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(je répond aux interventions au fur et a mesure que je les lis)
Alors je tourne ma question autrement: les fer ne diminurait pas les performances et limite des tendons et articulation en les sollicitants trop? (et SI un fer sollicite les tendons et les articulations, pas besoin d'êtreun génie pour s'en rendre compte, juste de porter des chaussures plombé ou de s poids aux chevvilles) |
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Je pense que vous avez une image de la maréchalerie qui date de 1930, ça a beaucoup évolué, les fers sont léger aujourd'hui et même les fers pour la rando, par exemple un fer de selle en 20x8 ne pèse que quelques grammes pour un cheval de 500kg ça représente quoi ? Pas grand chose
Tenez un article fort intéressant trouvé par hasard sur le net, c'est exactement ce que je pense :
http://dadagnes.free.fr/Page19marechal.html#ancre55075
I- Pourquoi faut-il parer et ferrer ?
L'extérieur du sabot est fait d'une boîte cornée, d'une paroi, d'une sole et d'une fourchette. Comparable à l'ongle, le sabot pousse en permanence. A l'état sauvage, le cheval se déplace beaucoup et la corne s'use naturellement et régulièrement. Quand le cheval a mal aux pieds parce qu'il manque un peu de corne, il choisit les terrains souples, à l'inverse, il n'hésite pas à marcher sur le dur. Ainsi la corne se maintient à une épaisseur correcte. D'instinct, le cheval prend soin de ses pieds !
Le cheval aux pieds fragiles mourra avant les autres. Boiteux, il ne pourra plus suivre le troupeau. Il aura ainsi peu de chances de se reproduire et de transmettre ses pieds de mauvaise qualité. La sélection naturelle favorise les plus adaptés et des pieds solides sont indispensables à la survie dans la nature.
Pour nos chevaux qui vivent sur des terrains souples (pré, boxes, carrière) aucune chance d'entretien naturel ! Produite en permanence, la corne s'évase, éclate, forme des seimes, casse. Si vous avez le malheur de sortir en extérieur avec un cheval dans cet état, les pieds, peu habitués aux terrains durs, souffrent énormément et le cheval se déplace de mauvais gré. Parer (tailler et limer la corne régulièrement : tous les 2 à 3 mois) est donc indispensable dès l'instant où le cheval ne vit plus en complète liberté.
Parer suffit à entretenir certains pieds. La plupart des chevaux qui ne travaillent pas, comme les poulinières, les jeunes et ceux qui ont une corne solide et qui travaillent peu, ne nécessitent pas de ferrage.
En revanche, si le cheval travaille régulièrement, la ferrure est indispensable. Les fers lui servent de chaussures. Ils protègent les pieds des aspérités du sol, que le cheval ressent plus fortement du fait du poids du cavalier, et évitent que la corne éclate et s'abîme. Les fers doivent être changés toutes les 6 semaines environ en été et 8 à 10 semaines en hiver.