Equi-etho-blogeurs

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Samsam

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Equi-etho-blogeurs
Posté le 15/12/2009 à 13h32
La boite à outils pour connaitre le cheval :

Cliquez pour voir l'image   

Ouvrons-la ensemble.

Voici les outils mis à la disposition de tous pour apprendre à connaitre le cheval, animal particulier et si différent de l'humain.

Des choses étonnantes et surprenantes sur le cheval vont être énoncées.

Issues de recherches scientifiques et de chercheurs connus et renommés.

Voilà, première vérité :

LE CHEVAL NE FAIT PAS EXPRES.

Il n'en a pas la capacité cognitive : lorsqu'un cheval regarde dans un miroir, il voit un autre cheval. Il est absolument incapable de reconnaitre son image. On dit qu'il ne dépasse pas le stade du miroir. Les chevaux n'ont pas de théorie de l'esprit.

Ils sont tout bonnement incapable de "faire exprès".

Donc à chaque fois que vous pensez celà, faites un effort, et dites vous, que la vérité est ailleurs.

Chercher d'autres causes à son comportement, vous rapprochera de votre cheval.



LE BOXE EST UN SYSTEME DE PRIVATION SENSORIELLE

UN CHEVAL N'OUBLIE RIEN

UN CHEVAL PREND SES DECISIONS AVEC SA MEMOIRE. LA MEMOIRE DE SES EMOTIONS. CE SONT TOUJOURS DES DECISIONS EMOTIVES.

LE CHEVAL EST EGO-CENTRE

UN CHEVAL EST UN MACROSMATE

LES CHEVAUX SONT EXOGAMES

LE CHEVAL A UN PEU LA NOTION DU DETOUR, PAS DU TOUT CELLE DE LA REVERSIBILITE

LE CHEVAL NE POSSEDE PAS DE PROGRAMME DE PORTAGE

UN CHEVAL NE FAIT PAS SEMBLANT

LE CHEVAL A BESOIN DE DONNER 10.000 A 12.000 COUPS DE MACHOIRES PAR JOUR. SOUS PEINE DE DEVELOPPER DES PATHOLOGIES PLUS OU MOINS GRAVES (TICS, BAISSE DES DEFENSES IMMUNITAIRES, COLIQUES...)

LE CHEVAL NE POSSEDE PAS DE VALVES ANTI-RETOUR DANS LES MEMBRES. C EST LA RAISON POUR LAQUELLE IL EST NECESSAIRE QU'IL MARCHE, PRESQUE TOUT LE TEMPS. MEME ET SURTOUT EN MANGEANT

LES CHEVAUX SONT DES NOMADES. LES CHEVAUX NE SONT PAS TERRITORIAUX.

UN CHEVAL DOMESTIQUE POSSEDE 64 CHROMOSOMES.
UN CHEVAL SAUVAGE POSSEDE 66 CHROMOSOMES.

UN CHEVAL SEUL EST UN CHEVAL "MORT"

LES CHEVAUX SONT DES ANIMAUX SEMI-NOCTURNES



Pour ceux qui veulent comprendre plus avant, il y aura des articles est des parutions qui expliqueront les moyens scientifiques qui ont été mis en oeuvre pour arriver à ces conclusions.

Les articles scientifiques : a quoi ca sert ?

Quand un médecin ou un chercheur découvre quelque chose dans son domaine il est d'usage qu'il écrive un article afin de soumettre ses conclusions à l'approbation de ses pairs. Ainsi sont faites les grandes découvertes.

Edité par samsam le 20-12-2009 à 22h26

Magdu84

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Equi-etho-blogeurs
Posté le 17/12/2009 à 21h51
moi non plus !

Le cheval qui hennit exprime son état " je suis inquiet", "je t'aime bien" (raclement), "je suis perdu" ... et pas "rejoins moi", "retrouve-moi", "est-ce que tu m'aimes" ...



Samsam

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Posté le 17/12/2009 à 21h54

magdu84 a écrit le 17/12/2009 à 21h51:
moi non plus !

Le cheval qui hennit exprime son état " je suis inquiet", "je t'aime bien" (raclement), "je suis perdu" ... et pas "rejoins moi", "retrouve-moi", "est-ce que tu m'aimes" ...



J'irai un tout petit peu plus loin : "j'aime bien" pas "je t'aime bien".

Je suis perdu... peut-être plus "je suis inquiet"+"je suis seul".

Qu'en penses tu ?





Magdu84

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Posté le 17/12/2009 à 21h58
alors là, je sais pas. Le cheval hennit quand SON copain de pré arrive, mais pas pour 1 autre. Il y a des affinités reconnues dans les membres du groupe.
Si on considère alors que l'amour (l'attachement, pardon) est égo-centré : je t'aime car je ME sens bien quand je suis avec toi.

