Ivg (sujet d'école)

plume29 a écrit le 05/02/2015 à 00h01: Et il y a tout de même une chose qui me dérange: l'avis un peu trop orienté de certains professionnels de santé. A cause de ça, j'ai un pote qui se retrouve avec un gosse sur les bras, parce que le gynéco à retourner le cerveau de la nana.....

Alors ça, c'est vraiment inadmissible !

Il y a quelques temps était sorti le Hashtag "Paye ton utérus" où les femmes parlaient de leurs déboires avec certains praticiens ( j'aurai Twitter, j'en aurai une belle à raconter!), et parmi les témoignages se trouvaient certains de ce genre là. Ou ceux de femmes traitées pire que des chiens par certains professionnel de santé car elle voulait avoir recours à une IVG!

Quand l'ivg était interdit et que les femmes le faisaient "illégalement" chez elles, en cas de complication grave ils se pouvaient que les urgences soient appelées.
Et une fois à l'hôpital aucune compation de l'équipe soignante, curetage à vif.

Sympa. Sans compter le nombre qui y restaient

djebeldesierra a écrit le 04/02/2015 à 22h14: Je crois qu'il y a assez d'arguments là pour toi ! Si tu veux, tu peux aller regarder du côté de l'Irlande pour élargir ton sujet : l'IVG n'y est pas autorisée et les femmes voyagent en Grande-Bretagne pour la procédure. Il y a eu des manifestations récemment par rapport à ça justement

Ou la remise en cause de l'ivg par le gouvernement de nos voisins espagnols ... aie ...

Regarde le film "Si les murs pouvaient parler" avec Demi Moore. Ca m'avait marqué quand je l'avais vu!
Quant à mon avis, je trouve que ce droit doit être conservé et que les démarches pour y parvenir simplifiées. Parce que l'avortement est encore aujourd'hui un vrai parcours du combattant!

hipic a écrit le 05/02/2015 à 08h50: Quant à mon avis, je trouve que ce droit doit être conservé et que les démarches pour y parvenir simplifiées. Parce que l'avortement est encore aujourd'hui un vrai parcours du combattant!

Pour ma part, c'est un droit que l'on doit conserver qui est essentiel. Par contre que les démarches soient lourdes ça ne me choque pas. Ce n'est pas une décision qui doit être prise à la légère. Si c'est nécessaire que ce droit soit conservé pour des enfants " accidents" qui ne sont pas désirés, des enfants issus d'un viol... Une trop grande simplification des démarches pourrait conduire certaines femmes ( comme c'est le cas d'une toute petite minorité aujourd'hui) a le prendre comme "un moyen de contraception" de rattrapage trop souvent...

Sauf qu'en France, le démarches prennent de plus en plus de temps. Et une fois hors délai legal français, tu vas en Belgique, tu te demerdes et tu te retrouve avec un gosse que tu n'as pas souhaité.

Je trouve ce poste très intéressant Pour ma part ça dépend des points de vue si je parle de moi et de mon corps je suis totalement contre (quoi qu'il puisse m'arriver je ne le ferai pas, et si vraiment malgré tous mes efforts je ne pouvais pas garder un foetus qui serait en bonne santé je mènerai tout de même à terme et je le ferai adopté à moins qu'il y est vraiment une énorme catastrophe qui se prépare et j'estime qu'on a pas à me juger sur ça).

Cependant, si on parle des autres je n'ai rien à dire sur leurs décisions, je respecte les choix de toutes qu'elles avortent ou pas, (à part certains cas particuliers ou j'ai du mal genre une fille de 20 ans qui s'est fait avorter 4x là je suis désolé mais aujourd'hui il y a des tonnes de moyens de contraceptions et on a même une nouvelle pilule du lendemain qui peut marcher jusqu'à 5 jours après..ou encore des parents drogués et alcolo qui ont des enfants et qui leurs gâchent la vie j'ai du mal aussi mais au fond qui suis-je pour juger ?)
Les femmes se sont battus pour ce droit mais à mon sens c'était pas forcément pour que certains en abusent, c'est quand même pas un acte à banaliser.

