|  | Alors là je proteste... avec la meilleur volonté du monde et le web au bout des doigts, je ne trouve pas toutes les références de Montecristo.
(non mais c'est rageant... la dernière fois, bien trouvé le bouquin sur amazon mais c'est plus vendu ) |
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Ca c'est le privilège de l'âge à un instant T !
Dans une trentaine d'années, tu auras lu des livres dont il te restera des souvenirs que tu posteras, si le web existe encore. Et quelques jeunes pesteront parce que ces livres n'existeront plus. (s'il reste encore des livres d'ailleurs).
L'important est de réfléchir, de se choisir une manière satisfaisante pour l'homme qu'on veut être avec les chevaux, et d'essayer de se conformer aux grands principes qu'on estime prépondérants.
Excellence = Savoir + savoir-faire + savoir-être, je l'ai déjà dit.
Maintenant pour toucher les sommets, il faut des maîtres, qu'on se choisit aussi, et de la pratique. Isora, le cheval qui m'a donné envie de savoir faire, avait été dressé par les Persyn. Je lui rends grâce ainsi qu'à Laurent (Persyn) pour ce qu'il m'ont fait découvrir.
Travaillant seul depuis cette époque bénie, les occasions m'ont manqué ensuite pour dresser un cheval moi-même jusqu'à en obtenir ce qu'Isora me donnait. (Demi-pirouettes au galop, changements de pieds aux deux temps, débuts du passage...)
Ce qui avait été engrangé en tant que routine m'a rendu autonome pour mettre "dans le moule" des chevaux, en basse école (une fois jusqu'aux changements de pied isolés), de façon satisfaisante pour moi. Mais faute de disposer d'un maître je ne me suis jamais risqué à en rechercher plus, me contentant d'en rester à des choses que j'estimais faciles. Faut pas péter plus haut que son cul.
Si j'avais les moyens j'aimerais bien monter sous sa direction les chevaux d'école, disons d'un Saltimbanco. (M'a l'air bien ce gars là. Surtout si on le caresse dans le sens du poil !

) . Car la cavalerie qu'il présente sur son site me paraît valoir le coup d'oeil, ô combien, semblant se donner à fond "dans le canal de soie des aides", comme disait N.Oliveira ...
Mais bon. Donner à son cheval trois belles allures (euh non, quatre avec le reculer) et l'y sentir léger, énergique, symétrique, que demander de plus après tout ?
Enfin bref, pour la difficulté rien ne remplace la pratique sous la direction d'un bon pédagogue. Et rester humble permet d'éviter des erreurs irrémédiables quand on est livré à soi-même.