Deux méthodes : laquelle choisir ?

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Tite-kafrine

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Deux méthodes : laquelle choisir ?
Posté le 16/06/2011 à 10h20

Bonjour,

Si lire un roman ne vous ennuie pas de si bonne heure, bienvenue sur ce post ;)

Alors voilà, j'ai pris des cours avec deux monitrices différentes et chacune à sa propre méthode qui diffère fortement de l'autre. Je n'estime pas avoir le niveau nécessaire pour juger de laquelle est meilleure et je viens donc vous demander conseil !

Je m'explique :
Je travaille actuellement un cheval allemand de 1m80 doué pour le dressage. Etant pincipalement une cavalière de CSO, mais n'oubliant pas que le travail sur le plat est la clé de tout, je m'y suis mise plus sérieusement depuis que je le monte.
Avant moi, il était monté par une femme qui travaillait énormément dans les mains et très peu dans les jambes, ce qui fait que j'ai récupéré un cheval placé mais complètement coincé au niveau de l'encolure et ayant perdu l'habitude de mobiliser ses hanches.
J'ai donc pris des cours avec une première monitrice qui m'a demandé de lui laisser baisser et étendre la tête le plus possible avec un pas très lent pour améliorer son amplitude (il faisait des pas très courts et très rapides) et faire travailler son dos complètement démusclé.
La propriétaire du cheval m'a alors offert deux cours avec sa propre monitrice : Evelyn Labrie pour ceux qui connaissent. Cette femme est une championne de dressage et a travaillé quelques années avec Bartabas. "Main sans jambe et jambe sans main", c'est la philosophie qu'elle prône.
Elle, a complètement changé de discours : il a tendance à s'enfermer, il faut absolument lui remonter la tête pour qu'il abaisse ses hanches. On a énormément travaillé la contre incurvation aussi pour l'engagement des postérieurs. Sa propriétaire le monte rarement mais que comme ça, et donc les transitions sont en effet plus fluide et son galop s'améliore.
Ayant demandé à chacune d'entre elle de "défendre" sa méthode, de préciser pourquoi elle différait tant de l'autre, Evelyn m'a repondu que la première monitrice cherchait plus une équitation académique, qu'elle a appelé "de concours". Elle m'a précisé que travailler un cheval avec la tête trop vers le bas renforçaient les muscles situés avant la croupe et non pas ceux du devant du dos. Ce qui avait pour conséquence de rendre plus difficile pour le cheval l'engagement des hanches, puisque ces muscles en gêneraient l'abaissement.
La deuxième monitrice m'a envoyé ce message :

" salut Aurelie !
je t'envoie un petit mot en référence à tes questionnements dont tu m'as fait part la dernière fois que l'on s'est croisé .
Je ne vais pas te faire prendre un cours pour en discuter et comme je cours sans arrêt , je pense que c'est plus simple !
la base de travail pour travailler un cheval sans l'abimer est le renfort du dos qui passe par l'attitude basse et ronde dans un rythme lent ( car bas -rond et vite = cheval sur les épaules qui donc , perd l'équilibre en évitant l'engagement des postérieurs . Ce qui entraine une surcharge des antérieurs et répétition rapide des foulées , favorisant , entre autre , les problèmes naviculaires )
lorsque le cheval a la force de tenir cette attitude : extention du dos favorisant la musculature + engagements des postérieurs retenant le report de poids sur l'avant main , il est prêt pour aller dans des attitudes plus soutenues , voires rassemblées .
Si cette condition n'est pas remplie , on a un dos qui lache , une mise en main , certe plus légère mais instable avec un contact aléatoire , des foulées rétrécies sans amplitude . Avec le cortèges de problèmes qui en découle : dos pincé , articulations trop sollicités , manque de force dans le dos qui travaille dans l'évitement , etc ...
La phase du travail rond et bas peut prendre un certain temps , en fonction du cheval et du tact du cavalier , mais l'équitation est l'école de la patience en même temps !!! Mais lorsque cette étape est consolidée le reste coule tout seul !
A partir de là , c'est à toi de choisir ton chemin et surtout de faire ton expérience . Ca ne va pas etre facile avec ton adorable Loucanto car il a pas mal de problèmes physiques qui risquent d'entraver tes sensations et ta progression . Il a peut être un peu d'artrose dans le dos qui gêne son extension et ses soucis de tendons peuvent en etre une conséquence ...
En tout cas n'hesite pas à poser des questions à tes enseignants car il faut absolument comprendre à quoi sert chaque exercice que tu mets en place . Tu as beaucoup de capacités à développer car tu as beaucoup de tact , alors fais tout pour bien analyser ce que tu fais , pourquoi tu le fais et ce que ça apporte à ton cheval . Car dans toutes ces démarches il ne faut surtout pas oublier que le plus important c'est l'intégrité de notre Monture : la base du respect et de l'amour qu'on lui porte . Et si c'est bien mené la complicité grandit !
j'espère que je ne t'ai pas trop ennuyé avec mes grandes théories mais je les applique depuis si logtemps que je suis assez sûre de moi !!! d'autant plus que je continue à les perfectionner en travaillant avec Pierre Cannamela qui a formé nos 2 derniers cavaliers de niveau olympique ( Julia Chevanes et Marc Boblet ) avant de rejoindre les entraineurs nationnaux . Et je lui fait une confiance aveugle car la complicité et le plaisir de travailler de mon cheval ne me renvoit que du positif , du plaisir , mais beaucoup de patience !
je t'embrasse fort et quelques soient tes choix , je te prédis de grands moments avec ces partenaires magiques !"

