saphir54 Oh que oui, il progresse, et bien vite. Je ne saurais dire si c'est le côté bon élève du PRE qui s'exprime ou si c'est Salbai qui est juste plus attentif qu'un autre mais je trouve qu'il y met beaucoup du sien, il m'a bien bluffé aujourd'hui.
Sympa cette impro sur le thème du "radeau de la méduse". Ca marche plutôt bien les cours d'expression corporelle chez toi, c'est important de laisser s'exprimer la créativité.
Moi, j'ai encore agrandi ma carte des chemins de balade autour de chez moi. De manière productive cette fois.
Nous sommes partis par un chemin bien connu, jusqu'à ce que je nous égare volontairement aux pieds du pays Basque.
Je nous ai entrainés parmi les collines en empruntant de petites routes tortueuses, je nous ai engagés dans plusieurs voies agricoles qui se terminaient en cul de sac, je nous ai fait poursuivre plus loin encore vers notre perte pour trouver la boucle promise, jusqu'à ce que je nous perde dans une fougeraie. Charmante au demeurant mais qui ne nous apportait rien.
La vue dégagée et la hauteur me permettaient de ne jamais perdre de vue mon objectif, la forêt de Josbaig car je le savais, aussi surement que Salbai se fichait bien de l'itinéraire pour rentrer, c'était là le moyen le plus sûr et le plus beau pour rallier d'autres chemins menant vers notre maison.
Je dus finalement me résoudre à rester sur le bitume jusqu'à la forêt, pas de raccourci arrangeant possible mais une fois le panneau annonçant la forêt communale en vue, je savais que l'objectif était atteint et que la belle boucle était comme bouclée.
Après une longue descente boueuse à travers bois, quelques glissades et récriminations, maints petits galops sur les zones plates rencontrées sur ce sentier tout fait d'herbes, Salbai est repassé au pas.
Je l'entendais presque me dire: "Si tu voulais faire de l'endurance, t'avais qu'à t'acheter un PSAr" ou "moi, je suis un PRE, fais moi piaffer, pas courir par monts et par vaux" puis "je veux bien marcher mais je ne ferai rien de plus".
Alors, résignée de bon coeur à ne plus faire que du pas, heureuse de m'être trouvé un si bon coéquipier pour partir à l'aventure, je nous ai guidés jusqu'à la maison en laissant choisir l'allure.
A quelques kilomètres de la maison, il s'est tout de même lancé dans quelques foulés de galops par-ci, par là mais sans les tenir bien longtemps. Sans doute des essais pour voir si le sceau de grain était bien aussi loin qu'il paraissait l'être.
24km en 3h30.
J'ai contacté une saddle fitteuse et à priori c'est bon, je devrais avoir de bons conseils pour m'aider trouver une selle pour Salbai à la fin du mois. J'ai hâte.