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Des cavalier(e)s de dressage ?
Posté le 27/10/2025 à 22h32
Salut par ici, me voilà après notre stage de dressage de ces 26 et 27 octobre.
Dimanche.
Avec finalement une météo plutôt agréable, quasiment pas de vent l’après-midi contrairement au matin, et un rayon de soleil en prime, j’ai rassemblé le peu d’énergie que j’ai pour faire mon petit cours de ce stage en carrière. J’en profite quand toutes ces conditions sont réunie, ce n’est finalement pas si souvent que ça arrive et c’est quand même super agréable de pouvoir monter en extérieur sans trop de perturbateur pour me demander encore plus d’énergie et de concentration uniquement pour mon repérage dans l’espace.
Bon, médicalement et, donc, physiquement, j’en suis toujours au même point, c’est-à-dire rat des pâquerettes, mais l’addiction à la droquine (je crois que c’est le nom de la drogue équine…) reste la plus forte, donc je fais quand même le stage et on s’adapte quand la batterie du bonhomme est à plat.
Je prends donc un peu plus d’une heure de préparation, dont une bonne moitié pour refaire un maximum de mes étirements et échauffement avant de monter. Même comme ça, une fois à cheval, il me faudra encore un bon quart d’heure avant de finir de me déverrouiller, et donc pouvoir commencer à libérer un peu Elvis Dans ses mouvements. En ce moment, j’ai clairement deux handicap supplémentaires : moins d’énergie, perte de muscles, particulièrement sur la mobilisation des abdos, et une tendance à vouloir serrer les adducteurs inconsciemment, je ne sais pas pourquoi, mais dès que je m’en rends compte je me relâche et Elvis repart.
Ensuite on a surtout travaillé sur moi, essayer de peaufiner des petits détails dans ma position, dans la précision et le dosage de mes aides : affiner la perméabilité de mes mains, via les épaules évidemment ( il faut que j’arrive à bien laisser tomber mes épaules tout en restant redresser et bien vertical, j’ai pris la sale habitude depuis 2018 et m’a rééducation incomplète de crispé mes épaules quasiment en permanence pour rester droit, même à pied…), et travailler plus sur le poids du corps par bascule du bassin Pour appuyer plus sur un ischion que sur l’autre plutôt que de jouer en variant l’appui sur les étriers. Je voulais aussi qu’on travaille si possible à corriger ma vilaine jambe gauche qui a tendance à systématiquement aller se balader trop en arrière, mais comme par hasard elle est restée à sa place aujourd’hui, comme pour me faire mentir.
On a donc pas mal travaillé aux trois allures, avec plein de transitions dans les allures et entre les allures, pour m’obliger à bien ajuster ma position et mon attitude à chaque fois, ne pas avoir cette tendance à trop avancé les jambes qui me ramène le buste trop en arrière, surtout au galop . Au galop ça s’est pas mal amélioré, par contre mon manque de gainage ne m’aide pas et a tendance à me bloquer le bassin entre le haut du corps et le bas du corps, je n’aurais pas pu galoper pendant des heures ; mais on a commencé à avoir Des résultats bien intéressants.
Sur le dernier quart d’heure, j’essaie quelques déplacements des hanches autour des épaules, quart de tour Puit demi-tour, pour m’obliger à bien m’mobiliser chaque jambe indépendamment, synchroniser avec le dosage de la main… un peu galère au début avec un Elvis qui a essayé de profiter de mon imprécision, mais après qu’on soit venu faire faire l’exercice à Elvis pour que je re sente bien le mouvement, j’ai trouvé au deuxième essai suivant le bon équilibre dans tout ça. Des sensations bien agréable.
On n’en est resté là, mon témoin de batterie commençait à clignoter en rouge foncé…
Je suis complètement mort ce soir, mais c’était une super journée avec encore une bonne séance qui fait du bien au physique aussi bien qu’au moral.
On remet ça le lendemain début d’après-midi aussi.
Bon, ce lundi matin au réveil, les articulations des hanches ronchonnaient un peu, il y avait bien quelques courbatures un peu partout….
