0 j'aime
Vos plus grands moments de peur avec les chevaux
Posté le 26/05/2011 à 21h58
Une autre pour laquelle je n'ai pas eu le temps d'avoir peur sur le coup, mais après, ça m'a fait baliser en exterieur un max, je ne supportais plus de croiser un chien sans trembler.
Je devais avoir 13-14 ans, et avec mon groupe, la monitrice nous emmène en balade. Elle me donne Flicka, petite morue sympa, aimée par pas mal de cavaliers dont moi, mais morue quand même, ce qui lui vaut le droit d'être dernière en balade, car elle botte.
A peine 5 mn que nous sommes partie, et nous croisons un superbe doberman, tenu en laisse par sa propriétaire, mais aboyant comme un dingue... Flicka panique, et alors que la colonne des 7 chevaux devant elle continue d'avancer, elle se retourne pour faire face au chien, qui s'éloigne dans ce qui devrait être notre dos, et est devenu notre tête^^ Je la laisse gentiment et naïvement se rassurer, sans penser à prévenir devant (enfin, derrière), et lorsque je tourne la tête, plus personne, le dernier de la colonne a fini de tourner le virage au loin. La jument est toujours flippée par le chien, mais je lui demande de se retourner, qu'elle voit que nous sommes seules, et qu'il faut avancer.
Ben j'ai eu ce que je voulais, elle a avancé... Elle a coupé à travers bois. Ensuite... je me suis réveillée lorsqu'ils sont revenus sur leur pas, à ma recherche. Après que 3 autres cavaliers se soient fait virer à leur tour, leurs chevaux embarqués à la suite de la mienne qui les avait doublé à fond les ballons... Après avoir récupérer tous les chevaux, s'être remis en selle, etc. J'ai ouvert les yeux avec 7 paires d'yeux sur moi en cercle, ça fait bizarre.
Sur le coup, j'en ai vachement voulu à la monitrice de ne pas m'aider à me relever, mais avec le recul... Je me rends compte qu'elle a eu la seule bonne réaction à avoir. J'étais tombée sur un petit monticule de cailloux, pile sur l'emplacement de la colonne. Incapable de monter pendant 3 semaines, le moindre mouvement me faisant mal, et encore aujourd'hui, mon dos ne s'est pas remis en place. Quelques centimètres de plus en hauteur pour les cailloux, et je finissais ma vie en fauteuil...
Depuis, j'ai toujours la gorge qui se serre quand je croise un chien qui aboie...