Citation :
C'est fou comme le statut d'animal de compagnie pour le cheval semble problématique pour certains Nostalgie du cheval de guerre, du sang, de la sueur et des larmes, dompter la bête pour faire le bonhomme ?
moi aussi je trouve que la plupart des chevaux sont en "sous-emploi"
Pas de la même façon que lui mais dans le sens où on peut faire cent choses avec un cheval et la plupart du temps...les gens montent et basta.
Le mien est monté, bâté, attelé, mis à la traction, sait être longé ou faire des longues-rênes, si j'avais eu des installations et un prof il n'aurait pas été nul en saut (à petit niveau évidemment).
Du coup on n' "utilise"qu'une infime partie des capacités d'intelligence, adaptation, curiosité, du cheval.
On pourrait aussi leur apprendre à faire des tours, reconnaître des lettres ou des formes ?
moi j'aurais toujours rêvé d'un cheval qui sait ramasser ce que je ferais tomber , ça m'éviterait de descendre pour ramasser une cravache, un mouchoir... mais voilà je suis trop feignante pour l'avoir fait...

je suis certaine que mes chevaux seraient en capacité d'apprendre cela.
Une copine avait appris avec un clicker à ce que son cheval se précipite sous la selle pour être sellé : elle levait les bras, hop le cheval baissait la tête et s'arrêtait le dos au bon endroit, elle posait la selle. Marrant et ingénieux !
Pour moi la "régression des usages" est dommage dans le sens où un savoir-faire se perd ! je pense que de nos jours personne ne saurait utiliser un trinqueballe comme dans le temps par ex. (et d'autre part avec les grues, on n'en a plus "besoin")
Par contre où est le mal de la "transformation en animal de compagnie".
Avoir une relation différente au cheval n'est pas forcément "moins bien "surtout si cela débouche sur une meilleure protection et plus de "bien-être animal".
Citation :
Ça les perturbe vraiment de devoir rester rênes longues,
discussion au resto avec des cavaliers :
je défends le principe du cheval qui s'auto-gère en conservant vitesse et direction tout seul, rênes longues en balade. Il peut surveiller l'environnement donc se faire moins peur.
Eux avançaient comme argument que si tu ne tiens pas le cheval, au moindre incident il va "partir" sous-entendu, embarquer.
donc j'ai tranché en prenant comme exemple notre ardennais Oskar, qui a toujours été sur l'oeil, inquiet, fuyard, peureux, avec une tendance à tirer et accélérer, et maintenant que je l'ai fait à ma main : il est calme, posé, se réfère à moi en cas de crainte, se balade rênes ou guides longues sans dévier du chemin ni accélérer. S'il bondit il fait 1 foulée de galop et s'apaise de suite.
Sur lui clairement le contact et surcontact ne faisaient que l'inquiéter, le faire s'appuyer, une fois dressé à se prendre en charge, je tiens son cerveau, pas la peine de tenir sa bouche (surtout qu'il fait 700 kilos alors je ne risque pas de faire le poids en cas de pépin)