Qui fonctionne avec les "contrats" (st-vaulry) ?

Je fonctionne par contrat d'allure monté.


J'ai en dp depuis avril dernier une ponette qui a toujours été monté avec des éperons non stop au contact (c'est toujours le cas). Hors de question pour moi de me muscler les adducteurs!!! De plus je suis persuadée que c'est plus agréable pour le cheval de savoir répondre à une toute petite pression quand il y a une nouvelle demande.

Alors mon stick a été indispensable pour remettre en avant à chaque fois qu'elle ralentissait dans l'allure ou qu'elle repassait à l'allure inférieure. J'utilise le principe de tapoter une fois puis deux et le dernier "degré", je tapote trois fois quand ça ne répond pas. En général ça répond au stade deux.
Si j'y ai passé du temps? Oui, énormément....

Aujourd'hui, la ponette fait la différence quand c'est moi qui la travaille que quand ce sont les autres (on est 3 dessus et je suis la seule à fonctionner comme ça). On me prédisait une ponette endormit à son retour de vacances au pré et bien j'ai eu une petite boule d'énergie!

J'ai lu son bouquin,
Il serait idiot de ne pas essayer cette méthode. Elle n'a que des avantage aussi bien pour le cheval que le cavalier.

Je fonctionne aussi par contrat, y compris en endurance D'ailleurs je viens d'en parler sur un post.

Jeza aussi fonctionne ainsi avec ses chevaux

https://www.chevalannonce.com/forums-3843333-mon-cheval-fait-que-trotter-en-balade?p=2

AAAAAAAAAAAH un sujet interessant !!!!!!!

Oui j'ai essayé nottament sur le cheval d'une amie qui prends la main en balade lors des galops.
J'ai réussi au pas et au trot mais au galop j'ai fait longchamps... Pas réussit ^^

Par contre oui dans tout les cas j'essaye de le faire, nottament pour la réponse a la jambe, ca équivaut a la descente des aides, mais surtout en exterieur (ou on a tendance a l'oublier) c'est vraiment une clef equestre bien utile !!

euterpe94 a écrit le 26/08/2011 à 11h56: Je fonctionne par contrat d'allure monté. J'ai en dp depuis avril dernier une ponette qui a toujours été monté avec des éperons non stop au contact (c'est toujours le cas). Hors de question pour moi de me muscler les adducteurs!!! De plus je suis persuadée que c'est plus agréable pour le cheval de savoir répondre à une toute petite pression quand il y a une nouvelle demande. Alors mon stick a été indispensable pour remettre en avant à chaque fois qu'elle ralentissait dans l'allure ou qu'elle repassait à l'allure inférieure. J'utilise le principe de tapoter une fois puis deux et le dernier "degré", je tapote trois fois quand ça ne répond pas. En général ça répond au stade deux. Si j'y ai passé du temps? Oui, énormément.... Aujourd'hui, la ponette fait la différence quand c'est moi qui la travaille que quand ce sont les autres (on est 3 dessus et je suis la seule à fonctionner comme ça). On me prédisait une ponette endormit à son retour de vacances au pré et bien j'ai eu une petite boule d'énergie!

Merci Euterpe de ta réponse rapide, ça fait du bien de voir que certains les utilisent et que ça fonctionne ! John Lyons, que j'admire grandement même si sa méthode laisse peu de latitude au cheval, mets toujours le cheval dans une action (ça peut aussi être l'absence d'action dans le cas d'une immobilité) et celui-ci ne doit pas interrompre cette action tant qu'on ne lui en a pas spécifié une autre.
Il me semble tout simplement logique que si l'on veut sensibiliser le cheval à des aides de plus en plus légères (en tout cas ça me paraît le but ultime) il faut arrêter de l'abrutir en étant constamment au contact ! C'est ce qui m'a tellement plu quand j'ai découvert l'équitation américaine à 12 ans, l'absence de contact permanent, moi qui était de formation très classique (et très austère et "prout prout" manège à Neuilly-sur-Seine, l'horreur) ça a été une révélation !
Je pense que si on applique les contrats à 100% on ne peut que progresser vers une meilleure écoute du cheval et une sensibilisation progressive aux aides.

moi aussi j'ai repris une jument qui avait l'habitude de faire ce qu'elle voulait notamment trottiner tout le temps et prendre la main au galop (accompagnée car seule elle se traine plutôt !).
J'ai lu VDSV et j'ai mis en application...
Il m'a fallu environ 8 mois pour y arriver mais maintenant suis rênes longues tout le temps! même au galop.

sur ma SF j'ai mis aussi en application (elle c'est quand le cheval de tête s'efface de sa ligne de mire : elle chauffe et veut rattraper...). J'ai utilisé la méthode pour tenter de l'autonomiser. C'est en cours... moins facile mais ça ne fait que 2 mois à peine que je travaille là dessus !

J'aime cette méthode

nianys a écrit le 26/08/2011 à 12h11: Je pense que si on applique les contrats à 100% on ne peut que progresser vers une meilleure écoute du cheval et une sensibilisation progressive aux aides.