Et voici le lien du site d'Evelyn, si vous voulez plus de précision sur ses méthodes : http://www.lusitanodelarte.com/

Ces deux femmes travaillent donc sur la base de la douceur mais avec des techniques presque opposée. Qu'en pensez vous ?
Je suis consciente que je risque de créer un débat assez animé, mais restons courtois


Edité par tite-kafrine le 16-06-2011 à 10h23

Soffad

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Posté le 18/06/2011 à 08h59

Pour une jument qui renverse son encolure il est tres indiqué de ne travailler que dans une posture horizontale voire même un peu plus basse mais toujours le bout du nez "en avant" pas en extension vers le bas !

Ecarte les mains pour ta prise de rênes de façon que cela fasse une sorte d'entonnoir dont la base est la bouche du cheval, cela favorise la montée du garrot au lieu de l'écraser si tu joins tes mains !

Valombre

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Posté le 20/06/2011 à 00h07


bichok a écrit le 18/06/2011 à 02h08:
J'ai lu tout le post, également les romans équestre de Valombre .

Merci d'en avoir eu le courage !


bichok a écrit le 18/06/2011 à 02h08:

C'est un post vraiment intéressant.

Pour ma jument en début de séance j'essaye de l'avoir plutôt basse pour qu'elle "s'étire" le dos aux 3 allures, puis je la travaille plus haute mais pas non plus super haute (elle n'a que 5ans) et enfin je finis par du trot avec une extension de l'encolure en gardant un contact, certes léger mais contact quand même, afin qu'elle s'étire après tous les efforts qu'elle a fournis.

Ca va me donner l'occasion de parler d'Etienne Beudant ça.
"Demander SOUVENT, exiger PEU, récompenser BEAUCOUP"
C'est joli comme phrase. Mais en soit ça veut dire quoi ?

C'est un "esprit de travail" qu'il convient, ou plutot, qu'il est NECESSAIRE de développer à cheval.
Comment se traduit-il : le cheval, comme nous, va imprimer un geste, ou mouvement, un ordre, grace à la REPETITIONS, des centaines de fois, de la même chose. Tellement de fois que celà va devenir automatique. (demander souvent).
Comme pour nous, un effort (qu'il soit physique ou psychologique)TROP important va avoir tendance à braquer le cheval. Le "exiger peu" recouvre deux notions. La première, c'est qu'il ne faut JAMAIS aller au delà des limites physique du cheval. On peut les titiller, de temps à autres, de manière à essayer de les repousser, mais NE DEMANDEZ PAS CE QU'IL N'EST PAS PHYSIQUEMENT CAPABLE DE FOURNIR !
Le deuxième élément, c'est : ne blasez pas vos chevaux ! Quand vous travaillez un exercice, faites le PETIT à PETIT. Progressez doucement. "Prenez votre temps, je suis pressé" disait d'Orgeix. Prenons par exemple le relevé d'encolure (c'est bien ta manière de faire, progressive, qui m'a fait penser à en parler) : il doit se faire centimètre par centimètre. A chaque fois qu'on relève un cheval, on va commencer par le remonter un peu, puis la deuxième fois on va le remonter 1cm plus haut. Et la fois d'après 1cm plus haut. C'est comme ça, en y allant étape par étape, qu'on ne braque pas les chevaux. En effet, 1cm de plus, ça ne demande pas BEAUCOUP plus d'effort au cheval. Il sera BEAUCOUP plus disposé à fournir 5 fois 1 cm de plus, que 1 fois 5cm de plus !

"Récompenser beaucoup" se passe de commentaires, je pense


bichok a écrit le 18/06/2011 à 02h08:

Une amie a une jument qui a toujours l'encolure haute, ou sinon elle se met complètement l'envers (une horreur). Est-ce une bonne idée de justement lui demander d'être plus basse en début et fin de séance? Personnellement je trouve que ça lui serait bénéfique de varier et de ne pas toujours être haute, mais je voudrais savoir si c'est bon ou si je suis dans l'erreur?!