Sinon pour les IMG je suis totalement pour qu'on parle des autres ou de moi mais faites gaffe quand même à prendre plusieurs avis si ça vous arrive, quand ma mère était enceinte de moi on lui a dit que je n'étais pas viable, car ils étaient sûrs à soit disant 80% que j'avais la trisomie 13 elle m'a gardé quand même et visiblement c'est elle qui avait raison

Sinon petite parenthèse je pense que dès le moment ou malgré toutes nos précautions on prend un risque infime soit-il de tomber enceinte c'est bien d'en parler avec le mec avant histoire de se mettre d'accord sur quoi faire si cela devait arriver (bon après cela n'engage que moi). ^^

estello a écrit le 04/02/2015 à 21h47: Mais je pense que la question de "être pour ou contre l'IVG" n'est pas la bonne. Il vaudrait mieux se pencher sur pourquoi il y a t il toujours autant d'IVG au jour d'aujourd'hui, avec tous les moyens de contraceptions qui s'offrent à nous de nos jours.

Il y a toujours autant d'IVG parce que les gens ne se responsabilise pas toujours sur la contraception, mais aussi parce que la contraception ne fonctionne pas toujours et qu'il arrive que les préservatifs craque... Bien sur ce n'est pas tous les cas d'IVG mais on ne doit pas revenir sur l'IVG car dans ce cas c'est le nombre d'orphelin qui augmenterais

atoucheval a écrit le 04/02/2015 à 22h54: Pour mon témoignage j'ai eu recours a une IVG il y a 15 jours. Maman d'un petit garçon que j'ai déjà eu très jeune (20 ans) avec mon ex conjoint, je suis en couple depuis 6 mois avec mon actuel. Sous pillule (Leeloo) depuis toujours, aucun rater de prise certifié, régles qui continue ... Malgrès donc la pillule et les régles, j'ai été alarmé par des signes que j'vais déjà connue. Seins qui gonfles et sont douloureux, envie d'aller au toilettes bien plus souvent, sommeil agité et ... envie de kiri (comme pour mon fils) ... J'ai donc effectué prise de sang dans la foulée de la suspicion de grossesse et manque de peau, c'etait positif. J'en est de suite parlais a mon conjoint (qui lui aussi a une petite fille) et j'ai été soulagé que l'on soit sur la même longueur d'onde. Notre relation est recente, nous avons chacun deja un enfant respectifs, nous essayons de construire une famille recomposé ce qui n'est pas toujours evident, au niveau financier on s'en sort tout juste ... on ne peut pas lui offrir une qualité de vie suffisante, notre relation est trop récente, nos moyens ne sont pas suffisamment extensible et on souhaite d'abord creer un cocon familliale entre nos deux enfant respectifs. J'ai donc pris RDV avec ma gynecologues qui apres avoir lu le nombre de semaine Amhénoré, m'a dit que j'allais subir une intervention chirurgicale. Et la, autant je m'étais prépapré au fait d'avorter, j'étais sur de mon choix etc, autant je ne m'attendais pas a une anesthésie général, une journée dans un hopital et pas d'effort et un traitement post opératoire d'une semaine. Les hopitaux m'ont toujours fait peur, mais je n'avais pas le choix j'étais obligé de passer par la. J'ai eu plusieurs rdv avant l'intervention, nottament avec une conseillere conjugale (mon conjoint etait la) qui etait plutot a insister pour savoir si on ne voulait pas changer d'avis. Heureusement notre décision était murement reflechis et on a bien pris la peine de lui expliquer qu'on ne reviendrais pas dessus. J'ai ensuite rencontrer la gynéco de l'hopital, une psychologue, l'anesthésiste et enfin le chirurgien qui allait pratiquer l'intervention. Malgrès tout ses rdv, toutes ses confirmations de choix, il faut savoir qu'il y a une semaine de refléxions obligatoire apres ses rdv avant toutes opération... Bref je me suis faites avorter sous anesthésie général dans un hopital de bordeaux, par une methode que l'on appelle par aspiration. Durant l'intervention l'anesthésiste c'est planter dans le dosage et je me suis reveillé, j'ai ete rendormie "en urgence" et lorsque je me suis reveillé 1h plus tard, c'était fini et mon corps le savait.. On m'a remonté dans la chambre et tout c'est arreté. Je suis rester en observations une bonne partie de la journée mais je ne garde aucun séquelle physique de cette operation, aucun séquelle psychologique non plus puisque ma décision était murement réfléchis, cependant jamais je ne qualifierais cet acte de moyens de contraceptions ! Malgrès mon abscence de séquelle psy et physique cela reste une interventions chirurgicale qui met a mal le corps durant quelques temps ... tout ca pour dire qu'effectivement dans certaines circonstances, je suis pour, que je n'est pas honte d'y avoir eu recours pour cette fois et que je ne me permettrais pas de juger qui que ce soit ayant a subir cela ...

