Repousser un projet bébé cause cheval

j'ai lu ton lien je suis pas obtue comme personne
j'essaye de comprendre votre façon de réflechir et vos arguments cela me fait penser à un monde totalement replié sur lui-même, sans contrainte on vous oblige pas à vivre avec nos enfants et à en cotoyer.

Babsi : j'ai fait des enfants pour qu'ils puissent nourrir les chiens et faire le menage

cathy78 a écrit le 07/11/2012 à 10h19: Contrairement à ce que tu affirmes, la société moderne accepte très bien les femmes qui refusent d'avoir un enfant. Si tu vois les choses autrement, c'est que tu poursuis un combat d'arrière garde ou que tu vis toi même dans un milieu assez rétrograde. Parce que franchement, je ne vois rien de tout ça autour de moi.

Tu as bien de la chance ! Rien qu'au boulot, tous les midis, ça parle minot, et la question "quand est-ce que tu t'y mets" reviens malheureusement fréquemment

dorab a écrit le 07/11/2012 à 11h36: Parce que, quand même, très globalement, on reproche à ceux qui n'en veulent pas bien plus qu'à ceux qui en ont voulu et qui en ont fait.

Comme je suis d'accord !

dorab a écrit le 07/11/2012 à 12h14: Moi j'ai lu des extraits de celui là: http://www.amazon.com/The-Baby-Boon-Family-Friendly-Childless/dp/0684863030 Et je vais me l'acheter pour pouvoir le lire en entier, je trouve qu'il soulève des points vraiment cruciaux

J'suis pas bilingue

Pour en revenir au sujet, on peut avoir toutes les raisons du monde à repousser un projet bébé. Il ne faut pas culpabiliser pour ça, les raisons sont propres à la personne concernée, et quand ça sera le bon moment, ça sera le bon moment ! Et si ce moment n'arrive jamais, ben c'est pas dramatique non plus. Après tout, on ne sait pas ce que la vie nous réserve !

dorab a écrit le 07/11/2012 à 12h09: Mais du coup, vous imaginez tout de suite, que Mademoisellegem est profondément instable/malheureuse parce qu'elle n'a pas les mêmes désirs.

Pas du tout. Relis mes interventions. J'ai eu une lecture syntaxique de ses propos. Je le répète, ce n'est pas tant ce qu'elle dit, mais la façon dont elle le dit. Les champs lexicaux utilisés, la syntaxe, sont, à mon sens, révélateurs de fêlures, phénomène que j'ai déjà pu observer souvent (et qui constitue même un des fondements de ma spécialité). Le choix de nos mots trahit certains aspects de notre personnalité (et de nos intentions, d'ailleurs). Règle à laquelle je n'échappe pas non plus... Je trouve étonnant (et révélateur, donc) cette obligation qui est sienne de caractériser son point de vue par des propos outranciers et vulgaires qui laissent apparaître une aversion profonde de ce qui relève de l'organique.
C'est en ça que ses propos sont "étonnants" : ils laissent transparaître un sacré malaise. D'autres, sur ce post (et dans beaucoup d'autres!), sont capables d'exprimer un point de vue similaire au sien sans passer par ces biais linguistiques, toi la première. Que ceci lui soit totalement inaccessible est tout de même très "intéressant"... D'autant plus que rien, dans les posts qui précèdent sa 1ère intervention, ne pouvait amener cette formulation. Si on synthétise ce qui est dit, grosso modo, c'est que c'est une question de choix... Certaines expriment leur désir d'enfant, d'autres le contraire, sans heurts, sans a priori, chacune fait part de son expérience personnelle et de sa vision des choses. Et dans ce contexte finalement calme et serein de "ben moi, j'te raconte comment je le perçois", elle se sent tout de même obligée d'éructer, d'étaler une certaine violence dans ses propos. C'est comme une déflagration, inattentue et inopportune, dans un contexte qui n'appelle en rien ce type de formulation.
Alors, oui, je trouve qu'il y a un souci. Qui n'est pas celui qu'elle ne veuille pas d'enfant. Elle est flippante dans sa violence et sa véhémence...

Mais pourquoi avez vous besoin d'étayer un point de vue totalement personnel et respectable avec des écrits de qqn d'autre ?

Encore une fois, que ce soit contre vos proches qui veulent vous voir enfanter, ou avec celles qui ne veulent pas, vous ressentez le besoin de consolider les raisons de votre choix.

Vous n'avez ni à vous en défendre, ni à le hurler agressivement . Sinon, vous faites le lit de ceux qui vous entourent en essayant de répondre par des contre-arguments qui ne sont pas forcément les vôtres à des arguments qui sont plus ou moins les leurs.
Or c'est qqchose de viscéral, d'instinctif, ce choix, donc pas intellectualisable, sauf à adopter des réponses qui ne sont pas les votres propres.

