Ecole française, école allemande

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Mask

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Ecole française, école allemande
Posté le 18/11/2011 à 19h37

Bonjour à tous,

Je suis une cavalière plutôt intéressée par le dressage que par les autres disciplines (bien que ne dédaignant pas un parcours de cross, ou une petite séance d'obstacle de temps en temps).
Je voudrais comprendre la différence entre l'école de pensée française (ou portugaise) et l'école allemande. J'entend dire que cette dernière est plus dure que l'école de Versailles, mais j'aimerais connaitre les principes énoncés et les techniques utilisées.
Je ne cherche pas à hierarchiser les écoles, à savoir laquelle est la meilleure, je voudrais simplement comprendre les fils directeurs.

Merci d'avance.
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Elfik

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Ecole française, école allemande
Posté le 18/11/2011 à 19h42

Pour faire simple, on dira que l'école latine est une école de sentiment, l'école germanique une école mécaniste. Le juste milieu est probablement entre les deux

Heidi124

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Ecole française, école allemande
Posté le 18/11/2011 à 19h42

Oh ben je pourrais pas te donner les différences, j'y comprends rien, mais j'ai vu plusieurs réprésentation, haute école de vienne vs saumur ben... c'est vite vu.

Par contre, y'a plein de livres d'allemands qui sont très très bien
Mais je connais pas trop des écrits de français

Heidi124

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Posté le 18/11/2011 à 19h43


elfik a écrit le 18/11/2011 à 19h42:
Pour faire simple, on dira que l'école latine est une école de sentiment, l'école germanique une école mécaniste. Le juste milieu est probablement entre les deux


ah ouiiii, en Allemagne, c'est gauche droite, gauche droite et quand le prof arrive, le cheval doit être en main et pas y bouger. c'est du hard core
Bon je pense qu'ils sont pas tous comme ça non plus!

Naloush

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Ecole française, école allemande
Posté le 18/11/2011 à 19h48

J'avais lu un truc qui me parait juste :
L'école allemande=> travailler le cheval pour obtenir la légèreté .
L'école francaise => à partir de la légèreté , obtenir le travail.

Edité par naloush le 18-11-2011 à 20h39



Elfik

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Posté le 18/11/2011 à 19h53

Naloush, c'est plutôt le contraire... en équitation latine la légèreté est le préalable, en équitation allemande, la légèreté s'obtient par le travail. Maintenant, dans les deux pratiquées à l'extrême, je n'ai jamais vu de légèreté.

Maestrot66

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Posté le 18/11/2011 à 20h12

Ln49

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Posté le 18/11/2011 à 20h16

L'école allemande est une équitation d'opposition. Cà veut dire que tu as un appui constant de la bouche de ton cheval sur son mors et tes jambes en permanence en train de solliciter le mouvement en avant. Mais c'est résumé.

L'école française est équitation de légèreté, tu passes des "contrats" avec ton cheval. Tu fais appel à son intellect en fait, pour exemple tu ne donnes pas sans arrêt des jambes, tu lui indiques l'allure/ cadence / exercice voulu et dès obtention tu cèdes.

Perso je préfère l'école française car finir en nage à la fin d'une séance de dressage très peu pour moi.

Ps la première est toutefois très sollicitée car les résultats sont plus rapides (à quel prix...) mais c'est mon avis

Naloush

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Posté le 18/11/2011 à 20h39


elfik a écrit le 18/11/2011 à 19h53:
Naloush, c'est plutôt le contraire... en équitation latine la légèreté est le préalable, en équitation allemande, la légèreté s'obtient par le travail. Maintenant, dans les deux pratiquées à l'extrême, je n'ai jamais vu de légèreté.


Oui j'ai inversé, je vais corriger ( ca m'apprendra a pas me relire ) ^^.

Edité par naloush le 18-11-2011 à 20h39



Saltimbanco

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Ecole française, école allemande
Posté le 18/11/2011 à 20h57

Petite mise au point: Saumur ne pratique plus l'équitation Française depuis longtemps.

La différence fondamentale entre les deux styles est qu'en équitation Française l'équilibre est un préalable quand en équitation Allemande le mouvement est un préalable.