Dans mon cas, ça m'a servi à l'inverse, justement. Mon cheval est un hypersensible, déclaré émotif (les vrais émotifs, pas simplement un peu fou-fou). Du coup, agir par contrat m'a aidé à contourner les aides classiques qui le rendent purement et simplement taré (pas forcément en défense, mais taré), à l'assagir, à le calmer "de lui-même". C'est une histoire de tact et de communication non violente envers l'animal.

C'est vrai tiens, j'ai parlé du contrat d'allure que au niveau d'avancer car c'était le plus gros soucis avec la ponette.
Mais au début j'ai eu le soucis que la ponette voulait partir pleine balle sur la piste de galop. On prend, on rend et si ça repart encore, on reprend et on rend de nouveau jusqu'à temps qu'il n'y ait plus d'accélération. Maintenant je peux faire la piste de galop au pas et me faire doubler par d'autres sans me faire embarquer. Ca responsabilise le cheval et ça le rend indépendant!

Abandonne pas mash, c'est super pour la sécurité!

Aahhh, un sujet qui vous intéresse, je suis bien contente d'avoir posé la question !
J'avais lu le post avec la jeune fille dont le cheval trottinait, mais avant que Jeza poste sa réponse. Je suis donc ravie de voir que la encore ça paraît la meilleure solution.
C'est un peu pour ça que je souhaitais être propriétaire depuis si longtemps, car c'est toujours difficile de chercher à travailler sur la durée sur des chevaux différents, à fortiori quand le bourgeon de "boulot" qu'on vient de voir éclore et immédiatement écrabouillé par le cavalier suivant qui fait autre chose (attention, je n'ai pas critiqué en disant moins bien, je dis juste, différemment).
L'avantage d'avoir son cheval et de le travailler sur le long terme est justement que l'on peut établir des règles pérennes que l'on surveille et entretien.
Moi pense l'intelligence du cheval assez limitée (par rapport aux chiens avec lesquels j'ai beaucoup travaillé, mais ça n'engage que moi), je constate quand même qu'ils sont tout à fait capables d'identifier des schémas répétitifs et de s'y conformer en comprenant que c'est leur meilleur intérêt. La collaboration naît comme ça.
Pour élargir un peu le topic je dois dire que je suis bluffée par Véronique de Saint-Vaulry, il est dommage que ses méthodes ne soient pas plus diffusées, hélas c'est sans doute du au fait qu'elle est plus axée sur le cheval que sur sa propre pub !

Bonjour, si je comprend bien le système c'est on demande une action et tant qu'on demande rien d'autre le cheval doit rester dans cette action , c'est bien cela?

lincruste a écrit le 26/08/2011 à 13h00: Bonjour, si je comprend bien le système c'est on demande une action et tant qu'on demande rien d'autre le cheval doit rester dans cette action , c'est bien cela?

La base, c'est les rênes longues sauf erreur du cheval (dans le cas d'une accélération).

Une erreur = intervention de la voix. S'il ne rectifie pas dans la seconde, intervention des aides fermes (ici, les rênes par exemple).

Dans tous les cas, ce principe de "obéissance = confort, désobéissance = inconfort via les aides fermes", c'est radical et ça permet de proposer au cheval un contrat de respect des allures.

nounouk6263 a écrit le 26/08/2011 à 13h03: La base, c'est les rênes longues sauf erreur du cheval (dans le cas d'une accélération). Une erreur = intervention de la voix. S'il ne rectifie pas dans la seconde, intervention des aides fermes (ici, les rênes par exemple). Dans tous les cas, ce principe de "obéissance = confort, désobéissance = inconfort via les aides fermes", c'est radical et ça permet de proposer au cheval un contrat de respect des allures.

Ok merci, bon je fonctionne comme cela mais moi c'est crescendo c'est à dire d'abord inconfort léger puis de plus en plus important, et c'est vrai que ça marche, à terme le cheval répond à la voix et poids du corps

nounouk6263 a écrit le 26/08/2011 à 12h07: Je fonctionne aussi par contrat, y compris en endurance D'ailleurs je viens d'en parler sur un post. Jeza aussi fonctionne ainsi avec ses chevaux https://www.chevalannonce.com/forums-3843333-mon-cheval-fait-que-trotter-en-balade?p=2

je confirme

Trop flemmarde pour faire autrement, et puis en rando tu ne peux pas garder en permanence le contact avec le cheval....
Et puis je en me voyais pas harceler mon cheval en permanence, ça me semblait être le moindre des respects que de ne pas l'embêter quand je n'ai rien à demander.

Je le faisais instinctivement avant même d'avoir lu son livre mais j’ai beaucoup affiné ma méthode grâce à ses écrits.

Je pratique en rando, elle en endurance mais c'est applicable à tout discipline

Sujet très intéressant, je vais me procurer ce livre rapidement

nounouk6263 a écrit le 26/08/2011 à 12h15: Dans mon cas, ça m'a servi à l'inverse, justement. Mon cheval est un hypersensible, déclaré émotif (les vrais émotifs, pas simplement un peu fou-fou). Du coup, agir par contrat m'a aidé à contourner les aides classiques qui le rendent purement et simplement taré (pas forcément en défense, mais taré), à l'assagir, à le calmer "de lui-même". C'est une histoire de tact et de communication non violente envers l'animal.

Je suis très intéressée, pourrais tu expliquer vraiment ce qu'est un authentique émotif, et comment tu as utilisé les contrats avec lui ?