tekesuta Ah, de balades de l'enfer, je n'e fais plus tellement en ce moment...
Avec ce temps, plus possible de partir tôt, de prendre les chemins à travers bois, de squatter toutes les bermes...
Les explorations commencent à me manquer.
Le pied sûr, des chevaux l'ont, d'autres non. Ca peut s'apprendre un peu avec de l'expérience mais sur un jeunot (je parle de l'expérience dans le travail, pas de l'âge), il aura forcément des ratées au début. Il doit apprendre à tenir compte de son cavalier et des "obstacles" qu'il, soyons honnêtes, n'a jamais pu expérimenté calmement de lui même dans son pré.
L'extérieur est une vraie discipline, elle demande autant d'apprentissages que du dressage ou du CSO.
Salbai est courageux, il apprend vite et se fait rarement peur deux fois avec un même objet mais Apache est sur l'oeil. Il fait pourtant un très bon poney d'extérieur mais il réagit parfois excessivement à de toutes petites choses. Il donne parfois l'impression d'être lunatique mais il me semble plutôt que c'est parce qu'il à du mal à se calmer, qu'une fois qu'il est monté en l'air, il a du mal à se gérer et à redescendre. Je l'ai déjà vu se déclencher au pré, ce n'était même pas pour me faire suer.
Pas de panique cela dit, il a réussit à avoir un pied très sûr et il passe sereinement toutes les grosses difficultés de nos parcours. Je me suis juste habituer à sursauter pour une feuille qui frémit certains jours.
17km en 2h45.
On a commencé par la traversée des villages et c'était lassant mais c'était pour mieux traverser la plaine du Joos et partir sur les premières collines du Béarn dans ce coin. On a monté une par une route défoncée par le temps et la pousse de la végétation, le Chemin Royal (le Chemin Humble doit être une horreur) selon les panneaux, en passant par un bois glauque sous la pluie. Une ascension fort raide et pourtant longue pour accéder à la voie gravillonnée qui suit la crête des collines.
Un nouveau point de vue puisque habituellement, nous contournons la vallée du Joos par les collines de la Soule.
Une fois arrivés au bout de la crête, nous sommes redescendus par un autre bois glauque (avec toute cette pluie, tout me parait sinistre en ce moment) que je pensais pouvoir éviter car il est plein de passages délicats mais alors une fois boueux, ça devient une épreuve de survie.
Pas de chance, ma mémoire est mauvaise, nous avons du prendre le sentier à travers bois. J'aurais aimé faire des photos mais il m'a fallut toute ma concentration et ma crispation pour guider Salbai sans le mettre de travers ou le nez en l'air.
J'ai eu un peu chaud mais il a fait de baux efforts qu'il a su faire durer. Il y a eu des hauts et des bas tout au long de la balade mais quand ça comptait et quand j'y mettais vraiment du mien, je le sentais bien à l'écoute et volontaire alors que le terrain n'était vraiment pas facile.
Bref, encore une bonne sortie sous la pluie mais cette météo commence à vraiment me porter sur les nerfs. Tous les chemins sont dégueulasses et difficiles, de même que les prés. J'ai vraiment hâte que ça sèche un peu.
Voilà, notre retour par un énième bois glauque: