Reprise d'hier matin : Après être rentrés d'Angleterre en bus la veille au soir, je n'étais plus de toute première fraîcheur le lendemain matin
Nous avons fait dressage, avec beaucoup de travail sur les transitions et la position.
Le but : faire engager les chevaux et les rendre toniques afin qu'ils travaillent leur dos.
Enfin c'est un début, je ne suis qu'en cours G3 donc le rendu n'est pas folichon
Mais j'ai beaucoup aimé cette reprise. Il fallait obtenir un cheval bien "dans les jambes" et réactif.
Le cheval que je montais était très mou et "s'étalait" beaucoup dans son galop..je ne sais pas si c'est très clair dit comme ça mais c'est réellement la sensation que j'avais.
Lors des transitions pas-galop, ce n'était pas très net, même si il y a eu un gros mieux à la fin, quand j'ai enfin osé mettre un coup de cravache derrière ma jambe.
Par contre j'ai un souci depuis quelques temps, lorsque je monte des chevaux mous : au moment de demander le galop, si je sens de la mollesse, je me contracte et me penche légèrement en avant, ce qui charge l'épaule intérieure du cheval. (comme me l'a expliqué mon moniteur en fin de cours)
Forcément, il part à faux.
Et vu que je m'en suis rendue compte, forcément, je cherche à regarder le pied qu'il prend au moment du départ, à défaut de le sentir.
Forcément, je me penche, forcément, je charge une épaule, forcément, ça n'est pas bon.
Grrrrrr! Ca donne vraiment l'impression de régresser parfois!
Mais j'ai trouvé ça bien de monter ce type de cheval avec ce type d'exercice, ça force à travailler.
Par contre, un détail me chiffonne, et j'ai oublié de poser a question à mon moniteur, qui garde pourtant une rubrique question à la fin du cours (je devais planer...toujours est il que THE question ne me vient qu'une heure après)
Donc voilà : On nous répète constamment de ne pas solliciter sans arrêt un cheval avec ses jambes, au risque de le blaser.
Mais comment le garder "dans les jambes" sans en faire trop? Comme rester tonique sans cela?
J'espère ne pas avoir mal interprété quelque chose, toujours est il que, si vous pouviez éclairer ma lanterne, je vous en serais reconnaissante.