17km en 2h20.
Je savais que la tempête se manifesterai à nouveau cette après-midi mais je comptais faire court, quelques kilomètres en bas de chez moi pour me dire que j'avais bien démarré l'année.
Nous sommes partis sous une pluie fine sans grande conviction car Salbai n'aime pas trop la pluie et moi, je n'étais pas équipée pour l'affronter puis, quel intérêt d'aller se promener sous une tempête?
Tandis que je ralliais le premier village, la pluie s'intensifia jusqu'à devenir torrentielle et tandis que je quittais le premier village, la pluie traversa tout ce que je portais.
Je mis Salbai au trot dans les bermes pour me réchauffer. Salbai, lui, portait un couvre-rein que rien ne traversa, si bien qu'il ne craint plus tant la pluie.
Nous devînmes tempête parmi la tempête.
Nous traversâmes alors un deuxième village, puis trois, puis une étendue de champs tout au galop, puis des chemins noyés tout au trot, puis le soir tomba et il fallu rentrer.
Nous redevînmes cavalier et monture sans gilet ni bandes réfléchissantes. Nous prîmes le chemin du retour sans parvenir à faire une véritable boucle mais le galop des champs nous attendait encore.
C'est à refaire, assurément.
La photo est de mauvaise qualité mais c'est pour donner une idée de la jolie dégaine que l'on avait.
Moi, j'avais même une casquette à oreilles. L'eau à tout envahie, même mes bottes. Trop nul mon équipement.