il y a déjà eu des réponses très pertinentes sur ce sujet donc je ne m'étendrais pas dessus et acquiesce
je tenais juste à ajouter ce que je retire de mon expérience personnelle
j'ai commencé à cheval à 8 ans, à ce moment là les poneys clubs n'étaient pas d'actualité, mon moniteur était de ces anciens du cadre noir
j'ai débuté très jeune, sur des chevaux trop grands avec un moniteur colérique et trop strict qui n'hésitait pas à renvoyer à l'écurie le cavalier un peu anxieux qui ne veut pas galoper,...qui hurle si ça ne va pas, qui valorise la persévérance, la combativité....l'école militaire quoi.
et j'ai surmonté cette épreuve, mais combien de cavaliers de mes reprises ont abandonné car dégoutés, effrayés, désabusés voire démoralisés et atteint au niveau de leur estime personnelle.
aujourd'hui la jeune génération de moniteur a une formation polyvalente axée majoritairement sur la pédagogie, rendre l'équitation accessible aux plus jeunes comme aux plus vieux, de manière adaptée, ludique, respectueuse des difficultés physiques ou psychologique de chacun
j'ai constaté effectivement une baisse du niveau de beaucoup de moniteurs, mais quand on a soit me^me atteint un niveau certain, il est aussi de notre ressort de chercher les enseignants plus pointus, de participer à des stages, de lire pour continuer à faire évoluer notre équitation.
personnellement j'ai 25 ans, j'ai du mal à avori un jeune de 19-20 ans fraichement diplômé comme coatch même si certains sont biens plus qualifiés qu'on ne pourrait parfois le penser, mais j'ai pris sur moi de rechercher ailleurs des possibilités pour évoluer encore dans ma pratique et je pense d'ailleurs que les jeunes moniteurs eux aussi sont dans cette optique de se former sur le terrain et d'évoluer en gagnant en maturité, en s'appuyant sur les moniteurs plus âgés,...
c'est une quête perpétuelle vers une excellence inatteignable :)