Montecristo

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Posté le 19/11/2011 à 02h15

Mask, c'est bien compliqué de répondre avec nuance à ta question, sans tomber dans la xénophobie !
L'équitation Française ne s'est distinguée de l'équitation anglo-saxonne qu'à partir des débuts de l'ère industrielle, je suppose, avec Baucher (cocorico) et tous les "disciples" qu'il a entraînés derrière lui...Le plus célèbre de ces disciples était sans doute le général l'Hotte, auteur de la célèbre devise "calme, en avant, droit".
Il se trouve que l'Hotte avait apprécié également la manière du grand rival de Baucher, le comte d'Aure dont il avait aussi été l'élève. D'Aure, formé par les maîtres de l'école ancienne de Versaille, était connu pour sa manière de faire plus globaliste, consistant à pousser le cheval pour en obtenir le moelleux par le mouvement hardi et l'appui, qu'une main habile sait transformer et rendre fondant. Equitation musculaire par opposition à l'équitation réfléchie de Baucher. Car Baucher, novateur qui se voulait scientifique, entendait décomposer la force et le mouvement, et repassait par l'arrêt pour contrer les résistances du cheval chaque fois que la légèreté se perdait dans ce mouvement. C'est lui qui a laissé la formule "Le pas est la mère des allures".
Organisateur de la pédagogie militaire, l'Hotte était partisan je crois de former les hommes de rang par le d'Aurisme mais les officiers par le Bauchérisme (pour faire court). Autrement dit, d'Aure pour l'équitation d'extérieur, Baucher pour l'équitation savante.
Moi, je crois que l'Hotte avait une préférence pour Baucher. Sinon il n'aurait pas mis le calme en première des qualités à rechercher chez le cheval au travail.
Quand Baucher a voulu diffuser sa méthode en Europe (il était ambitieux le bougre) il s'est heurté en Allemagne à l'opposition de son plus féroce critique étranger, Seeger. Critiquant les flexions d'encolure de Baucher à l'arrêt, Seeger disait que les chevaux bauchérisés étaient assez souples pour se lécher le derrière...
Decarpentry (encore un français, recocorico) détaille très bien cette opposition entre l'équitation globaliste (Allemagne) et l'équitation de légèreté bauchériste (France) dans son livre "Baucher et son école"
Maintenant, si tu lis un autre excellent livre qui est peut-être encore édité ("Les maîtres de l'oeuvre équestre", de Montheillet), tu verras que des gens, BIEN AVANT BAUCHER ont su reconnaître les vertus du pas pour éduquer complètement un cheval :
Lubersac montait ses chevaux uniquement au pas pendant un an ou deux, et chacun s'étonnait de les voir parfaits à toutes les allures dès ce temps écoulé.
Bien avant lui encore, La Guérinière, écuyer de Louis XIV, conseillait, pour éduquer les chevaux à l'épaule en dedans, de les mettre "au petit pas lent et peu raccourci". La Guérinière, un français cité par les classiques allemands détracteurs de Baucher comme l'auteur de la bible équestre, aves son "Ecole de cavalerie" !
En prime, je ne résiste pas au plaisir de te livrer une belle phrase encore issue de la tradition française. Soyons pas mesquins, c'est gratos !
La Guérinière était lui-même passé par les mains d'Antoine de Pluvinel, qui mit à cheval Louis XIII et lui donna le conseil le plus empreint de poésie, de douceur et ...d'amour que je connaisse, venant d'un homme d'arme parlant des chevaux : "Sire, prenez garde à ne pas luy ennuyer, ni estouffer sa gentillesse, car elle est aux chevaux comme la fleur sur les fruicts, laquelle ostée ne retourne jamais" !
Joli non ?

Ah, le raffinement français...

Mais pour finir de tout mélanger dans ta tête, si tu lis je crois un classique Allemand comme Plinzner (traducteur de G.Steinbrecht pour "Le gymnase du cheval"), tu y trouveras l'éloge du cheval "durchflüssig" (perméable), une expression allemande très imagée qui donne une belle idée de la légèreté, idée du cheval fini comme une vague d'énergie, fluide, disponible et malléable à volonté, aussi insaisissable que l'eau pour un maladroit. Mais c'est au prix de travail-travail (et encore travail !) au trot, et de pas mal de sueur.
Sueur qui est bannie par les derniers des grands bauchéristes du 19° ("Quand la sueur apparaît, l'homme est allé trop loin" Beudant)
Je crois donc, comme Saltimbanco, que la différence c'est ça : la recherche de la légèreté comme préalable c'est plutôt la France, et la recherche de la légèreté comme conséquence, plutôt l' Allemagne.
Tu remarqueras que Saltimbanco donne l'allemand comme soucieux d'abord de mouvement, sans parler de son souci de légèreté. C'est un peu pernicieux, car je suppose que certains allemands (ou disons anglo-saxons) ont aussi le culte de la légèreté, en font leur but et réussissent à l'obtenir, à force d'habileté et de hardi mouvement.
Mais pas tous, loin s'en faut.
Pas plus que les français, en tous cas.
Ah sacrebleu on tourne en rond dans ce manège !
Allez, faut conclure ! Peut-être que je suis trop gentil en tant que Français dans ma formulation pour comparer les deux équitations, car à la différence de Saltimbanco, j'emploie uniquement la légèreté comme notion de référence.
Cocorico ! (ter)