Je suis perdu car je suis seul, je suis mal.



Samsam

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Posté le 17/12/2009 à 22h06

magdu84 a écrit le 17/12/2009 à 21h58:
alors là, je sais pas. Le cheval hennit quand SON copain de pré arrive, mais pas pour 1 autre. Il y a des affinités reconnues dans les membres du groupe.
Si on considère alors que l'amour (l'attachement, pardon) est égo-centré : je t'aime car je ME sens bien quand je suis avec toi.


c'est le "quand je suis avec toi" qui ne colle pas, le "t'" non plus.

il exprime une émotion mais il ne le fait pas pour se faire comprendre de l'autre.

En fait contrairement à ce qui a été dit, le langage que l'on emploie est très important.

C'est comme apprendre une langue (humaine) étrangère qui permet non seulement de dialoguer avec les autochtones mais aussi de rentrer plus profondément dans les moeurs du pays.

C'est pareil pour le cheval. Si on se trompe dans les termes que l'on emploie pour expliciter son comportement on passe a coté de quelque chose d'essentiel, et on peut se fourvoyer plus facilement que si l'on fait attention aux mots (donc à l'expression de notre pensée) que l'on utilise.

C'est un coup à prendre et ensuite ca devient très naturel, comme une seconde langue





Vero13

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Posté le 17/12/2009 à 22h07
Juste une petite question à soumettre :
Tout le monde connait ce que l'on appelle les "amitiés" chez les chevaux. Ceux que l'on arrive plus à séparer sous peine de les voir ne plus manger et hennir sans arrêt jusqu'à retrouver le fameux "copain". Alors de quoi s'agit-il dans ce cas là ? Est-ce une affinité qui relève seulement de l'habituation ? Mais pourtant ils peuvent passer des mois à côté de certains autres sans s'y attacher plus que cela et puis s'enflammer pour un poney ou un autre hongre...


Samsam

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Posté le 17/12/2009 à 22h18

vero13 a écrit le 17/12/2009 à 22h07:
Juste une petite question à soumettre :
Tout le monde connait ce que l'on appelle les "amitiés" chez les chevaux. Ceux que l'on arrive plus à séparer sous peine de les voir ne plus manger et hennir sans arrêt jusqu'à retrouver le fameux "copain". Alors de quoi s'agit-il dans ce cas là ? Est-ce une affinité qui relève seulement de l'habituation ? Mais pourtant ils peuvent passer des mois à côté de certains autres sans s'y attacher plus que cela et puis s'enflammer pour un poney ou un autre hongre...


C'est de l'affinité. On peut relever que ca peut avoir un rapport avec les phérormones (ou phéromones) comme les histoires de coups de foudre chez les humains.

Mais on voit aussi des compagnonages se faire entre les deux derniers chevaux introduits dans un groupe.


Magdu84

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Posté le 17/12/2009 à 22h24
oui oui, ce n'est pas pour informer l'autre qu'il hennit ! Il dit tout haut qu'il se sent bien: mais c'est la vue du copain qui provoque ce bien-être donc "je me sens bien quand tu es là"


Zorro02

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Posté le 17/12/2009 à 22h34
Cette histoire de phéromones m'intrigue.
Vous avez dit que les chevaux n'avaient pas le même comportement face aux enfants; ils les détectaient grâce aux phéromones.


Donc ils doivent aussi différencier les hommes, des femmes ?

J'ai souvent remarqué que certains chevaux avaient un comportement différent face aux hommes et aux femmes. Est-ce à cause des phéromones uniquement ?



Samsam

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Posté le 17/12/2009 à 22h35

magdu84 a écrit le 17/12/2009 à 22h24:
oui oui, ce n'est pas pour informer l'autre qu'il hennit ! Il dit tout haut qu'il se sent bien: mais c'est la vue du copain qui provoque ce bien-être donc "je me sens bien quand tu es là"


c'est nous humains qui faisons cette extension. Le cheval n'en a pas la possibilité. Donc dans le "langage" du cheval, c'est uniquement "je vois un congénère connu" "je me souviens de bonnes émotions" (ou alors "ca gratte quelque part") --> expression corporelle/vocale de l'émotion.

Quand tu donnes à manger il ne "dit" pas "je t'aime" ou "je suis content quand tu m'amènes ma ration", juste " je suis bien *grosse émotion*".

D'ailleurs dès qu'il a le nez dans la gamelle il peut exprimer son "j'aime pas" si tu approches en fouettant de la queue. Pas volontairement encore une fois.

Certains humains alors disent mécontent envers le cheval : "sale bête tu n'es pas reconnaissant".

Et là commence les dérives

C'est le fameux dialogue bi-univoque.