Vidéo stage b. ravoux instructeur école légèreté

Je n'adhère pas du tout à ce travail.
Je suis moyennement fan du pli constant, le moniteur sur la vidéo qui dit "c'est bien" à la cavalière qui tente une épaule en dedans avec un cheval qui désengage et qui est complétement tordu, ça ne passe pas. Le cavalier qui galope à faux avec un pli intérieur, ça pourrait être pas mal si derrière le cheval fonctionnait.

neusaanbel a écrit le 26/02/2011 à 18h49: Je n'adhère pas du tout à ce travail. Je suis moyennement fan du pli constant, le moniteur sur la vidéo qui dit "c'est bien" à la cavalière qui tente une épaule en dedans avec un cheval qui désengage et qui est complétement tordu, ça ne passe pas. Le cavalier qui galope à faux avec un pli intérieur, ça pourrait être pas mal si derrière le cheval fonctionnait.

D'accord avec toi Moi non plus je n'aime pas sa

Pareil je n'apprécie pas du tout... Je ne vois pas de légéreté... Les chevaux sont constamment pliés mais y a que l'encolure... Une EED sur tout un tour de manège???

Ca ne me plait pas mais si vous appréciez et que vous progressez comme ça... Chacun sa méthode! mais je ne vois pas de légèreté dans cette vidéo!

je suis pas la plus grande experte du forum mais
ou est la légereté ?
chevaux dans la contrainte en permance
j ai mal pour ses chevaux
faites un quart de sa a ma ju elle vous fais volé grave

C'est un stage, donc par définition des cavaliers qui apprennent... Effectivement, au départ, les exercices sont contraignants, tant pour le cheval que pour le cavalier. Le cheval acquiert la légèreté en développant sa musculature très sensiblement. On ne peut pas demander à un cheval de relever l'encolure et de s'asseoir sur l'arrière-main si il n'a pas la musculature suffisante, sous peine de voir s'effondrer le dos.
Pour le cavalier, la difficulté consiste à changer d'habitudes de mains et d'être en permanence à l'écoute de la bouche de son cheval, chose qu'on apprend rarement avouons-le...
Même si les débuts sont chaotiques et inesthétiques au possible, le résultat au bout de quelques semaines de persévérance est assez impressionnant. Et comble du bonheur, les chevaux entrent guillerets dans la carrière!
J'ai testé, sur une jument réputée difficile, qui ne pardonne pas les erreurs et qui trainait les sabots pour aller bosser...
Pour moi, mais ce n'est que mon humble avis, ça vaut le coup! Le tout, c'est de ne pas se laisser décourager par les commentaires amusés de ceux qui montent à cheval les mains dans le slip...

Plus je vois de videos exposées sur les différentes façons de "travailler" un cheval, plus je suis conforté dans ma manière de percevoir l'univers que j'ai choisi....
Bon, je comprend que celle ci est le fait de jeunes stagiaires en train d'apprendre et donc qui ne sont pas en cause...
Mais de la part du maitre de stage, ne pas interrompre le travail pour seulement expliquer et démontrer que la moindre des choses est de ne pas "s'aggriper" aux rênes comme on le voit faire tout le long de la vidéo, est une absence de pédagogie assez surprenante...

Je sais pas trop si a la fin de cette journée, stagiaires et chevaux auront compris le pourquoi et le comment de ce qui leur a été demandé...

Difficile d'appeler ce spectacle "école de légèreté" !

soffad a écrit le 26/02/2011 à 20h46: Difficile d'appeler ce spectacle "école de légèreté" !

Ah! Je ne suis pas pro-orgeix (mais pas contre non plus) et je suis bien d'accord avec vous : légèreté???

Ce que j'adore chez les gens, c'est que dès qu'on parle d'Ecole de légèreté, ils s'attendent à voir tout de suite des chevaux qui évoluent tout seuls avec deux doigts sur les rênes et un pet pour faire avancer le cheval...

La notion de débutant n'a pas l'air de vous dire quelque chose.

kitkat10 a écrit le 26/02/2011 à 20h11: C'est un stage, donc par définition des cavaliers qui apprennent... Effectivement, au départ, les exercices sont contraignants, tant pour le cheval que pour le cavalier. Le cheval acquiert la légèreté en développant sa musculature très sensiblement. On ne peut pas demander à un cheval de relever l'encolure et de s'asseoir sur l'arrière-main si il n'a pas la musculature suffisante, sous peine de voir s'effondrer le dos. Pour le cavalier, la difficulté consiste à changer d'habitudes de mains et d'être en permanence à l'écoute de la bouche de son cheval, chose qu'on apprend rarement avouons-le... Même si les débuts sont chaotiques et inesthétiques au possible, le résultat au bout de quelques semaines de persévérance est assez impressionnant. Et comble du bonheur, les chevaux entrent guillerets dans la carrière! J'ai testé, sur une jument réputée difficile, qui ne pardonne pas les erreurs et qui trainait les sabots pour aller bosser... Pour moi, mais ce n'est que mon humble avis, ça vaut le coup! Le tout, c'est de ne pas se laisser décourager par les commentaires amusés de ceux qui montent à cheval les mains dans le slip...

