@Zaccharie Z,
je suis bien d'accord sur le fait qu'un cheval agressif exprime un mal-être, et que celui-ci est dû aux conditions dans lequel l'homme s'en occupe.
Bien sur qu'il faut s'intéresser à la cause avant de s'intéresser au "symptome"

, seulement, on a rarement la possibilité d'offrir à nos chevaux les conditions naturelles idéales qu'il peut trouver en totale liberté

, sachant que pour se nourrir, il me semble qu'un cheval exploite déjà un domaine de 200 à 400hectares (suivant la richesse des espèces végétales qui s'y développent) .
A partir du moment où on le domestique, on met des contraintes, que ce soit en terme d'espace (et donc de gestion de l'alimentation, puisque c'est ici le sujet qui nous intéresse), ou autres...
Malgré ces "pressions" et ses "contraintes", le cheval est capable de s'adapter un minimum, même si du coup, il va effectivement développer une certaine agressivité dûe, sur le sujet de l'alimentation, au fait qu'elle n'est pas accessible en permanence, et concentrée sur un petit espace...
En effet, les chevaux à l'herbe uniquement (si il y en a assez, évidemment), ne vont pas se battre pour un brin d'herbe, car les ressources sont suffisantes et suffisamment vastes pour que chaque individu y trouve son compte...
Tout cela pour dire que je suis entièrement d'accord avec le raisonnement, mais que dans la pratique, on peut rarement offrir ces conditions naturelles (je pense que peu de pensions disposent de plusieurs centaines d'hectares!

), aussi sommes nous obligés de leur demander de s'adapter, (après à nous de pouvoir leur offrir le meilleur de ce qui est possible...

)
En revanche, même si la contrainte d'espace ou de nourriture provoque ce comportement, et que quelque part, j'en suis responsable, je ne tolérais pas que leur agressivité puisse me mettre en danger, car ils sont parfaitement capable de comprendre certains interdits sans pour autant qu'ils développent d'autres "pathologies" ou juste qu'ils n'en souffrent.
Je sais qu'il n'existe pas de rapport de "dominance" inter espèce, mais alors comment nommer la relation qui y ressemble entre l'humain et le cheval?
On sait que pour un cheval, il est vital de savoir comment se situer "hiérarchiquement" par apport à d'autres individus, du coup, comment appeler ces "actes" de "dominance"
Je dis souvent que le cheval nous questionne sur la place qu'il doit avoir par rapport à nous (ce qu'on appelle souvent tester)

...
En tous cas, je manque beaucoup de vocabulaire pour exprimer tout cela