Ce choix est individuel, personnel, lié à chaque vécu, pourquoi avoir besoin de se conforter, par un soutien indirect, dans une liberté inaliénable ?

Assumez-vous, sans besoin de béquilles intellectuelles ou de soutien. Sans prosélitisme, il n'existerait pas d'opposition si farouche.

Nul besoin de s'expliquer le pourquoi de nos choix pour les assumer, dans la mesure où ils restent un droit.

mademoisellegem a écrit le 07/11/2012 à 11h22: Merci enfin des gens comme moi!!!! Je me sentais seule face au tsunamis des mamans choquées!

En passant, je ne suis pas mère, et je suis profondément choquée... Mais vu que vous êtes les seules à pouvoir donner votre avis

J'ajoute que PERSONNE n'a critiqué le choix des femmes ne désirant pas être mère. Loin de là d'ailleurs!!! Ce que je trouve inacceptable, c'est un discours vulgaire, obtus et dramatiquement agressif envers les personnes voulant être mère.

Si je veux des enfants plus tard, ce n'est pas parce que je suis conditionnée, mais parce que j'en ressens l'envie. C'est intime et personnelle et non pas un encouragement de la société.

D'ailleurs, le nombre d'enfants par foyer n'aurait-il pas diminué? Cela ne veut-il pas dire que les mentalités changent??

Cathy, c'est très beau ce que tu dis! Et cela va bien au-delà de la question du désir ou pas d'enfant, c'est vrai pour tellement de choses et pour chacun d'entre-nous, pour nous tous, quel que soit le sujet. J'aime beaucoup!!

cathy78 a écrit le 07/11/2012 à 12h31: Mais pourquoi avez vous besoin d'étayer un point de vue totalement personnel et respectable avec des écrits de qqn d'autre ? Encore une fois, que ce soit contre vos proches qui veulent vous voir enfanter, ou avec celles qui ne veulent pas, vous ressentez le besoin de consolider les raisons de votre choix. Vous n'avez ni à vous en défendre, ni à le hurler agressivement . Sinon, vous faites le lit de ceux qui vous entourent en essayant de répondre par des contre-arguments qui ne sont pas forcément les vôtres à des arguments qui sont plus ou moins les leurs. Or c'est qqchose de viscéral, d'instinctif, ce choix, donc pas intellectualisable, sauf à adopter des réponses qui ne sont pas les votres propres. Ce choix est individuel, personnel, lié à chaque vécu, pourquoi avoir besoin de se conforter, par un soutien indirect, dans une liberté inaliénable ? Assumez-vous, sans besoin de béquilles intellectuelles ou de soutien. Sans prosélitisme, il n'existerait pas d'opposition si farouche. Nul besoin de s'expliquer le pourquoi de nos choix pour les assumer, dans la mesure où ils restent un droit.

Bien sur que c'est un choix personnel, et si ça pouvait être privé, ce serait parfait!

Mais vous ne pouvez pas comprendre puisque vous n'êtes pas dans la situation: ça ne reste JAMAIS privé.

On vous demande si vous en avez, puis si vous en voulez, puis pourquoi bon dieu vous n'en voulez pas, puis on vous assène que vous changerez forcément d'avis, femelle que vous êtes, soumise à vos hormones...

nadinegari a écrit le 07/11/2012 à 12h30: Pas du tout. Relis mes interventions. J'ai eu une lecture syntaxique de ses propos. Je le répète, ce n'est pas tant ce qu'elle dit, mais la façon dont elle le dit. Les champs lexicaux utilisés, la syntaxe, sont, à mon sens, révélateurs de fêlures, phénomène que j'ai déjà pu observer souvent (et qui constitue même un des fondements de ma spécialité). Le choix de nos mots trahit certains aspects de notre personnalité (et de nos intentions, d'ailleurs). Règle à laquelle je n'échappe pas non plus... Je trouve étonnant (et révélateur, donc) cette obligation qui est sienne de caractériser son point de vue par des propos outranciers et vulgaires qui laissent apparaître une aversion profonde de ce qui relève de l'organique. C'est en ça que ses propos sont "étonnants" : ils laissent transparaître un sacré malaise. D'autres, sur ce post (et dans beaucoup d'autres!), sont capables d'exprimer un point de vue similaire au sien sans passer par ces biais linguistiques, toi la première. Que ceci lui soit totalement inaccessible est tout de même très "intéressant"... D'autant plus que rien, dans les posts qui précèdent sa 1ère intervention, ne pouvait amener cette formulation. Si on synthétise ce qui est dit, grosso modo, c'est que c'est une question de choix... Certaines expriment leur désir d'enfant, d'autres le contraire, sans heurts, sans a priori, chacune fait part de son expérience personnelle et de sa vision des choses. Et dans ce contexte finalement calme et serein de "ben moi, j'te raconte comment je le perçois", elle se sent tout de même obligée d'éructer, d'étaler une certaine violence dans ses propos. C'est comme une déflagration, inattentue et inopportune, dans un contexte qui n'appelle en rien ce type de formulation. Alors, oui, je trouve qu'il y a un souci. Qui n'est pas celui qu'elle ne veuille pas d'enfant. Elle est flippante dans sa violence et sa véhémence...