La richesse vient de la diversité.
Ta construction de séance me parait bonne : commencer un peu bas pour étirer doucement, dérouiller doucement les muscles : c'est l'échauffement.
Ensuite phase de travail. Là encore il convient de varier : ne gardez pas, même au travail, TOUT LE TEMPS vos chevaux haut. Vous allez les tétaniser, ça demande de l'effort à un cheval de rester haut. DES QUE POSSIBLE, ouvrez un peu, laissez redescendre sur 4/5 foulées, puis reprenez. Ces petites variations vont non seulement rendre votre cheval disponible, mais l'aideront également à se muscler, à rester à votre écoute, et lui apprendront à varier sans cesse son équilibre.
Le retour en calme en extension permet en effet aux muscles de se relacher et de s'étirer, on retrouve généralement les chevaux dans un bien meilleur état le lendemain, moins de courbatures

Le cheval qui se met à l'envers, ça commence à se corriger, pour moi, à l'arrêt, en rendant la cession de nuque, à l'arrêt, AUTOMATIQUE et INSTANTANEE. Quitte à rester 45 min au milieu de la carrière, un jour, à ne faire QUE ca jusqu'à ce qu'il y ait un progrès sur ce point. Une fois que ça marche bien à l'arrêt, on fait pareil au pas. EN prenant le temps, dès que la jument va se rouvrir et porter au vent, de lui dire que non, c'est pas ça qu'on veut ("NON", ferme et grave), arrêter, faire céder, revenir au calme, repartir. C'est ça, la rigueur à cheval.

Il faut également faire attention à être extrement délicats dans les actions de mains, toujours entretenir la décontraction, bien écarter le couloir de rêne pour permettre au cheval de redescendre. Et ne JAMAIS bloquer sa main.

Le travail à proprement parler constitera effectivement à d'abord la faire redescendre, obtenir, en bas, la décontraction et la cession, puis remonter progressivement.
Cette manière de faire est nécessaire avec ce genre de chevaux afin, d'abord, de leur faire perdre l'habitude de porter au vent, et ensuite de remonter progressivement et le PLUS LENTEMENT POSSIBLE, en êtant HYPER RIGOUREUX sur la décontraction et la cession de nuque, pour ne surtout pas leur redonner cette mauvaise habitude.

Edité par valombre le 20-06-2011 à 00h08



Natasha56

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Posté le 20/06/2011 à 00h48

Valombre je t'ais envoyé un mp ça fait trois jours au moins

Bichok

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Posté le 22/06/2011 à 21h19

Soffad et Valombre j'ai bien lu vos réponses, j'y répondrais en détail ce weekend, ces jours-ci je n'ai pas trop le temps. Mais je voulais au moins vous faire savoir que j'ai bien pris en compte vos réponses.

Je précise juste que la jument de mon amie => quand je dis qu'elle a l'encolure haut je me suis mal exprimée => je voulais dire par là: elle se met en place mais toujours assez haut, trop haut pour moi je trouve, elle n'a que 4ans mais elle a toujours été comme ça , alors qu'elle n'a jamais été travaillé dans cet objectif. C'est pour ça que je cherche, avec sa proprio, à lui demander de descendre le nez pour varier. Et si elle se met pas "en place" (j'aime pas le terme ) elle met son chanfrein complètement à l'horizontal... Mais depuis 2-3 séances on arrive à lui faire étendre son encolure tout en gardant le chanfrein plus ou moins à la vertical, si elle veut s'ouvrir mais en gardant une encolure à hauteur du garrot on lui autorise.

Tite-kafrine

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Posté le 23/06/2011 à 12h40

J’ai presque fini mes épreuves et j’ai enfin le temps de vous répondre ! Valombre, merci pour tes longs messages, très complets et très précis. Comme tu as toi-même répondu à presque tous les messages du post, c’est à toi que je vais d’abord répondre !


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


L'équitation c'est personnel et il y en a autant que de cavalier. Prenons le haut niveau en CSO par exemple : autant de styles différents que l'école Beerbaum d'un côté, l'école hollandaise de l'autre, Bosty ou Kurten dans leur manière chacune un peu attypique, et chacune a ses résultats et est efficace. Est-ce que l'une est foncièrement "meilleure" que l'autre ? Je ne penses pas. Elles sont juste différentes et personnelles aux cavaliers qui les pratiquent.



Différentes, oui bien sûr. Mais comme pour les chevaux les bases restent les mêmes, non ? Leurs mains, leur façon de positionner leur dos ou leur bassin, tout ce qui fait qu’un cavalier se différencie d’un autre, n’empêchent pas les jambes du cavalier, son bas du corps, d’être à leur place et ceci est commun à tous, mêmes si elles sont parfois placées différemment. Il y a des choses immuables et qu’il est impossible de changer..