Je comprend que la vidéo en dérange certains. Les moyens utilisés ne sont pas courants et je pense qu'ils ne sont pas forcément compris.
Je peux essayer de vous expliquer certains procédés mais je ne sais pas si je serai assez claire.

Concernant le pli de l'encolure: Je ne suis pas d'accord quand vous dites que le pli est constant. Il est utilisé jusqu'à ce que le cheval étende son encolure (dans la première partie.) On voit bien que quand le cheval cède, la cavalière le laisse se redresser.

Concernant les cavaliers agrippés aux rênes: je pense que vous faites allusion aux moments où on voit les chevaux en défense, la tête en l'air. Dans ce cas, les cavaliers lèvent la main pour agir sur la commissure des lèvres et non sur les barres et la langue ce qui est très douloureux. Les cavaliers gardent le contact jusqu'à ce que le cheval cède dans sa nuque. Souvent on arrête d'agir parceque le cheval lève la t^te et que l'on craint pour son dos, mais dans ce cas on lui apprend comment ne pas céder.C'est vrai que ce n'est pas habituel mais on voit au bout de quelques secondes les chevaux qui cèdent et le contact sur les rênes est alors léger.
Concernant l'épaule en dedans:
Effectivement la première est un peu longue et il y a trop d'angle. Il faut prendre en compte que la cavalière devait d'abord chercher à ce que la jument ne pèse pas sur la main ni ne s'ouvre. (Ce sont ses défenses) On voit bien au début de l'épaule en dedans que la cavalière est occupée à mettre la jument dans une attitude plus étendue. Par la suite le contact est beaucoup plus léger. Il y a effectivement beaucoup de pli dans cette EED mais il aide la jument à rester en extension d'encoulure et sera réduit par la suite.
Concernant la contrainte:
Le premier cheval a travaillé principalement des transitions sur le cercle et en ligne droite avec le pli d'encolure pour étirer sa ligne du dessus et obtenir l'extension d'encolure quand c'était nécessaire. Je répète que ce pli était loin d'être constant. Je ne pense pas que ce soit trop contraignant.
Les chevaux suivants sont plus avancés dans le travail et ont été préparés progressivement à accepter les contraintes dont vous parlez.
Vous ne voyez pas dans la vidéo que de courtes parties de la sénce de travail. Et j'ai filmé les moments les plus délicats justement pour aider les cavaliers à voir leurs défauts et les aider dans leur travail. J'aurai pu filmer des choses parfaitement réussies et acquises mais ça n'aurait pas eu grand intérêt. Il y a déjà les vidéos de Ph Karl pour ça!
Je n'espère pas vous convaincre mais peut-être à vous faire comprendre certaines actions que vous jugez inadaptées.

Ce n'est pas pour être méchante, mais je n'arrive pas à comprendre comment on peut prétendre à travailler les épaules en dedans, les cessions, bref le dressage en ayant des chevaux la tête en l'air, le dos creux, sans engagement...

Dès que tout ça est acquis, oui on peut dresser. Mais là je trouve que les étapes sont brûlées et au final on n'arrive pas à quelque chose de correct.

C'est le but du travail que tu vois avec le premier cheval qui a été fait avec les autres en amont. Par la suite, il arrive que les chevaux se contractent par moment. Dans ce cas on réagit en les décontractant et en recherchant la cession de mâchoire et l'extension d'encolure. Si on arrête l'exercice le cheval apprend qu'en se creusant il se soustrait à l'exercice. Il vaut mieux chercher je pense à le décontracter dans l'exercice. Et il faut penser qu'un exercice nouveau entraîne souvent une inquiétude chez le cheval, ce qui entraîne la contraction. Je ne dis pas qu'il faut sauter les étapes. Il est vrai qu'il arrive de vouloir aller un peu vite et que dans ce cas il faut revenir en arrière. Mais je ne crois pas que ce soit le cas pour les exercices que vous voyez sur la vidéo.

Apprendre dans l'exercice je suis tout à fait d'accord.
Mais apprendre les bases dans un exercice un peu plus fastidieux qui demande déjà la maîtrise des bases, je trouve ça un peu débordant pour le cheval et le cavalier. Il faut gérer un truc qu'on ne maîtrise pas du tout et encore quelque chose d'autre qui est fragile.

Je suis d'accord avec toi mais je ne pense pas que ça ait été le cas dans cette vidéo. Tu penses à un exercice en particulier.?