Edité par montecristo le 21-11-2011 à 09h08



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Ecole française, école allemande
Posté le 19/11/2011 à 10h21


montecristo a écrit le 19/11/2011 à 02h15:
Mask, c'est bien compliqué de répondre avec nuance à ta question, sans tomber dans la xénophobie !
L'équitation Française ne s'est distinguée de l'équitation anglo-saxonne qu'à partir des débuts de l'ère industrielle, je suppose, avec Baucher (cocorico) et tous les "disciples" qu'il a entraînés derrière lui...Le plus célèbre de ces disciples était sans doute le général Lhotte, auteur de la célèbre devise "calme, en avant, droit".
Il se trouve que Lhotte avait apprécié également la manière du grand rival de Baucher, le comte d'Aure dont il avait aussi été l'élève. D'Aure, formé par les maîtres de l'école ancienne de Versaille, était connu pour sa manière de faire plus globaliste, consistant à pousser le cheval pour en obtenir le moelleux par le mouvement hardi et l'appui, qu'une main habile sait transformer et rendre fondant. Equitation musculaire par opposition à l'équitation réfléchie de Baucher. Car Baucher, novateur qui se voulait scientifique, entendait décomposer la force et le mouvement, et repassait par l'arrêt pour contrer les résistances du cheval chaque fois que la légèreté se perdait dans ce mouvement. C'est lui qui a laissé la formule "Le pas est la mère des allures".
Organisateur de la pédagogie militaire, Lhotte était partisan je crois de former les hommes de rang par le d'Aurisme mais les officiers par le Bauchérisme (pour faire court). Autrement dit, d'Aure pour l'équitation d'extérieur, Baucher pour l'équitation savante.
Moi je crois que Lhotte avait une préférence pour Baucher. Sinon il n'aurait pas mis le calme en première des qualités à rechercher chez le cheval au travail.
Quand Baucher a voulu diffuser sa méthode en Europe (il était ambitieux le bougre) il s'est heurté en Allemagne à l'opposition de son plus féroce critique étranger, Seeger. Critiquant les flexions d'encolure de Baucher à l'arrêt, Seeger disait que les chevaux bauchérisés étaient assez souples pour se lécher le derrière...
Decarpentry (encore un français, recocorico) détaille très bien cette opposition entre l'équitation globaliste (Allemagne) et l'équitation de légèreté bauchériste (France) dans son livre "Baucher et son école"
Maintenant, si tu lis un autre excellent livre qui est peut-être encore édité ("Les maîtres de l'oeuvre équestre"), tu verras que des gens, BIEN AVANT BAUCHER ont su reconnaître les vertus du pas pour éduquer complètement un cheval :
Lubersac montait ses chevaux uniquement au pas pendant un an ou deux, et chacun s'étonnait de les voir parfaits à toutes les allures dès ce temps écoulé.
Bien avant lui encore, La Guérinière, écuyer de Louis XIV, conseillait, pour éduquer les chevaux à l'épaule en dedans, de les mettre "au petit pas lent et peu raccourci". La Guérinière, un français cité par les classiques allemands détracteurs de Baucher comme l'auteur de la bible équestre, aves son "Ecole de cavalerie" !
La Guérinière était lui-même passé par les mains d'Antoine de Pluvinel, qui mit à cheval Louis XIII et lui donna le conseil le plus empreint de poésie, de douceur et ...d'amour que je connaisse, venant d'un homme d'arme parlant des chevaux : "Sire, prenez garde à ne pas les ennuyer, ni estouffer leur gentillesse, car elle est aux chevaux comme la fleur sur les fruicts, laquelle ostée ne retourne jamais" !