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


quand les muscles sont contractés/figés dans une position qui n'est pas la plus adéquate, il est important de chercher à les étirer, à les délier avec de commencer à les remettre correctement. L'extension d'encolure est une attitude intéressante qui permer de travailler certaines choses (SI elle est bien faite, à savoir, comme l'a bien précisée visiblement cette monitrice, dans une allure cadencée et lente, SANS laisser le cheval TROP surcharger l'avant-main, même s'il le fera forcément un peu, encolure basse oblige, et surtout SANS lui donner l'appui de la main, sinon on laisse le garrot redescendre et c'est pas bon).



Tu prends ça plutôt comme une détente alors ? Quelque chose qu’il est bon de faire en début et fin de travail pour étendre les muscles que l’on a contractés ?
Par contre, j’ai une amie qui possède un 4 ans et qui a toujours travaillé avec lui sans chercher à placer son bout de devant, qui l’a laissé faire, se positionner tout seul. Et bien, son cheval descend la tête naturellement et étire son dos mais cela n’empêche pas qu’au bout d’un moment il s’est placé sur les hanches et que le poids sur ses épaules est infime..


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


MAIS, ça ne veut pas dire qu'on agit uniquement avec l'un pendant 5 minutes, puis uniquement avec l'autre les 5 minutes d'après. La philosophie, c'est qu'à la micro-seconde, on agisse que avec l'un, mais sur une action TRES BREVE, et elle peut IMMEDIATEMENT, la MICRO SECONDE D'APRES, être suivie d'une action d'une autre aide.



Oui oui, elle l’a très bien expliqué. Les aides s’alternent sans jamais se contredire. Elle m’a surtout demandé d’arrêter de le « porter » avec mes jambes et m’a montré qu’il était capable de se déplacer tout seul, de se tenir sans mon aide constante. Les transitions sont depuis, beaucoup plus fluides !


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


A chaque foulée ça va faire 1 action de main, les mains cèdent instantanément dès que le cheval répond de devant et remonte de quelques centimètres, et à l'instant où les mains cèdent, action de jambes pour ne pas perdre l'activité, l'impulsion et surtout l'abaissement des hanches !



C’est bien ce qu’elle m’a dit de faire. Enfin, pas à chaque foulée, seulement lorsqu’il perd l’équilibre et qu’il se remet sur les épaules. Le reste du temps, seul le bassin doit entretenir l’impulsion. Toujours pour la même raison qu’au dessus, il doit se porter seul et non pas s’appuyer sur mes jambes.


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


"souffle de la botte"



Je retrouve beaucoup des termes utilisés par Evelyn dans ton discours, enfin dans celui de Baucher


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


La première monitrice a vu que c'était coincé derrière, avec des allures étriquées et a donc chercher à délier le tout.



ça a été en effet très utile pour Lucanto mais elle fait travailler tous ses élèves de la sorte, ça n’a pas été spécifique à ce cheval


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


On lui apprend à se remonter, son encolure, son garrot.

Chez moi, le relevé d'encolure DOIT ABSOLUMENT s'accompagner de trois choses :
1. La décontraction. Primordial. Sans décontraction, la ligne dorsale se fige dans une mauvaise position et on fait MAL AU DOS DU CHEVAL. Donc, mobilité de la machoire OBLIGEE !
2. La cession de nuque, ça va avec le point 1. Sans cession de nuque, on renverse dans le mauvais sens toute une série de muscles => dos se creuse => mauvais
3. L'abaissement des hanches. Sans abaissement des hanches, le relevé d'encolure n'a AUCUN sens, puisqu'il faut les deux pour que la ceinture abdominale travaille correctement et vienne soutenir le dos (oui oui, ce qui permet au cheval de porter le cavalier, ce n'est ABSOLUMENT PAS sa musculature du dos, mais bel et bien sa ceinture abdominale et ses muscles fessiers !), ce qui permettra ensuite de remonter CORRECTEMENT le garrot et de se diriger vers des attitudes plus relevées.



Ta première phrase ne suggère-t-elle pas que c’est une attitude « forcée », que l’on oblige le cheval à prendre et qui n’est pas forcément la plus confortable pour lui ? Et cela même si c’est pour son bien dans le travail ?

Les cessions de mâchoires doivent-elles être constantes, enfin régulières, ou seulement lorsqu’on sent le cheval qui se contracte plus encore et qui n’est plus à l’aise dans ce qu’il fait, lorsqu’on lui demande un effort particulier et plus importants que les autres ?

Par les cessions de nuque, tu entends bien que la nuque doit être le point le plus haut et le chanfrein vertical ? Rien de plus, n’est ce pas ?

Mais le relevé d’encolure n’entraîne pas obligatoirement (avec un travail sur des courbes en incurvation et contre-incurvation) un abaissement des hanches ? Je sais que les abdominaux sont très importants mais il faut quand même que le dos soit un minimun musclé, non ?