Perso, je ne préfère pas juger à travers un clavier, et derrière un écran. D'autant plus qu'elle a eu des propos plus modérés par la suite!

Je ne la condamne pas directement au bûcher

Enfin, je me doute qu'il y a quand même une grosse part de provoc', que je ne cautionne pas forcément, mais que je comprends.

J'ajouterais que si elle avait tenu des propos pro-enfant sur le même registre, je la trouverais tout aussi flippante...
Et je ne la condamne pas au bûcher, je ne suis pas assez intégriste pour cela. Mais, je persiste à penser, qu'elle laisse transparaître un malaise qui, personnellement, m'inquiéterait chez un de mes proches... Relis la 1ère page du post... C'est incroyable son intervention dans cette discussion tout à fait sereine et amicale!
Après, écran ou pas, on a aussi la liberté du choix de ce que l'on exprime et comment on l'exprime. Moi, la première.

Ouahhhhhhhhhh

Vouloir des enfants, ne pas en vouloir, au final peu importe ...

Ce qui est très choquant à lire c'est que si Mademoiselle a un enfant ( par sacrifice) elle ne l'aimera pas, pourra l'abandonner .... se vengera dessus... Ce que je ne comprends pas c'est le fait de se sacrifier pour son homme, et donc de mettre au monde un bébé qui sera détesté... voir mal traité ....

Il suffit de ne pas en faire point barre, pilule, stérilet, ligature ....

magdu84 a écrit le 07/11/2012 à 11h00: A mon boulot, un gars que j'adore m'a dit " une femme qui ne fait pas d'enfant c'est pas une femme" et je te garantis que c'était le plus profond de sa pensée.

Bah c'est un gros con , c'est facile de dire ça, c'est un homme lui.

dorab a écrit le 07/11/2012 à 11h06: Etre vulgaire c'est pas être insultant. Nuance.

Bah si, quand elle parle de pondre, je suis désolée, mais moi je me sens insultée, je ne suis pas une poule, mes enfants je les ai mis au monde. Parler de l'accouchement comme d'une ponte, c'est extrêmement péjoratif.

dorab a écrit le 07/11/2012 à 11h17: Ils ont des réductions fiscales, des avantages, au boulot, ils ont TOUJOURS des excuses pour partir plus tôt ou être pas là quand la précieuse progéniture a un rhume. Et qui se retrouve à trinquer? Qui fait des heures sup'? Qui est supposé être dispo à pas d'heure et les week end?

là tu divagues. mon mari peut se taper des semaines de 70h en période de pointe, je ne le vois pas le WE voir, je ne le vois pas la nuit non plus et pourtant il a 3 enfants comme moi lol
En période "creuse" il est jamais rentré avant 19h30 et c'est pas à cause du temps de trajet, on est à 3km de son boulot.

Faudrait peut-être voir à pas tout mélanger.

Oui, enfin, ton mari, c'est un homme. La collègue, elle doit se barrer tôt aussi parce que son mari travaille trop pour s'occuper de leur enfant.

En effet, en plus, dans tout ça, joue aussi beaucoup l'implication des hommes. Si on était certaines d'avoir des pères qui participent à part égale, et pas que quand ça les arrange, la question serait peut être moins compliquée.

J'adore mon père, et il m'adore aussi, il a pleinement participé à mon éducation, mais c'est ma mère qui a toujours du faire tout le "sale" boulot. Mon père a pu avoir la carrière de ses rêves, 3 semaines par mois à l'étranger, travailler sur des projets incroyables à l'autre bout du monde etc grâce à ma mère. Sans cela, il aurait du soit renoncer à faire le job de ses rêves, soit renoncer à faire des enfants.

Pour moi, cela joue aussi beaucoup.

Et perso, en tant que femme, je préfère pouvoir faire mon boulot, qui me passionne et dans lequel je m'épanouis avec certitude plutot que de devoir faire des sacrifices sur ce point pour un très hypothétique avenir radieux avec un enfant.

Si j'étais un homme, et que je n'avais pas à choisir, peut être que ce serait différent! (Quoique je demeure pas très fan des bébés et jeunes enfants, disons que ça me lasse très très vite)

PS: je précise quand même que ma mère a pourtant toujours travaillé. Et à temps plein.

D'où l'intérêt de bien choisir l'homme avec lequel on va vivre...!!! Après quelques essais infructueux et quelques sales préjugés style "tous les mêmes!" ( ), j'ai trouvé un homme 100% impliqué dans le quotidien... y compris avec ma fille qui n'est pourtant "que" sa belle-fille!
Comme quoi... Ne jamais désespérer de rien!!