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Si tu lis je crois un classique Allemand comme Plinzner (traducteur de G.Steinbrecht pour "Le gymnase du cheval" je crois), tu y trouveras l'éloge du cheval "durchflüssig" (perméable), une expression allemande très imagée qui donne une belle idée de la légèreté, idée du cheval fini comme une énergie fluide et malléable à volonté, aussi insaisissable que l'eau pour un maladroit. Mais c'est au prix de travail-travail (et encore travail !) au trot, et de pas mal de sueur.
Sueur qui est bannie par les derniers des grands bauchéristes du 19° ("Quand la sueur apparaît, l'homme est allé trop loin" Beudant)
Je crois donc, comme Saltimbanco, que la différence c'est ça : la recherche de la légèreté comme préalable[/b] c'est plutôt la France, et la recherche de la légèreté comme conséquence, plutôt l' Allemagne. Tu remarqueras que Saltimbanco donne l'allemand comme soucieux d'abord de mouvement, sans parler de son souci de légèreté. C'est un peu pernicieux, car je suppose que certains allemands (ou disons anglo-saxons) ont aussi le culte de la légèreté, en font leur but et réussissent à l'obtenir, à force d'habileté et de mouvement.
Mais pas tous, loin s'en faut.
Pas plus que les français, en tous cas.
On tourne en rond dans ce manège !
Allez, faut conclure. C'est peut-être en tant que Français que dans ma formulation pour comparer, j'emploie uniquement mot légèreté.
Cocorico (ter)



merci pour ce fabuleux cours d'histoire!!

Elfik

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Posté le 19/11/2011 à 11h33


montecristo a écrit le 19/11/2011 à 02h15:

Je crois donc, comme Saltimbanco, que la différence c'est ça : la recherche de la légèreté comme préalable c'est plutôt la France, et la recherche de la légèreté comme conséquence, plutôt l' Allemagne.



Mais euh! c'est moi qui ai dit ça!!!

Enfin bon on a tous un peu dit ça.

Merci pour tes précisions

Edité par elfik le 19-11-2011 à 11h34



Montecristo

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Posté le 19/11/2011 à 11h45

Oups ! En me relisant je vois que j'ai laissé passer une grosse fote : j'ai écorché l'orthographe du patronyme du cher général , oubliant son apostrophe. Je lui "présente mes confuses" (faut toujours citer ses classiques, et "le père Noël est une ordure" en est un ) je lui présente mes confuses, donc, et s'il est en mesure de les accepter il me pardonnera j'espère.
Car je vais de ce pas corriger mon erreur. Je n'aimerais pas en effet qu'on fît de même à mon endroit.
Pas plus qu'à mon envers d'ailleurs

Edité par montecristo le 19-11-2011 à 11h57



Elfik

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Posté le 19/11/2011 à 11h48

Vilain Montechristo va

Montecristo

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Posté le 19/11/2011 à 12h27

Encore une chose Mask. Tu sembles assimiler les écoles française et portugaise. Je pense que tu les ranges toutes deux dans une tradition équestre classique issue des peuples latins de l'après moyen-âge, et c'est assez pertinent je crois.

Mais le plus grand des écuyers que le XXe siècle ait produit (enfin pour moi), l'immense Nuno Oliveira, connaissait parfaitement les deux équitations, celle de Baucher comme celle de d'Aure. Il cite Henri Baucher assez souvent et même son fils François Baucher. Faudrait que je vérifie mais il cite certainement aussi de grands auteurs allemands dans ses ouvrages, en plus des allusions à la Guérinière ("l'épaule en dedans, c'est l'aspirine de l'équitation. Elle guérit tout" disait-il) et des classiques Portugais que je n'ai pas lus.
Il avait étudié, c'est à dire lu, réfléchi et pratiqué, pour choisir le meilleur de chaque tendance, et exceller en tant qu'artiste. Il disait finalement, en substance, que le plus important était d'être sincèrement à la recherche d'harmonie, pour la conquête d'un peu de beauté ("en équitation, il faut sentir et aller jusqu'à l'émotion" encore une phrase hénaurme qu'il nous a laissée)
En fait c'est ça le plus important, qu'on soit français ou allemand. Aimer, sentir. Sentir, aimer.
Enfin essayer.
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