(Pardon, je suis en train de te bombarder de questions et ça n’est pas fini … )


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


Maintenant, dans mon esprit, ce qui muscle, c'est la variation.



Evelyn me demande en effet, à chaque fois que l’on a contracté ses muscles, que l’on a fini un nouvel exercice de le laisser dans la même allure et de lui rendre toutes les rênes. Elle m’a dit que c’était deux fois bénéfiques : c’est une pause pour le cheval, un relâchement, une décontraction. Mais c’est à la fois l’occasion pour lui de rebondir dans ses allures, de mouvoir ses hanches, suite à la contraction et de muscler son dos.


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


quelques foulées haut, quelques foulées bas



Mais Lucanto étant déjà naturellement sur les épaules, si je lui demande de redescendre son encolure sur quelques foulées, il va me falloir du temps pour lé récupérer dans une attitude haute …


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


Cette attitude favorise une forme d'engagements des postérieurs (SI c'est bien fait, c'est à dire SANS appui sur la main, sans précipiter, allure cadencée, lente mais avec de l'AMPLITUDE, point important qu'elle n'a pas précisé)



Point que je connais puisqu’on en avait parlé longtemps lors de la première séance, c’est certainement pour cela qu’elle ne l’a pas précisé. D’ailleurs, en utilisant la deuxième méthode, l’amplitude se raccourcit … Lui qui est grand me fait des foulées toutes petites. J’ai essayé de travailler les allongements : je sens que c’est difficile pour lui. Au trot et au galop j’en obtiens mais avec perte d’équilibre, équilibre que je récupère facilement après l’allongement mais en fin de séance seulement.


valombre a écrit le 17/06/2011 à 11h50:


travail de 2/3/4 pistes



Oula, pardonne mon ignorance mais 2 pistes, ça va, je suis … Par contre, du travail de 3 ou 4 pistes ? Qu’est ce que c’est ?


Voilà pour ton premier roman, je m'attaque au second

Tite-kafrine

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Posté le 23/06/2011 à 12h54

Bon cette partie là va aller plus vite, c’est moins, voire pas technique et je n’ai donc pas de questions à de poser ! Soulagé ?
Je suis par contre impressionnée de toutes les références équestres que tu as, de toutes les citations que tu connais par cœur, toi qui es agé seulement de quelques années de plus que moi !


valombre a écrit le 17/06/2011 à 12h22:


Et je rappelle donc le Général l'Hotte (qui est le dépositaire de l'équitation classique française. C'est lui, et pas les imbéciles qui ont essayé de lui voler ce rôle après)



Bon t’auras le droit à une question quand même ! Tu parles du capitaine Beudant, entre autre, dans cette phrase ? Je ne suis pas tout à fait sûre mais c'est lui qui a "détrôné" le général l'Hotte, non ? Pourtant lui aussi est un bauchériste ...
Enfin je dois me tromper ! Je suis surement même en train de dire de grosses bétises


valombre a écrit le 17/06/2011 à 12h22:


C'est dommage ça manque d'aspects techniques, mais je vais m'empresser d'essayer de remédier à ça et essayer d'obtenir plus d'éléments concrets à manipuler.



Tu veux dire que tu vas essayer de la contacter ?


Edité par tite-kafrine le 23-06-2011 à 13h05



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Posté le 23/06/2011 à 13h35


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:
J’ai presque fini mes épreuves et j’ai enfin le temps de vous répondre ! Valombre, merci pour tes longs messages, très complets et très précis. Comme tu as toi-même répondu à presque tous les messages du post, c’est à toi que je vais d’abord répondre !

Bien passé au moins ?


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Différentes, oui bien sûr. Mais comme pour les chevaux les bases restent les mêmes, non ? Leurs mains, leur façon de positionner leur dos ou leur bassin, tout ce qui fait qu’un cavalier se différencie d’un autre, n’empêchent pas les jambes du cavalier, son bas du corps, d’être à leur place et ceci est commun à tous, mêmes si elles sont parfois placées différemment. Il y a des choses immuables et qu’il est impossible de changer..

C'est tout à fait vrai. Ces éléments immuables ne sont toutefois pas toujours facile à trouver.


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Tu prends ça plutôt comme une détente alors ? Quelque chose qu’il est bon de faire en début et fin de travail pour étendre les muscles que l’on a contractés ?
Par contre, j’ai une amie qui possède un 4 ans et qui a toujours travaillé avec lui sans chercher à placer son bout de devant, qui l’a laissé faire, se positionner tout seul. Et bien, son cheval descend la tête naturellement et étire son dos mais cela n’empêche pas qu’au bout d’un moment il s’est placé sur les hanches et que le poids sur ses épaules est infime..