L'IVG est un droit qui devrait être immuable. Celles et ceux qui sont contre, on ne les obligent pas à la pratiquer.

je tiens a rebondir sur la phrase que j'ai surligné en gras. Ayant moi aussi eu recours à l'ivg suite à une grossesse sous stérilet (à savoir que la majorité des femmes qui ont recours à l'ivg sont des femmes sous contraceptif... le cas de la nana sans contraception est une minorité...) Bref, tout ça pour dire que j'ai la forte impression qu'il y a comme une tentative de culpabilisation en laissant mariner les femmes qui sont sûre de leur choix...
Connaissant bien ma gynéco, je n'ai eu aucun rdv avec un psy et aucune semaine de réflexion. Ces délais m'aurait obliger à pratiquer une IVG par curetage. Certaine filles se retrouvent a devoir partir à l'étranger pour avorter car suite aux délai de réflexion, la date légale française est dépassée. Ce que je trouve plus qu' honteux surtout quand on est dans une situation de "détresse".

Avoir un enfant doit pouvoir être un choix et ne doit jamais être imposé!

Il me semble que dans le cas où le délai legal serait trop proche, j'ai lu que la semaine de réflexion pouvait être limitée a 2 jours

Mais il y a vraiment une culpabilisation de l'avortement. Comme la conseillère conjugale qui a tout fait pour faire changer d'avis. J'avais également lu un témoignage où le gynéco avait clairement dit a sa patiente que l'œuf n'était pas viable et qu'elle était en train de faire une fausse couche. Quelques semaine après, toujours pas de FC, c'est en allant consulter un autre gynéco qu'elle a pu finalement avoir droit a un avortement très proche de la date limite ...


Mais l'histoire de tomber enceinte sous pilule, de continuer a avoir ses règles et surtout de NZ pas voir les signes (qui arrivent parfois tard a une première grossesse) m'ont collé des angoisses a changer de contraception pour un stérilet cuivre. Au moins, mes règles veulent dire quelque chose

lilisondu1741 a écrit le 05/02/2015 à 10h57: Il me semble que dans le cas où le délai legal serait trop proche, j'ai lu que la semaine de réflexion pouvait être limitée a 2 jours

J'ai lu ça également, le délais peut être raccourci. Hélas, c'est des fois tellement le b*rdel et il faut partir à l'étranger si on veut avoir recours à une IVG...

klavel a écrit le 05/02/2015 à 11h33: J'ai lu ça également, le délais peut être raccourci. Hélas, c'est des fois tellement le b*rdel et il faut partir à l'étranger si on veut avoir recours à une IVG...

Du vrai n'importe quoi pour moi. Je sais que la France aime être le pays avec le plus haut taux de fertilité en Europe, mais quand même...

La question du foetus qui ressent la douleur est assez intéressante. Le tube neural se développe très vite et il me semble que le cerveau primitif apparaît vers 1 mois, mais je serais incapable de dire si le système nerveux est déjà opérationnel à ce moment la...

djebeldesierra a écrit le 05/02/2015 à 11h44: Du vrai n'importe quoi pour moi. Je sais que la France aime être le pays avec le plus haut taux de fertilité en Europe, mais quand même...

Moi j'ai une autre interrogation au sujet du rapport à l'avortement de la France. On est l'un des pays d'Europe avec le délais le plus court. Pourquoi?
Honnêtement, en mettant à part toutes les opinions là dessus, pourquoi d'autres pays permettent l'IVG jusqu'à une limite supérieure à celle en France? Ce sont d'ailleurs souvent ces mêmes pays qui ont légalisé l'avortement bien avant la France ne le fasse...
Y-a-t-il des médecins, juristes et sociologues pour expliquer cela?

*Va faire un tour sur Internet pour trouver des pays, ne tombe quasiment que sur des sites orientés anti*