L'acceptation de son propre corps
Posté le 19/07/2015 à 21h19
Bonsoir à tous,
Ce soir je prends mon courage avec moi et je décide de vous parler de mon petit mal être, qui de temps à autre dans la journée, dans la semaine vient me gâcher la vie et me ronger de l'intérieur.
J'ai réfléchi avant d'ouvrir le post, puisque c'est un sujet très intime et délicat, c'est extrêmement personnel. Cependant je me suis dit qu'ouvrir ce post pourrait me faire du bien, m'aider à me poser et permettre à d'autres d'exprimer leur mal être.
Chacun d'entre vous et le bienvenue pour venir parler de son propre soucis, son rapport avec son corps, sa perception des choses. Que cela soit du positif ou du négatif.
Avant de témoigner je tiens à avertir que je suis suivie par mon médecin et mes proches si besoin, je n'attends pas que l'on me dise d'aller consulter, de me faire aider, que l'on m'oriente vers des sites etc. Je veux simplement extérioriser et partager mes sentiments rien de plus.
Certains d'entre vous me connaissent bien dans le forum, mais je décide de revenir à une petite explication sur qui je suis et mon parcours alimentaire pour être plus claire.
Je mesure 1m60 et des poussières, je suis petite et jusqu'à l'an dernier je pesais dans les 52-53 kg environ. Je n'ais jamais vraiment suivie la balance, je mangeais tout ce qui me donnait envie, sans aucune réflexion, ni question, je ne pratiquais aucun sport.
J'avais des petites rondeurs, et il faut aussi dire que mes os des hanches sont bien larges, je suis taillée comme ma Maman, c'est de famille.
En janvier 2015 j'ai ressenti l'envie de devenir végétarienne, de me soucier des autres êtres vivants, de prendre soin de ce que je mange.
Puis la logique des choses à suivit, j'ai voulu poursuivre ma voie vers le végétalisme.
C'est là qu'en fin février je suis devenue végétalienne.
Petit rappel, une personne végétalienne contrairement à la végétarienne ne mange ni oeufs, ni produits laitiers, viandes et poissons. Rien d'animal.
Bien évidement avec ce changement d'alimentation mon poids et mon corps ont changés, je pesais 47 kg, puis 45 kg. Je me suis sentie très bien dans mon corps, j'ai eu envie d'acheter d'autres vêtements, des sous-vêtements aussi, j'ai fait plus attention à mon corps que j'ai commencé à apprécier voir dans la glace. J'avais bien accepter mon corps.
Mes proches, mes amies, tout le monde avait remarqué ma perte de poids et m'avait flatté. D'autant que le régime végétalien ne me posait aucune carrence, mon médecin me suivait, je prennais des compléments si besoin, les prises de sang étaient là pour contrôler si je ne manquais de rien. Tout roulait !
Avec l'arrivé des beaux jours, j'ai eu l'envie de bouger mon corps, je me suis donc mise à la course, j'ai beaucoup aimé, avec mes horaires et mon mode de vie, je parvenais à m'organiser pour courir 1 fois par jour.
Cela a fait du bien à mon corps, j'ai descendu mon poids jusqu'au 43-43,5 kg, là je me sentais très bien dans ma peau, je n'avais jamais eu autant de satisfaction avant.
Depuis plus d'un mois, les nouvelles horaires de mon cdd, mon goût pour les frites, la chaleur des périodes de canicules qui rendent le sport pénibles, les efforts pour manger des part de gâteaux (non vegan bien sûr) pour satisfaire ma famille, la rassurer et je l'avoue gâter ma gourmandise, m'ont fait reprendre du poids.
Non pas des montagnes de kilos, je ne suis pas beaucoup plus forte, je n'ose plus aller sur ma balance qui a été une torture, une obsession, mais je dois faire entre 45 et 47 kg au max.
Sauf que mes vêtements taillés 32, xs ou xxs me serrent doucement mais sûrement.
Je ne supporte pas cette sensation, je sens que mon corps s'est légèrement reformé, je sens que je ne me bouge plus malgré le boulot le physique.
Le fait d'avoir vu mon corps changer brûtalement, mettre du 38 puis du 32, perte de la poitrine, voir le corps s'amincir puis le sentir s'affaiser à nouveau me torture l'esprit.
J'aime toujours autant être végétalienne, préparer mes repas, manger.
Certains jours je mange sans aucun soucis, dautres je me sens mal à peine je bois un verre d'eau, je mange mon petit déj et je sens la nourriture dans mon ventre.
Tout se passe dans ma tête et revient se buter dans mon corps, c'est une sensation de ne pas se maîtriser, se contrôler, se gérer, c'est affreux.
J'espère retrouver une paix en moi, une paix avec la nourriture, la perception de mon corps, une paix avec le sport, une paix avec la personne fragile que je suis.
Merci d'avoir lu mon partage avec vous, je n'attends pas de compation, de conseils ou autre, je souahaitais juste m'exprimer, je vous laisse vous aussi témoigner de votre mal être peu importe lequel.
Bonne soirée, un grand merci !
), donc logiquement tu fonderas à nouveau. Quant aux goûts pour les frites ... Je te comprends, mon seul repas depuis hier soir a été une barquette de frites, très clâââsse Marion 
) et tes horaires qui ont fait que tu as repris (hé, t'es pas obligée de manger des gâteaux non-végétaliens pour rassurer sinon, bien manger aux repas devrait suffire 
) mais pourtant même le 36 j'ai du mal a y entrer et j'ai pas un ventre plat, même dans la période où j'avais des soucis avec la nourriture mon ventre n'a jamais été plat..parfois c'est morphologique. 