Permet moi de douter de la qualité du report de poids sur les hanches, si celui-ci est fait la tête en bas.
L'extension ou la descente d'encolure sont en effet un exercice d'étirement, de détente, de retour au calme, d'échauffement dans mon esprit. C'est aussi la petite "récompense" que l'on va donner de nombreuses fois dans la séance dès que le cheval accomplira correctement le report de poids sur les hanches, on en revient à la variation dont j'ai parlé (en haut, en bas, en haut, en bas), que tu abordes plus bas d'ailleurs.


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Oui oui, elle l’a très bien expliqué. Les aides s’alternent sans jamais se contredire. Elle m’a surtout demandé d’arrêter de le « porter » avec mes jambes et m’a montré qu’il était capable de se déplacer tout seul, de se tenir sans mon aide constante. Les transitions sont depuis, beaucoup plus fluides !

On ne porte en effet pas le cheval. Ni dans les jambes, ni dans les mains !


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

C’est bien ce qu’elle m’a dit de faire. Enfin, pas à chaque foulée, seulement lorsqu’il perd l’équilibre et qu’il se remet sur les épaules. Le reste du temps, seul le bassin doit entretenir l’impulsion. Toujours pour la même raison qu’au dessus, il doit se porter seul et non pas s’appuyer sur mes jambes.

En effet, on intervient que SI le cheval se met à sortir de l'attitude qu'on lui a demandé de prendre, ou si on veut au contraire qu'il la modifie un peu.


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Je retrouve beaucoup des termes utilisés par Evelyn dans ton discours, enfin dans celui de Baucher

Les grands esprits se rencontrent


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

ça a été en effet très utile pour Lucanto mais elle fait travailler tous ses élèves de la sorte, ça n’a pas été spécifique à ce cheval

C'est plus embêtant... étirer, c'est bien un temps, après il faut quand même commencer à travailler un jour.


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Ta première phrase ne suggère-t-elle pas que c’est une attitude « forcée », que l’on oblige le cheval à prendre et qui n’est pas forcément la plus confortable pour lui ? Et cela même si c’est pour son bien dans le travail ?

Surtout pas forcée. C'est une attitude qu'on apprend au cheval, et que le cheval doit ensuite, sur DEMANDE (indication) du cavalier, prendre et garder DE LUI MEME.
Ce n'est pas une attitude qu'il va prendre tous les jours au pré, mais c'est l'attitude qui est demandée pour le faire travailler correctement. N'oublions pas que le fait d'avoir un cavalier sur le dos modifie complètement la répartition des poids, des efforts, l'équilibrage, le centre du gravité du cheval. C'est à nous de lui apprendre comment porter au mieux ce nouveau poids, et lui apprendre les attitudes dans lesquelles les exercices qu'on va lui demander lui seront le plus facile, et surtout dans lesquelles son intégrité physique sera préservée.
C'est un peu comme nous, en natation, un mauvais geste tire inutilement sur le dos. La brasse, le crawl, ne sont pas des nages "innées", on doit les apprendre. Elles permettent ensuite de traverser des distances à la nage de façon beaucoup plus aisée que la nage innée que l'on a en naissant. Elles ne sont pas forcées pour autant, on nous les apprend, et on les pratique ensuite. Pour le cheval, c'est pareil, on lui apprend, et ensuite, quand on lui demande, c'est LUI qui prend l'attitude. On en revient à : le cavalier ne porte JAMAIS le cheval.


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Les cessions de mâchoires doivent-elles être constantes, enfin régulières, ou seulement lorsqu’on sent le cheval qui se contracte plus encore et qui n’est plus à l’aise dans ce qu’il fait, lorsqu’on lui demande un effort particulier et plus importants que les autres ?

Par les cessions de nuque, tu entends bien que la nuque doit être le point le plus haut et le chanfrein vertical ? Rien de plus, n’est ce pas ?

Ne confond pas, c'est décontraction et mobilité de la machoire d'un côté, et cession de nuque de l'autre.
La décontraction de la machoire doit être constante, tout comme, DANS LE TRAVAIL, la cession de nuque.
Mais il est en là comme dans tout à cheval ! Dès que le cheval cède, on cède aussi ! Une fois que la cession de nuque est obtenue, on arrête de la demander, et on ne fait plus, par un très léger pianottement sur les rênes, qu'entretenir la décontraction et la cession de nuque.
On la redemandera si le cheval se remet à s'ouvrir et à se contracter, en s'arrêtant, en revenant au calme, en faisant céder. Soffad a une vidéo sur la cession de nuque je crois...

