agathe90
Oui le nôtre aussi enregistre des cartes d'étages.
On peut aussi lui donner des zones à ne pas faire, les remettre, etc
Ou alors une zone délimitée à faire seulement.
En gros très personnalisable et donc ça arrive qu'on le lance à partir du boulot pour que ce soit tout propre quand on rentre
Concernant ta fille, essaye peut être de lui prendre un quignon de pain, un fruit, un cracker,... pour ce passage qui peu être délicat, si ça se trouve ça l'occupera et elle passera à autre chose.
Après je t'assure c'est difficile, mais ça passera.
Y'a des fois où tu vas craquer, exploser, c'est normal t'es humaine!
J'ai un petit très émotif aussi et j'ai pu être mordue, frappée, poussée... en plus de me hurler dessus
Je me suis dit que ça allait être un enfer, je ne comprenais pas comment ça pouvait arriver étant totalement non violente... et petit à petit les crises diminuent en fréquence et en longueur, on finit aussi régulièrement par identifier les moments " à risques " et en fait ce que j'ai fait quand j'étais dispo émotionnellement, c'est laisser couler, en gros je savais que certains moments pouvaient être très délicats et ce sont des moments pendant lesquels je ne demandais rien au petit, je " cédais " mais dans le sens lâcher prise.
Et je discutais avec lui de tout ça à des moments plus propices et écartes des moments à risques.
Je préparais aussi ces moments, sans les anticiper vraiment mais en parlant avec lui de ce moment en évoquant quelque chose d'agréable.
Typiquement quand il rentrait de chez son père, c'était juste invivable pendant 24 à 48h: des colères, des crises, des pleurs, une intolérance totale à la moindre frustration, de la violence, des hurlements...
Donc avant qu'il parte en week-end je lui parlais de son retour, qu'on pourrait finir son lego ensemble par exemple.
Et comme il se trouve que son père me dénigre très souvent devant le petit (c'était facile à constater: le petit répétait des phrases en vrac qu'il ne pouvait pas avoir inventées...) eh bien je préparais son départ en lui disant que je l'aimais très fort, que c'était la seule chose qu'il devait retenir et que tout le reste il fallait qu'il mette de côté.
Ce qui est extrêmement difficile a leur âge... mais aujourd'hui à 5,5 ans il arrive à dire qu'il s'en fiche de nos histoires, et c'est exactement ce que j'attendais de lui...