|  | Du coup, je me permets de te poser la même question. As tu en tête des études scientifiques qui mettent en avant ces "impacts lourds" ? |
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Les études menées à ce sujet sont très rares, parce qu'elles mettraient en péril l'équilibre déjà très fragile du milieu équestre.
Il ne faut pas se leurrer, notre sport connaît ses heures les plus sombres et si en plus, on venait à publier des faits démontrant que moralement, le cheval prend une sacrée pêche à être débourré tôt (forcing vers une maturité trop précoce), les CC et les CL devraient revoir leurs âges (de 6 à 8 ans) et leurs cotes (de 80 à 1m)... Sans compter que les élevages devraient, en prime, garder leurs produits jusqu'à leur 4 ans minimum avant de les vendre débourrés et donc d'emblée exploitables (= prix plus élevé qu'un poulain au sevrage).
Impensable, ils mettraient tous la clé sous la porte.
Il faut se tourner vers des études de comportementalistes allemands et américains pour découvrir certains concepts nouveaux que la France préfère occulter :
- méfaits du box pour le cheval de sport (oui oui, contre toute attente, cette étude existe, elle vient d'Angleterre il me semble)
- méfaits du débourrage précoce (calcification osseuse des vertèbres du quadrupède qu'à partir de 4 ans révolus, hors contrairement au bipède, qui se tient à la verticale avec son centre de gravité entre ses jambes, donc aucun impact réel du poids de ses organes dans son dos, le quadrupède, lui, se tient à l'horizontale avec son centre de gravité à l'endroit où se croisent les deux lignes diagonales imaginaires entre ses quatre pieds, faisant ainsi réaliser que le poids conséquent de tous ses organes tire naturellement sur ses vertèbres et sa ligne de dos)
- séquelles mentales d'un débourrage précoce amenant le jeune cheval à devoir faire preuve d'une maturité qu'il ne devrait pas rencontrer à cet âge, puisque dans un troupeau, le sens des responsabilités ne s'acquiert que vers 4 ou 5 ans.
Bref, tout un système à changer

ne rêvons pas, les scientifiques n'établiront rien qui puisse compromettre le peu de rentrées d'argent que l'équitation récupère pour amortir ses dépenses à perte.