La cession de nuque c'est uniquement demander au cheval de rapprocher son chanfrein de la vertical EN DECONTRACTANT LA MACHOIRE (c'est à dire dès que le cheval ferme le chanfrein, on CEDE IMMEDIATEMENT, les rênes deviennent FLOTTANTES, et le cheval conserve l'attitude DE LUI MEME !!! Nous, on ne fait plus que délicatement pianoter). Se rapprocher de, le placement idéal étant tout de même d'avoir un chanfrein qui soit légèrement ouvert (pas tout à fait à la vertical, un peu en avant)


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Mais le relevé d’encolure n’entraîne pas obligatoirement (avec un travail sur des courbes en incurvation et contre-incurvation) un abaissement des hanches ? Je sais que les abdominaux sont très importants mais il faut quand même que le dos soit un minimun musclé, non ?

Un minimum. Et vraiment pas trop. Il est totalement inutile de se focaliser sur le dos, le travail de tous les jours s'occupera bien assez de muscler suffisament le dos sans qu'on s'y atterde plus que ça.
Non, le relevé d'encolure n'entraine pas obligatoirement l'abaissement des hanches, les conditions que j'ai citées sont très importantes, si on n'a pas tout ça, le cheval va relever le devant mais laisser le derrière au loin, le dos se creuse et on fait mal au dos du cheval. Et aprè son dit que d'orgeix ça pue, alors qu'on n'en fait pas du tout


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

(Pardon, je suis en train de te bombarder de questions et ça n’est pas fini … )

Pas de problème


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Evelyn me demande en effet, à chaque fois que l’on a contracté ses muscles, que l’on a fini un nouvel exercice de le laisser dans la même allure et de lui rendre toutes les rênes. Elle m’a dit que c’était deux fois bénéfiques : c’est une pause pour le cheval, un relâchement, une décontraction. Mais c’est à la fois l’occasion pour lui de rebondir dans ses allures, de mouvoir ses hanches, suite à la contraction et de muscler son dos.

Muscler son dos je sais pas. Certainement un peu dans les quelques premières foulées étendues (si c'est bien fait, sans appui, sans laisser le cheval complètement se mettre devant, etc...), et encore. Les abdos, et certains muscles de la croupe, ça oui. Mais en effet, c'est l'esprit : le cheval fait bien, on récompense, on ouvre, on étend, on met FIN A L'EFFORT, quelques instants, puis on reprend le travail. Ca confirme bien que l'attitude de l'extension ou descente d'encolure n'est pas une attitude de travail, mais un exercice d'étirement et de retour au calme.


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Mais Lucanto étant déjà naturellement sur les épaules, si je lui demande de redescendre son encolure sur quelques foulées, il va me falloir du temps pour lé récupérer dans une attitude haute …

Au départ, ça va te prendre du temps. Mais c'est ustement en le faisant BEAUCOUP qu'au fur et à mesure tu vas voir ton cheval devenir plus souple, plus disponible, revenir plus vite. Que peu à peu tu vas pouvoir le remonter de plus en plus haut. C'est normal si au départ tu mets du temps, c'est justement tout le but de la chose, apprendre au cheval


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Oula, pardonne mon ignorance mais 2 pistes, ça va, je suis … Par contre, du travail de 3 ou 4 pistes ? Qu’est ce que c’est ?

Ca dépend des exercices et de la façon dont tu les demandes en fait. C'est, dans les déplacements latéraux (EED, tête au mur, croupe au mure, contre épaule en dedans), le nombre de "pistes" parallèles qu'empruntent les membres du cheval. En fonction du niveau du cheval, du cavalier, de la conformation du cheval, on va en voir 2, 3 ou 4. Par exemple, l'épaule en dedans (EED), il y a l'école de l'EED sur 3 pistes, et celle de l'EED sur 4 pistes : dans le premier cas, le postérieur intérieur prend la même piste sur l'antérieur extérieure, dans l'autre c'est très légèrement décalé. Enfin c'est du pointilleux excessif après, je dis 2/3/4 parce que choisir un des chiffres serait incomplet, certains chevaux sont anatomiquement incapables de faire une EED sur 3 pistes, par exemple....

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Posté le 23/06/2011 à 13h36


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h54:
Bon cette partie là va aller plus vite, c’est moins, voire pas technique et je n’ai donc pas de questions à de poser ! Soulagé ?
Je suis par contre impressionnée de toutes les références équestres que tu as, de toutes les citations que tu connais par cœur, toi qui es agé seulement de quelques années de plus que moi !

J'ai toujours beaucoup aimé lire.


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Bon t’auras le droit à une question quand même ! Tu parles du capitaine Beudant, entre autre, dans cette phrase ? Je ne suis pas tout à fait sûre mais c'est lui qui a "détrôné" le général l'Hotte, non ? Pourtant lui aussi est un bauchériste ...
Enfin je dois me tromper ! Je suis surement même en train de dire de grosses bétises

Beudant était dans la lignée de l'Hotte. Je pense plutot au Colonel Danloux et à tous ceux qui sont venus après lui. Et aux actuels de saumur...


tite-kafrine a écrit le 23/06/2011 à 12h40:

Tu veux dire que tu vas essayer de la contacter ?

