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Le post des supers mamans de ca...
Posté le 19/06/2020 à 11h39
joolia Je suis d'accord avec toi, s'occuper c'est plus facile avec des amis. Mais de notre côté pour le fils de Christophe l'écueil c'est qu'il ne vit pas sur le département, donc les amis sont loin. D'où à mes yeux la nécessité de faire des activités qui permettent de créer des relations sociales dans le coin à retrouver pendant les vacances scolaires.
On l'avait présenté aux fils de ma prof, mais s'ils avaient accroché au cours d'une soirée, le fossé entre eux était spectaculaire. Les enfants de ma prof sont super démerdes, hyper dynamiques, peu voire pas d'écran, à vélo toute la journée, en vadrouille aux écuries, aidant leur père agriculteur. Chaque année ils font un week-end avec leur père canoé et dodo dans une tente sur une ile (à immédiate proximité de chez eux). Je pense qu'il faudrait que je ré-initie ces moments entre eux en demandant à ma prof, parce que ça lui ferait le plus grand bien, et que je vois si Christophe et son fils peuvent se greffer à ce trip canoé tente.
Ce qui m'hallucine c'est qu'à l'âge de Louis, j'avais dormi mille fois dans une tente, dans le jardin chez des amis, aux écuries, entre copines, à refaire le monde jusqu'à pas d'heure. J'ai mille photo de nous au réveil, la tronche en vrac. Je faisais des rando avec ma tante dans les pyrénées, à l'époque on pouvait encore dormir hors refuge. J'ai des souvenirs avec mes cousins et ma tante de fou, l'un des cousins exclue de la tante parce qu'il proutait trop! J'en ris encore.
Le fils de Christophe n'a JAMAIS fait ça, ça lui est totalement inconnu. Alors qu'il s'agit de souvenir tellement précieux à mes yeux!
Tout comme ceux où je rentrais des écuries le soir totalement crottée des pieds à la tête à la maison et que ma mère me foutait à poil à la porte d'entrée en mode "ooooh mon dieu" en plein hiver! Les batailles d'eau aux écuries, les mille fois où j'ai fini sous la tonne à eau, les batailles de purin, les week-ends à la mer avec les chevaux à foutre un bordel innommable dans le camping (nous sommes exclus de tous les campings autour de saint brévin).
Tous ces moments sont profondément fondateurs de la femme que je suis aujourd'hui. J'ai grandi dans un milieu social hyper privilégié, voire parfaitement excessivement privilégié, assez guindé, avec des codes sociaux très élitistes, des écoles très élitistes. J'aurais pu finir en petite connasse avec un sac burberry (j'ai eu une courte phase petite connasse à mon entrée à la fac, tout aussi élitiste). Mais à l'inverse j'ai aussi grandi dans cet univers des écuries aux antipodes totales. Résultat: je m'adapte à tout, je peux graviter dans ces deux univers en y ayant ma place, je n'ai cultivé aucun mépris personne.
C'est ça que je voudrais pour ma fille. Et c'est ça que je voudrais que le fils de christophe connaisse. Cette capacité d'adaptation qui lui permettra de ne voir aucune porte se fermer devant lui dans l'avenir, outre les incroyables souvenirs que ça génère.
Et je te rejoins totalement: les scouts! Je voudrais mettre Jeanne au scout, les gosses qui sortent de là sont épatants! Après, laïc ou pas, perso je m'en fiche. Mais si catho, dans ce cas je veux une version pas tratra facho.
mesnil-elevage Oh putain les souvenirs du modem! Et la disquette! Putain on est vieille!