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Ivg (sujet d'école)
Posté le 05/02/2015 à 16h43
elanym
Posté le 05/02/2015 à 16h43
Je n'ai jamais été contre, c'est un droit, je n'ai aucun désir d'enfant, j'ignore si je l'aurais un jours et je comprend que d'autres femmes puisse être dans ce cas. Sans parler des grossesses suite a une relation non consentie ou quand on sait qu'on ne pourra pas l'assumer. Mais je ne me voyais pas dans cette situation, je me disais "pour moi je ne pourrais pas".
Il y a quelque mois j'ai rencontrer Monsieur, que j'aime énormément. Sauf qu'il est issu d'un coin de la France tellement pollué (métaux lourd) qu'aucun homme issu de là bas n'a été capable d'avoir des enfants sans assistance médicale (et encore quand c'était possible)... donc la question de la contraception ne s'est même pas poser (Monsieur sort d'une relation de 5 ans dans les mêmes conditions sans jamais la moindre grossesse en vue). Sauf qu'il y a quelques semaines je remarque que j'ai pris de la poitrine, des douleurs, nausée, vertige ... bref je ne vous fait pas de dessin. J'étais toujours réglée (mais j'ai des cycles de presque un mois et demi donc délai pour s'apperçevoir du souci long). Medecin, PDS ... j'étais bien enceinte, a priori d'un mois et demi !
Discussion avec mon homme, bien trop tôt pour nous, on a un boulot de mouise avec le salaire qui vas avec et une ambiance cauchemardesque, on veut pouvoir bouger, notre couple est jeune ... et je n'ai aucun désir d'enfant (lui oui par contre ... le fait de découvrir que finalement oui il peut a été une super nouvelle pour lui même si il aurait préféré le découvrir autrement)
Direction le planning familial, Echographie sauf qu'on s'est un peu planté sur l'estimation du stade de la grossesse (13 semaines et demi pour un délai légal de 14 semaines ...). Le choc aux images de l'echo (que j'ai encore dans la tête même si je ne regrette en rien ma décision ... a ce stade là ça a quand même une tête de bébé quoi). On décide de maintenir la décision quand même, honnêtement je n'ai même pas douté (même si, dans le cas où ça aurait été découvert quelques jours plus tard on aurait assumé comme on aurait pu l'arrivé d'un enfant ...)
RDV avec le conseiller conjugal (ultra compréhensif), le gyneco (un peu moins), anesthésiste dans la foulée et 2 jours plus tard j'étais opérée ! Pour l'instant je le vit très bien, autant la veille j'étais pas bien, en plein doutes, autant au jour d'aujourd'hui (moins d'une semaine après) je sais que c'était la seule décision a prendre !
Et évidement que maintenant qu'on sait que ça peut nous arrivé ... la contraception n'est plus du tout une option !