Plein d’étirements au réveil, encore un maximum d’étirements le midi avant d’aller chercher Elvis qui est venu vers moi dans son pré, ça fait toujours plaisir. J’ai eu presque trois quarts d’heure en tête-à-tête avec lui pour le préparer tranquillement, ce sont toujours des moments que j’adore, en plus de pouvoir se mettre dans une bulle.
Aujourd’hui, on sait par contre dirigé vers le manège, il y avait vraiment trop de vent, j’aurais eu besoin de trop de neurones juste pour l’orientation et je n’aurais pas autant profité de cette séance en elle-même (même s’il est bien vrai que ça m’aurait fait de l’expérience ou aussi dans ces conditions là, je n’aurais pas toujours un joli soleil sans vent sur les concours…).
On reprend sûrement fonctionnement, chercher la décontraction d’abord pour moi pour avoir celle d’Elvis, obtenir un fonctionnement le meilleur possible pour garder le meilleur contact possible en permanence. Il m’a encore fallu mes 10 bonnes minutes de préchauffage, mais on a pu faire ça en faisant les échauffements d’Elvis aussi.
Étonnamment, ou pas puisque je me suis quand même beaucoup concentré dessus aussi, ma jambe gauche n’est pas partie seule se balader à l’arrière du bus….
Pas de miracle pour travailler la fixité de mes mains, on commence par tout faire mains jointes posées au garrot au pas et au trot. « Bizarrement », avec la bonne activité évidemment et en jouant juste un peu dans les doigts, j’ai eu Elvis rondement sur la main en quelques foulées, et quand la main est bien fixe il y reste évidemment bien plus facilement, un petit pianotage dès qu’il tente une sortie suffit.
Bon, Elvis ne sera jamais un V12 turbo compressé, il faut quand même régulièrement le rappeler à l’ordre sur l’activité, mais c’était déjà un régal.
Là-dessus, on a varié les transitions, doublers, voltes ou cercles à ces deux allures.
Il faudra petit à petit arriver à faire ça en ayant les mains plus soutenues et non pas dans la crinière, mais en plus cette position m’a aussi permis évidemment de bien mieux et plus rapidement ressentir les éventuels débuts de variation de trajectoires pour corriger mes lignes droites comme mes cercles, quel gain en précision !
On a après attaqué un peu le gros morceau du galop.
Toujours compliqué au début, avec la fatigue en plus j’ai toujours pas l’énergie suffisante pour rester suffisamment tonique dans mon buste, j’ai tendance à tasser mon bassin entre buste et jambes, mais on y arrive un peu quand même.
Par contre, avec la fatigue des deux jours, j’ai eu plus de mal à rester décontracté dans mes épaules, il a fallu reprendre d’abord un petit tour au galop rênes flottantes, juste pour me concentrer sur un fonctionnement correct, puis j’ai pu remonter petit à petit sur mes rênes Pour faire revenir Elvis dans la rondeur : c’est d’ailleurs vraiment impressionnant de ressentir au fur et à mesure de la récupération des rênes le changement de fonctionnement du cheval sous la selle.
J’ai finalement pu réussir à faire un tour, cercle en bout de manège, doubler, trot, changer de pied et de main, pour refaire un autre cercle à l’autre bout du manège, avant de repasser au pas pour ne pas tout gâcher parce que là j’étais vraiment à la limite de la panne sèche.
Je ne sais vraiment pas où j’ai pu puiser l’énergie de faire tout ça sur ces deux jours, c’est vraiment cette drogue équine qui me booste, je pense !
Au retour aux écuries, je desselle, et je prends un bon petit moment pour Papouilles Elvis, un bon moment de grattage du garrot puis toujours derrière son oreille droite, ça ça reste son point magique. Après ça j’ai eu droit à cinq petites minutes avec sa tête sur mon épaule, il commençait à s’endormir un peu, et moi je n’étais pas loin de m’endormir avec ma tête posée contre la sienne !
Après ça, je me suis fait guider pour le ramener retrouver son copain de pré, puis on est allé voir la séance suivante.
Je pensais avoir de bonnes courbatures demain matin au réveil, mais j’ai déjà du mal à marcher ce soir ! MDR.
J’ai jusqu’à vendredi soir pour me remettre, prochain cours à 18h30, on fait monter l’aveugle la nuit, ça ne lui change rien ! MDR