Ecole française, école allemande

Franchement, mon club d'avant, (en france), on était très bien loti. Une vraie préparation en dressage, 1 cours sur deux minimum. Absolument pas du tire-pousse, mais quelque chose de plutôt juste où on prenait notre temps pour y arriver. Et pourtant, c'était clairement axé cso comme club mais avec comme parti que pour y arriver sur les barres, il faut travailler très correctement sur le plat.

Mais là, oui je suis déçue de ce que j'ai vu en Belgique cette fois ci. A choisir, je préfère continuer seule dans mon coin en faisant des erreurs mais sans tomber dans de l'équitation de brutes.

Hé oui, sauf que de nos jours, ou les moniteurs n'aiment pas le dressage, ou ils sont pas bons (car mal formés).

Et bien si déjà on s'y prennait comme en Allemagne, comme nous l'a décrit Capuccino, prendre le temps de faire évoluer les cavaliers correctement, les obliger à se perfectionner d'abord en dressage, puis en suite les mettre sur du hunter pour leur apprendre le tacte, puis le CSO en dernier .... la france aurait un meilleur niveau.

Et quand on y regarde certains de nos "grands" cavaliers sont allés chercher leur enseignements vers l'extérieur ... dont l'allemagne. A tel point que nous avons même Edward Gal qui se déplace en france maintenant pour ses clinics et des stages .... Georgs Fincke, l'entraîneur olympique allemand et Catherine Haddad via l'association Top Dressage Team. J'en oublie surement !

je voulais juste vous montrer une video d'un concours pour les tous petits, avec des vrais juges, pas le mono du club hein ? souvent c'est aussi déguisé...on est loin du jeu des tasses...ils n'ont pas l'air malheureux les bambins, au contraire ils sont fiers on appelle cela le Führzügelwettbewerb en France c'est championnat Lamotte pour les tous petits et que ça saute

https://www.youtube.com/watch?v=3N8_TheQWik&feature=related

en revanche, faut couper la musique elle est insupportable

et comme l'equitation western a aussi le vent en poupe chez les teutons on peut aussi faire ce genre de concours pour les petits > le principe reste le m^me

https://www.youtube.com/watch?v=uupaLvyERrQ&feature=related

elfik a écrit le 21/11/2011 à 13h02: Hé oui, sauf que de nos jours, ou les moniteurs n'aiment pas le dressage, ou ils sont pas bons (car mal formés).

Ils sont surtout pas bons, car pas formés, pas de sens critique, pas de remise en question, pas de curiosité, et même, souvent, pas d'envie particulière ni de progresser, ni de faire progresser leurs élèves...

valombre a écrit le 21/11/2011 à 15h51: Ils sont surtout pas bons, car pas formés, pas de sens critique, pas de remise en question, pas de curiosité, et même, souvent, pas d'envie particulière ni de progresser, ni de faire progresser leurs élèves...

On peut aussi faire la critique inverse, côté cavaliers.

Disons que côté cavaliers, beaucoup n'ont pas la patience de prendre le temps de travailler correctement... et trouvent plus fun d'aller sauter que de manger du plat pendant 1h.
Il faut reconnaitre que dans mon ancien club, on était pas beaucoup à réellement apprécier le dressage, mais même ceux qui n'aimaient pas ça s'y mettaient sérieusement pour ensuite avancer correctement à l'obstacle... mono exigeante oblige. Dans un autre club, possible qu'on les aurait envoyé à fond la caisse sans se poser de question autre que "barre tombée ou pas ?".

tourmaline a écrit le 21/11/2011 à 18h42: On peut aussi faire la critique inverse, côté cavaliers.

Pas sûr... les cavaliers ne s'y intéressent pas parce qu'on ne les y amène pas en leur montrant les côtés intéressants de la discipline. Un mauvais prof ne fera jamais un bon élève.

elfik a écrit le 21/11/2011 à 20h09: Pas sûr... les cavaliers ne s'y intéressent pas parce qu'on ne les y amène pas en leur montrant les côtés intéressants de la discipline. Un mauvais prof ne fera jamais un bon élève.

Je pense que si, si l'élève est curieux de connaitre d'autres choses que ce qu'on lui enseigne. Mais c'est une démarche qu'à mon avis, peu font, par manque de curiosité ou d'envie... ou d'énergie. C'est plus simple de boire des paroles, même si on se doute qu'un truc cloche et que ce n'est qu'à moitié satisfaisant.

elfik a écrit le 21/11/2011 à 20h09: Pas sûr... les cavaliers ne s'y intéressent pas parce qu'on ne les y amène pas en leur montrant les côtés intéressants de la discipline. Un mauvais prof ne fera jamais un bon élève.

Quand tu affirmes que l'équitation est ta passion, tu vas chercher. J'estime qu'on n'est pas à l'école à attendre la béquée d'infos.

Surtout que c'est quasi inexcusable de la part des jeunes avec tous les outils web qu'on a.

