plume29 a écrit le 14/03/2012 à 13h52: |
| | J'ai pas tout lu, et du coup je vois pas pourquoi vous parlez de bio, je vais répondre au sujet de base.
Et ben moi je suis a 200% pour l'abattage, la boucherie, bref, pour l’hippophagie.
Pour plusieurs raisons:
- les traits seraient éteint depuis longtemps sans ça.
- les trotteurs seraient abandonnés à droite à gauche, ou abattus à l'arrache
- je souhaite à tout les chevaux de finir à l’abattoir, mort d'une balle dans le crâne plutôt que abandonné sans soins au fond d'un pré ou d'un box.
Maintenant, j'ai une ou deux questions aux anti hippophagie:
vous faites quoi des trotteurs non qualifiés?
vous réduisez la production?
vous faites quoi pour les jockeys, soigneurs, entraineurs, éleveurs au chômage à cause de votre utopie?
et pour la TVA à 7% grâce au fait que le cheval puisse être abattus?
ce statut est en équilibre précaire, vous serez content de payer un TVA à 21% sur vos pensions et cours?
vous pourrez les payer?
et pour les chevaux dont les proprios ne peuvent pas payer, vous en faites quoi?
abandonnés au fond d'un pré?
J'attends vos réponses |
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Coucou Plume!
Je connais déjà bien ton point de vue, et j'apprécie le fait qu'il y ait de quoi faire réfléchir (avenir des traits, filière de trot, chevaux matlraités, etc), mais, je trouve tout de même que tu y vas un peu fort sur certains points
.
Voici mon point de vue en réponse :
- Je trouve que conserver des races de traits uniquement pour la viande, ce n'est pas une place très intéressante donnée à ce cheval.
Dans ce cas, l'idée de conserver quelques spécimens pour mémoire, et une production adaptée à la taille d'un marché de niche, me conviendrait bien mieux.
- Je te rejoins pour dire que je trouve que nous avons un soucis avec les filières courses, qui surproduisent et réforment en grande quantité, donnant trop de "rebuts" à recycler par rapport à ce que la filière de l'équitation peut absorber.
Ces chevaux finissent donc à la boucherie, ce que je regrette.
Pour moi, la solution à cette situation n'est pas de banaliser ou d'accepter la mise en boucherie mais plutôt d'imposer des règles plus strictes à la source, demandant aux éleveurs de moins sur-produire comme aux entraîneurs et propriétaires de prendre en charge le recyclage ou la retraite de leurs chevaux.
Je sais que la réalité en est loin, et que de nombreux enjeux financiers et publics sont concernés, mais c'est tout de même mon souhait.
- Enfin, concernant les chevaux mal entretenus, je pense que nous aurions à gagner à avoir des lois ou règles claires et une prévention accrue, afin que chaque cas de maltraitance puisse être traité au niveau de son propriétaire.
Dans ces trois cas, pour moi, la mise à l'abattage est moins une solution qu'un pis aller, et qui n'empêche pas que le problème se reproduise à l'infini.
Je reste à ton écoute ou à l'écoute de réactions.
Sinon, en réponse au sujet du post :
Ce qui me dérange avant tout ce sont les conditions de transport et d'abattage en certains abattoirs (stockage, attente, deshydratation, couloir, odeur, electrocution/étourdissement pas toujours suffisant ou bien pratiqué, conscience à la saignée, etc.), y compris des chevaux arrivant de l'étranger.
A plus tard.