Ah merci
quiebro13 c'est gentil. Mon cheval est un vieux monsieur maintenant mais bon il ressemble encore à quelques chose malgré de plus en plus de mal à garder de la fixité dans son attitude, à devoir plus l'entreprendre pour le tendre. Mais bon à 22 ans et ses nombreux kilos en trop du à sa pré-retraite je ne lui en veux pas.
Une photo de mon Papy Patate il y'a quelques jours:
Pour revenir au LDR, perso je varie pas mal l'angle tête encolure d'un cheval à l'autre. En effet, il faut prendre en compte chaque morphologie: une attitude plus ouverte sur un petit cheval un peu compacté n'ira pas forcément sur un grand cheval plus ample et plus sur les épaules. Perso, mon cheval est parfois plus à l'aise et travaille plus sa ligne du dessus en mettant légèrement le nez en dessous de la verticale. C'est du à sa conformation, donc souvent je le laisse ainsi puis le remonte après quand je sens la ligne se tendre.
oasis38 j'ai bien compris que rênes ajustées signifiaient au contact. Mais à ce niveau on en voit beaucoup accroché sur les rênes de bride limite en "traction". D'où le fait de relever l'équitation de Bigwood où on voit clairement un autre objectif de rechercher; à savoir un cheval qui se tient seul avec un minimum de contact.
maijtm: Le LDR pour te faire une idée c'est les schémas que Quiebro a posté plus haut. Il s'agit d'une position entre l'extension et la mise en place, qui étire la ligne du dessus et relève la base de l'encolure.
Je te laisse une définition de Luc Pirick que j'aime beaucoup perso:
[i]Que faut-il penser du LDR (long, deep and round) ?
Cette appellation et ses quelques variantes désignent en fait l’extension d’encolure et la position du bout du nez dans cette attitude.
Cette position n’est qu’un moyen, et systématiser l’usage d’un moyen en perdant de vue son objectif est toujours une erreur.
Il faut donc repartir de l’objectif : dans la préparation du cheval, il faut étirer la ligne du dessus et mettre le dos en place en élevant la base de l’encolure.
Les moyens en sont l’engagement des postérieurs d’une part, et l’extension d’encolure d’autre part.
Si le dos doit être le fléau de la balance, il faut que le complexe tête/encolure équilibre l’arrière-main.
Le nez se placera donc pour permettre cet équilibre ; plus vers l’avant que vers le bas pour un cheval à courte encolure, et plus vers le bas que vers l’avant pour un cheval à longue encolure.
Non seulement cette position du nez dépendra donc du modèle, mais pour le même cheval elle pourra varier d’une instant à l’autre en fonction des autres paramètres.
Maintenant, dans cette attitude le nez peut-il être en-deçà de la verticale de la nuque ?
La réponse est en principe « non », car l’encapuchonnement est toujours un défaut, même s’il faut admettre que certains modèles, caractérisés par une nuque courte, s’équilibreront plus facilement avec le nez un peu en-deçà de la verticale.
La faute, car cela reste une faute, est alors vénielle car ce genre de modèle n’est pas prédisposé à l’encapuchonnement, et qu’au contraire, en se relevant, il sera enclin à pousser le nez en avant.
En conclusion, l’extension d’encolure est une étape indispensable, dans le débourrage du jeune cheval, mais aussi dans l’échauffement de l’adulte quel que soit son niveau de dressage.
Cette attitude s’articule sur le relèvement de la base de l’encolure et sur un équilibre qui résulte d’une disposition toujours harmonieuse de l’avant et de l’arrière-main.
Qu’on l’appelle aujourd’hui « long, deep and round », pourquoi pas, mais à condition que le « rond » soit compris comme s’appliquant à l’ensemble de la ligne du dessus et pas seulement au tiers supérieur de l’encolure.
Dans ce dernier cas, il serait compris comme une sorte de « rollkur light », moins brutal mais tout aussi inapproprié.[/i]