missd a écrit le 07/04/2014 à 18h56: |
|  | Bonsoir
Des lois existent pour les animaux domestiques.
http://www.snpcc.com/spip.php?article953
Et malgré ces lois, qui ne concernent que les pro en fin de compte, combien d'animaux sont maltraités chez leur propriétaires ?
Le seul recours en cas d'animal maltraité reste la répression car il faut souvent sauver ces animaux dans l'urgence. Et, dans ce cas, il faut mieux avoir recours à une asso car c'est extrêmement difficile d'intervenir pour un particulier que soit auprès de la DSV ou de la gendarmerie.
Même si cela ne concerne qu'une minorité de personnes, (une goutte d'eau dans la mer ! )
pourquoi ne pas faire de la prévention et de l'information en commençant par informer les cavaliers (et leurs parents pour les plus jeunes)
La plus part rêvent d'avoir leur poney ou leur cheval sans connaître autre chose que grimper sur son dos, dans un club très souvent. Pour les soins et la nourriture, c'est bien souvent les parents qui doivent gérer en n'ayant aucune idée de ses besoins, du temps et de l'argent que ce poney ou cheval va coûter.
Je pense que, rendre obligatoire une information au moment de l'achat, sur les besoins d'un cheval ou d'un poney, pourrait être un début.(sous forme de contrat comme celui de Crins d'Orphée, excuse moi pour l'orthographe ?
Quelques soient les lois et réglementation, on ne pourra jamais empêcher les maltraitances par ignorance, bêtise, méchanceté ou cupidité quelles soient le fait de professionnels (comme pour les poulains orphelins, les chiens, chats, lapins et autres) ou de particuliers.
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Le cheval (du moins en France) n'est pas un animal domestique. Les lois pour les animaux de rente existent.
En ce qui concerne le pouvoir d'intervention d'un association, il n'est pas plus "facile" que pour le particulier.
Toutes les associations ne sont pas autorisé à poursuivre en justice. Cela dépend de leurs statuts.
Ensuite une association qui va trouver la DDSV ou la gendarmerie, n'est pas forcément plus écoutée qu'un particulier. De fait, beaucoup de représentants des forces de l'ordre ne connaissent même pas le début de la première loi de protection des animaux (domestiques ou autres).
Et pour certains, les "plaintes" ne peuvent pas être recevable (ce qui est complétement faut). Pour un grand nombre, ils ne savent même pas faire la différence entre une association qui à le droit de ester en justice, une qui n'a pas le droit et une association de fait (qui, elle aussi, n'a pas le droit de ester en justice).
Maintenant, il y a association et association. Déjà, il n'y a pas forcément une association qui sera faire face à la maltraitance d'un équidé, puisqu'ils n'ont aucun membre qui connait le sujet (plutôt que de se retrouver avec une plainte, ils vont donc "ignorer" ou "informer de leur incompétence sur le sujet).
Ma fille a été bénévole à la LPA du coin, aucun membre bénévole, ou personnel, n'a la moindre connaissance en matière d'équidé et ne serait dire, au seul jugé, que le cheval ou le poney qui est devant eux est en difficulté.. Sortie des chiens et chats.. ça coince.. Et dans le coin, il n'y a aucune association spécifique qui saurait elle dire, si oui, ou non, il y a matière à déclencher une alerte.
De même que peut savent, que la première personne à contacter, le plus souvent, c'est le maire de la commune ou se trouve le cas de maltraitance, car celui-ci par son mandat et officier de police judiciaire et peut intervenir dans l'urgence, en faisant appel lui-même aux forces de l'ordre.
Et là, nous avons aussi les maires qui rétorquent qu'ils ont bien d'autres soucis à régler (et oui, y'en a encore)