EDIT : Je critique aussi l'enseignement, mais c'est un tout, et je trouve que les cavaliers ne se remettent pas assez en question non plus de ce côté.

elfik a écrit le 21/11/2011 à 20h09: Pas sûr... les cavaliers ne s'y intéressent pas parce qu'on ne les y amène pas en leur montrant les côtés intéressants de la discipline. Un mauvais prof ne fera jamais un bon élève.

Ce sont les chevaux qui forment les élèves ;)
Mais je suis entièrement d'accord sur le fait que l'enseignement d'aujourd'hui en équitation est déplorable.

Alors là je proteste... avec la meilleur volonté du monde et le web au bout des doigts, je ne trouve pas toutes les références de Montecristo.
(non mais c'est rageant... la dernière fois, bien trouvé le bouquin sur amazon mais c'est plus vendu )

lalibellule a écrit le 21/11/2011 à 20h24: Je pense que si, si l'élève est curieux de connaitre d'autres choses que ce qu'on lui enseigne. Mais c'est une démarche qu'à mon avis, peu font, par manque de curiosité ou d'envie... ou d'énergie. C'est plus simple de boire des paroles, même si on se doute qu'un truc cloche et que ce n'est qu'à moitié satisfaisant.

Coucou lallib',
Je suis pas a cent pour cent d'accord avec toi, je pense que quand on est jeune, on se fie a une personne qui est censée etre "professionelle", donc a priori, on remet pas forcement en question ce que dit la ersonne qui est encore une fois censée "savoir de quoi il parle". Apres, on peut toujours se poser des questions, aller bouquiner etc, personellement j'ai dévoré les bouquins de théorie, mais toute seule j'ai jamais pu voir qu'il y avais des choses qui clochaient dedans.

Encore une fois, on est assez bete et discipliné pour se dire qu'on peut avoir confiance dans un professionel du cheval.
Après, quand on grandit, on peut commencer à aller voir ailleurs, mais c'est vraiment souvent de bonnes rencontres qui nous font nous poser les bonnes questions. Pas simple

Lors de mes tournées en France, j'ai vu beaucoup d'enseignants déplorables, j'en ai rencontré de superbes par leur engagement et par l'acharnement à en apprendre davantage. Ils sont rares du simple fait que trop souvent considérés comme des larbins par leur patrons et par les parents de jeunes cavaliers qui exigent des résultats. Pour ce qui est des différences entre les écoles Françaises ou Allemandes il est simple de constater que les Allemands et Autrichiens évoluent en l'ayant germanisé selon l'école de Versaille. Leur référence absolue reste La Guérinière. En France l'évolution s'est faite par Bauchérisation, elle aussi latinisée. Nous parlons donc en fait d'une origine lointaine de l'école Italienne, et pour finir Grèque (Xénophon). Summérienne aussi. Ce qu'il faut retenir aussi c'est que malgré le fait que les chevaux se ressemblent de plus en plus, les chevaux Allemands n'avaient pas encore tout à fait la même conformation physique que les chevaux issus de l'élevage Français. Quant à savoir s'il faut la légèreté avant l'équitation ou si on l'obtient par le travail je reste persuadé que c'est le résultat qui donne raison aux uns et aux autres. Les batailles d'écoles ne sont pas de mise. A ce jour les chevaux Allemands ne ressemblent plus à ceux du 16ième siècle et les chevaux Français ont changé, moins c'est sûr, parce que le temps et plus court, aux chevaux de Baucher. D'autre part la sélection dans l'élevage a aussi eu ses incidences.

mash7 a écrit le 21/11/2011 à 22h19: Coucou lallib', Je suis pas a cent pour cent d'accord avec toi, je pense que quand on est jeune, on se fie a une personne qui est censée etre "professionelle", donc a priori, on remet pas forcement en question ce que dit la ersonne qui est encore une fois censée "savoir de quoi il parle". Apres, on peut toujours se poser des questions, aller bouquiner etc, personellement j'ai dévoré les bouquins de théorie, mais toute seule j'ai jamais pu voir qu'il y avais des choses qui clochaient dedans. Encore une fois, on est assez bete et discipliné pour se dire qu'on peut avoir confiance dans un professionel du cheval. Après, quand on grandit, on peut commencer à aller voir ailleurs, mais c'est vraiment souvent de bonnes rencontres qui nous font nous poser les bonnes questions. Pas simple

Je suis d'accord. On se fie avant tout à ce que nous enseigne l'enseignant. Et la théorie qu'on peut lire ne permet pas de tout comprendre seul ni de prendre le recul nécessaire à la lecture.

Mais Elfik disant qu'un mauvais enseignant ne peut pas faire un bon élève. là, par contre, je pense que si, c'est possible, mais ça demande au moins la curiosité d'aller voir ailleurs. Je ne blâme pas les élèves mais à mon sens, c'est toujours intéressant de voir ce que prône telle ou telle technique, même si on ne l'approuve pas ou même si on se plait dans l'enseignement qu'on reçoit déjà. Si cette curiosité permet d'évoluer vers des choses qui semblent plus justes que l’enseignement qu'on reçoit... c'est tout bonus.
Bon, je ne sais pas si mon raisonnement est très clair...