Miroir ,
j'avais bien lu vote réponse, j'ai bien compris et je suis ok avec la démarche , qui s'apparente à ce que j'avais proposé .
Je n'avais pas développé tout à fait de la même façon car on a plus de souplesse avec l'alimentation qu'avec l'abreuvement mais le principe est le même : on prend le contrôle sur un besoin que l'animal devra assouvir et on l’emmène par là à franchir des étapes de + en + contraignantes .
Ce n'est ni violent ni cruel , juste une négociation.
Quand j'ai parlé de "risque" de déshydratation c'est pas parce que j'ai cru que vous vouliez priver d'eau le cheval .
Juste que dans certaines conditions de vie les animaux ne s'abreuvent qu'à certains moments de la journée, mais sur des animaux domestiques ayant accès à l'eau à tout moment, quand ce n'est plus le cas j'ai vu des réactions qui font un peu peur quand même ... je me disais que par exemple, si le cheval se pique des crises de galop, se met en grande sueur, sur un cheval prédisposé, si on risque une concentration sanguine élevée en toxines, car à un moment de la journée éloigné de l'abreuvement, ça pourrait engendrer un coup de sang peut-être ?
J'ai vu des chevaux partir travailler "creusés" ( pas bu d'un moment avec pourtant l'eau accessible, mais peut-être que si pas sorti du pré à ce moment là ils seraient aller boire sous peu ?) , bref , d'un coup ils étaient visiblement pas dans leur assiette ...
C'est juste d'instinct que je ne tenterais la méthode avec l'abreuvement que si je suis assez dispo pour avoir l'animal sous surveillance et pouvoir faire les manips plusieurs fois par jour.
Avec la nourriture c'est plus "souple" à mettre en place , peut-être un peu plus long ...
En tout cas , la jument de ce post a déjà franchi certaines étapes puisque déjà elle mange dans sa main et se laisse un peu toucher , c'est pourquoi il y a toutes les raisons de penser que ça marcherait ...