En effet ^^ Partager des points de vue m'intéresse

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Posté le 23/06/2011 à 14h34


valombre a écrit le 23/06/2011 à 13h35:



Ca dépend des exercices et de la façon dont tu les demandes en fait. C'est, dans les déplacements latéraux (EED, tête au mur, croupe au mure, contre épaule en dedans), le nombre de "pistes" parallèles qu'empruntent les membres du cheval. En fonction du niveau du cheval, du cavalier, de la conformation du cheval, on va en voir 2, 3 ou 4. Par exemple, l'épaule en dedans (EED), il y a l'école de l'EED sur 3 pistes, et celle de l'EED sur 4 pistes : dans le premier cas, le postérieur intérieur prend la même piste sur l'antérieur extérieure, dans l'autre c'est très légèrement décalé. Enfin c'est du pointilleux excessif après, je dis 2/3/4 parce que choisir un des chiffres serait incomplet, certains chevaux sont anatomiquement incapables de faire une EED sur 3 pistes, par exemple....



je comprend pas un truc. Comment un cheval peut il être "anatomiquement incapables de faire une EED sur trois pistes"?
Il y a quelque chose qui m'échappe dans ton raisonnement.

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Posté le 23/06/2011 à 14h56


saltimbanco a écrit le 23/06/2011 à 14h34:


je comprend pas un truc. Comment un cheval peut il être "anatomiquement incapables de faire une EED sur trois pistes"?
Il y a quelque chose qui m'échappe dans ton raisonnement.


Certains chevaux, très long et manquant affreusement de souplesse (j'en ai vu passer un, c'était juste, physiquement, pas possible d'obtenir 3 pistes)

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Posté le 23/06/2011 à 15h01

T'étais obligatoirement en quatre pistes?

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Posté le 23/06/2011 à 15h03

Oui oui très bien ! Mais ça n’est pas encore fini et je glande sur le pc !


valombre a écrit le 23/06/2011 à 13h35:


Permet moi de douter de la qualité du report de poids sur les hanches, si celui-ci est fait la tête en bas.



Bon en même temps, il a été débourré en monte camargue, ce qui met beaucoup de poids sur les hanches. Mais je t’assure qu’il est naturellement avec du poids sur l’arrière main !


valombre a écrit le 23/06/2011 à 13h35:


On ne porte en effet pas le cheval. Ni dans les jambes, ni dans les mains !



C’est un défaut que j’ai pris avec lui ! Ma feignasse aime bien se laisser porter, mais je surveille maintenant


valombre a écrit le 23/06/2011 à 13h35:


Ne confond pas, c'est décontraction et mobilité de la machoire d'un côté, et cession de nuque de l'autre.
La décontraction de la machoire doit être constante, tout comme, DANS LE TRAVAIL, la cession de nuque.
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Je ne confonds pas. C’est seulement que je n’ai pas à le lui demander, il le fait tout seul et je pensais que c’était une conséquence directe de la nuque haute et de l’abaissement des hanches.


valombre a écrit le 23/06/2011 à 13h35:


En fonction du niveau du cheval, du cavalier, de la conformation du cheval, on va en voir 2, 3 ou 4. Par exemple, l'épaule en dedans (EED), il y a l'école de l'EED sur 3 pistes, et celle de l'EED sur 4 pistes : dans le premier cas, le postérieur intérieur prend la même piste sur l'antérieur extérieure, dans l'autre c'est très légèrement décalé. Enfin c'est du pointilleux excessif après, je dis 2/3/4 parce que choisir un des chiffres serait incomplet, certains chevaux sont anatomiquement incapables de faire une EED sur 3 pistes, par exemple....



Je savais pas que ça pouvait se demander, tu m’en apprends des choses !

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Posté le 23/06/2011 à 15h06


valombre a écrit le 23/06/2011 à 13h36:

J'ai toujours beaucoup aimé lire.


Oui moi aussi mais quand même !


valombre a écrit le 23/06/2011 à 13h36:

En effet ^^ Partager des points de vue m'intéresse


Je peux t'aider à la contacter si tu veux. Enfin il doit y avoir ce qu'il faut pour ça sur son site..

Valombre

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Posté le 23/06/2011 à 15h27

Oui saltimbanco. M'enfin il était vraiment très très très raide (un paquebot, litéralement, le machin...)

Saltimbanco

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Posté le 23/06/2011 à 15h39

Je te crois même si je n'arrive pas bien à comprendre le truc, étant donné qu'avant d'arriver à quatre pistes, il passe par le trois nécessairement (je sais pas si je suis clair).
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