe.
Peu importe les signes positifs, on prend tout ! Il avait l'air plus détendu dans son attitude quand je l'ai ramené, bon, tant mieux, même si on a fait mieux en terme de balade en main... :
